Tout d'abord un énorme merci à Babelio pour cette Masse Critique, ainsi que mes plus plates excuses pour ce petit jour de retard.
Il est vrai que sans cette Masse Critique il y aurait eu très peu de chance pour que je me tourne vers «
Demain ne suffit pas ». Cela aurait été fort dommage car dans l'ensemble ce fut une agréable lecture !
Nous retrouvons donc Alfred, un homme terriblement timide et à la vie très rangée, voir un peu trop. Une mauvaise nouvelle tombe : Alfred est malade et sa maladie incurable. Triste événement qui, dans son malheur, l'aidera à sortir de son existence « passive » et à profiter véritablement de la vie.
S'il y a bien une chose qui ma plu dans ce roman, c'est cet anti-héros. Pour ma part il a été très facile de m'identifier au personnage : la timidité, aussi grande que la sienne, est hélas pas chose facile à vivre au quotidien. Sans arrêt le personnage est en confrontation avec lui-même et celui qu'il voudrait être. Il s'empêche de faire et de vivre bon nombre de choses.
Il est bien évidemment que l'histoire en elle-même, et "l'aventure" dans laquelle Alfred se retrouve n'est que peu crédible : mais ce que je croyais être un point négatif au départ s'est avéré ne plus l'être. Au final, qu'importe si cela est réaliste ou non si la lecture est plaisante ?
Sous ses airs de comique, le roman amène à la réflexion de sujets sérieux : l'annonce et le chamboulement que peut provoquer la maladie, les inconvénients d'une aussi grande timidité, la tristesse d'une vie renfermée...Certes, le tout restant très très vague, au lecteur de se l'imaginer donc.