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EAN : 9782890749542
Mortagne (01/01/1900)
2.83/5   9 notes
Résumé :
Écrire le résumé de mon roman? Rien de plus simple, je suis tellement douée pour me vendre ! Euh, est-ce bien moi qui viens d'affirmer cela ? Moi qui serais incapable de vendre le dernier rouge à lèvres sur terre dans un concours de Mademoiselle Univers ! Ok, ok. Trouvons le petit tiroir de confiance en soi, enfoui quelque part au plus profond de ma matière grise, et essayons de pondre quelques lignes qui te donneront le goût de plonger dans mon univers.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce roman, je l'ai lu alors que j'avais le goût de m'évader. C'est avant tout le thème du voyage qui m'a attiré. J'avais aussi besoin de quelque chose de léger où la concentration n'est pas nécessaire. Malgré qu'il corresponde à ces critères, je n'ai pas aimé. Pourtant, j'aime bien la personnalité de Mélanie Leblanc. Je l'ai d'ailleurs suivie dans son périple de "2 filles et 1 VR", une émission qui était diffusée l'an dernier (il me semble) à Canal Évasion. Mais Mélanie Leblanc l'auteur, je suis loin d'être convaincue malheureusement.

D'abord, l'écriture n'a rien de particulièrement séduisant. Il y a de l'humour mais je n'ai jamais vraiment ri, j'ai à peine souri pendant ma lecture. Puis, après une centaine de pages, je ne comprenais toujours pas où on voulait en venir. Les voyages se multiplient, sans raison, mais n'apportent finalement pas grand chose à l'histoire.

Il faut dire aussi que je n'ai pas cru à l'histoire d'amour. Je ne comprenais pas toujours les comportements de Mélancolie et encore moins ses sentiments. Il me semble qu'on ne peut pas tomber en amour avec un étranger au premier regard même s'il est un mélange entre David Usher et David Beckham, non ? Il doit être agréable à regarder, c'est certain, mais il faut autre chose quand même. C'est trop facile sinon ! Bref, vous aurez compris, ce n'était pas un roman pour moi.
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Roman sans intérêt ni originalité. le peu d'humour contenu dans le roman n'atteint pas du tout sa cible et ne réussit pas à mieux faire passer les nombreuses longueurs du récit. L'histoire tourne un peu en rond sans que l'on ne s'attache au personnage de Mélancolie et sans qu'on ne comprenne ses comportements ni ses sentiments. Finalement, elle est plutôt superficielle, tout comme ce qui lui arrive.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
âme d’exploratrice, je ME la dois. En camping, à Old Orchard, je décrétais chaque année, dès l’âge de cinq ans, qu’un jour, je viendrais passer un été, pour apprendre l’anglais. « En plus, ça ne leur ferait pas de tort que quelqu’un parle français.

» L’hiver, on partait en croisière. Ma plus marquante : les

Caraïbes, où mon frère, ma soeur et moi étions les trois seuls enfants sur tout le bateau. Je ne me souviens pas de m’être fait plus gâter dans toute ma vie. Le capitaine est rapidement devenu mon bon ami et je suis devenue la mascotte des réceptions.

Au micro, sur la scène pendant le souper, je présentais les plats et les serveurs. Je faisais mon numéro. Tout le monde m’adorait, j’étais drôle et je divertissais les clients.

SURTOUT, j’étais follement amoureuse de Joey, le chanteur du band. J’avais douze ans, il en avait dix-neuf, mais je l’aimais !

À chaque croisière, je décrétais qu’un jour, je serais serveuse sur un bateau de croisière. « En plus, ça ne leur ferait pas de tort que quelqu’un parle français. »
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13 avril 2008
Montañita, 33 ˚C, chaud soleil, ça sent bon la crème solaire à la noix de coco.

MÉLANCOLIE fait les présentations familiales.

Faut-il absolument parler de ma famille dans mon récit de vie ? Honnêtement, je n’en vois pas trop l’intérêt. Tu vas avoir bien assez de te taper mes péripéties. Celles de ma famille et amis sont-elles vraiment nécessaires ? Depuis toujours, j’observe le comportement des gens de mon entourage. Grâce aux valeurs transmises par mes parents, je mène ma vie comme je l’entends. Chez nous, c’était très permissif, justement pour nous empêcher de faire des bêtises. Ma première gorgée d’alcool et toutes celles ayant suivi cette journée-là, ont été prises sous la supervision de mon père. Il n’était pas plus frais que moi. À l’époque, je le trouvais super cool. Dans le fond, c’était juste pour m’avoir à l’œil. J’ai commencé à sortir dans les bars à quinze ans et j’étais bien avisée : si jamais j’étais prise dans une descente policière, j’avais juste à l’appeler et il viendrait me chercher. Mes amis m’enviaient tellement. J’étais fière d’avoir des parents comme les miens, mais des fois, j’aurais voulu jouer avec les règles. Défier l’autorité, j’aurais été bonne là-dedans. Aujourd’hui, je constate à quel point j’ai eu de la chance de grandir avec eux. Mes fondations, mes racines me suivent. J’ai parfois essayé de les repousser, de m’en défaire ; chaque fois, elles m’ont rattrapée dans un détour de la vie. Mes valeurs sont profondément ancrées. C’est un soulagement de pouvoir m’y rattacher.
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C’est évidemment par amour pour Thérèse que Gaston-le-fonctionnaire a accepté d’appeler sa fille Mélancolie. Tu l’avais sûrement deviné, mes parents fumaient des herbes de Provence avant ma naissance. C’était peace d’appeler sa fille Mélancolie. Ma grand-mère a bien tenté de dissuader ma mère, mais Joe Dassin était tellement « romantique, beau, extraordinaire » et il savait « si bien raconter l’amour ». À l’adolescence, je me plaisais à citer le dictionnaire pour faire angoisser mes parents : « Comment voulez-vous que je ne me suicide pas quand mon nom veut dire “état de dépression, de tristesse vague, de dégoût de la vie pouvant être associé à des chocs émotifs ou à des manifestations préséniles”. Comprenez-vous ce que ça veut dire ? Je suis PRÉSÉNILE. » Ce à quoi ma mère répondait que je devrais être fière d’être unique. Mon nom serait un jour celui d’une grande auteure. Tous les artistes sont tristes, c’est bien connu. Voilà comment, en deux phrases, dans sa tête, tout était réglé. Plus tard, j’ai décidé de l’emmerder, mon prénom. Je pouvais être aussi heureuse que je le désirais. Cette étiquette n’allait certainement pas gérer ma vie. Aujourd’hui, j’en suis très fière. Et c’est vrai, je suis unique. Et c’est vrai, ça me fait un beau nom de plume.
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13 avril 2008
Montañita, 34 ˚C

MÉLANCOLIE est en vacances !

Ça y est, je le confirme, ces premières lignes le confirment : je me prends pour une auteure. Je viens de déballer fièrement, bon, peut-être pas tant que ça, mon premier Moleskine 1. Fred m’a quasiment obligée à en acheter un. « Ça porte chance aux auteurs. » Pourquoi pas ? Si ça a fonctionné pour Hemingway, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas pour moi 2 ?

Comme je ne fais jamais les choses à moitié, j’ai décidé de commencer ce premier… oserais-je dire roman ? journal ? récit de vie ? Oui, c’est bon ça, récit de vie. Donc, ce premier récit de vie, j’ai décidé de l’écrire face à la mer, de la salsa dans les oreilles, les orteils dans le sable brûlant avec les pénibles choix s’offrant à moi : Mojïto ou Margherita ? De la « 30 » ou de la « 15 » pour le visage ? Amie lectrice, ne va pas penser que ma vie est si simple, que je vis dans un conte de fées. Oh que non madame !
• Je n’ai pas d’amoureux.
• Je n’ai pas d’amant.
• Je n’ai pas une carrière passionnante.
• Je n’ai pas (beaucoup) d’argent.
• Je n’ai pas (beaucoup) de sexe.
• Je n’ai pas de projets qui fonctionnent.
• Je n’ai pas mon poids idéal.
• Je vais avoir trente ans dans moins d’un mois.
AU SECOURS !
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OK, ça fait quoi ? Six mois que je suis célibataire ? Je n’ai même pas croisé un gars intéressant depuis ce temps-là. Sais-tu quoi ? Ça ne me dérange pas (trop). Le célibat, c’est un sacré cercle vicieux. Tu le vis ou l’endures. Tu l’apprécies ou le détestes. Une journée, tu te sens libre, l’autre journée, tu fantasmes sur la routine dans le couple. En ce moment, ça va bien. Mais l’impression de ne pas être normale est persistante. Parce que je suis célibataire, je devrais être à la chasse, ou réceptive. Le nombre de fois où je me fais dire que la solitude doit être lourde à porter… En ce moment, ça va bien. Mais peut-être que la semaine prochaine, j’aurais envie de dormir à côté de quelqu’un. Quand j’en parle à ma sœur, j’ai droit au classique :

— C’est quand tu ne cherches pas, que tu trouves.

Peut-être. Mais nous sommes en 2008. Qui rencontre encore normalement, en 2008 ? Ce à quoi ma mère répond :

— Qui te parle de rencontrer normalement ? Va sur Internet !
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