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Les chroniques du Radch tome 2 sur 3
EAN : 9782290111376
416 pages
J'ai lu (06/04/2016)
3.88/5   82 notes
Résumé :
Breq, la soldat qui fut jadis un vaisseau spatial, sert à présent celle qu'elle avait juré de détruire, la Maître de l'empire radchaaï. Cette dernière a placé un navire et un équipage sous ses ordres, et lui a confié la seule mission qu'elle pouvait accepter : protéger, sur la Station Athoek, la famille de la lieutenant Awn, celle-là même que Breq a froidement assassinée vingt ans plus tôt. La tâche va rapidement se révéler plus compliquée que prévu : intrigues poli... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman nettement meilleur que le premier tome, mais toujours caractérisé par de nombreux défauts et d'un intérêt discutable

Je résume les différences / convergences entre ce tome 2 et le tome 1 :

- Traduction : pas de changement (ce qui est -malheureusement- logique).

- Narration : bilan mitigé ; elle est plus fluide du fait de l'absence de flash-back, mais est impactée par une utilisation abusive des Points de vue multiples (donnant une impression de passer du coq à l'âne, parfois sans utilité réelle pour l'histoire). J'ai toujours le sentiment que Ann Leckie, dont c'est seulement le second roman, emploie des techniques pour écrivains plus avancés / doués qu'elle n'arrive pas à maîtriser correctement.

- Structure & clarté : la structure est globalement plus facile à suivre que dans le tome 1, et permet un rythme plus fluide. L'intrigue est plus claire que celle de la Justice de l'Ancillaire, même si les scènes inutiles sont encore (trop) nombreuses.

- Rythme : sans commune mesure meilleur que celui du tome 1, mais avec de grosses fluctuations (sauf dans les 115 dernières pages, où rythme et intérêt sont constants). Dans l'ensemble, un net progrès par rapport à La Justice de l'Ancillaire.

- Univers & thématiques : aucun changement, ou presque, l'univers n'est pas significativement plus développé dans ce tome 2 qu'il ne l'était dans le tome 1 (à part tout ce qui concerne le thé, bien entendu….).

- Personnages : en très net progrès par rapport au tome précédent. Il y a plus de personnages secondaires, qui sont plus développés et plus intéressants.

- Intrigue : l'intrigue globale du cycle n'avance pas vraiment, mais il y a une sous-intrigue en lien avec les conditions (sociales) locales qui est plutôt intéressante et en tout cas bien menée. Mais le sentiment est plus d'avoir affaire à un tome 1 bis qu'à un tome 2 classique de trilogie.

Ma conclusion est la suivante : ce tome 2 est incontestablement meilleur que le premier, et ce sur quasiment tous les plans. Cependant, l'intrigue globale du cycle n'y avance pas vraiment (ce qui ne signifie pas que l'intrigue centrée sur les événements locaux est inintéressante, au contraire même), et le rythme fluctuant fait qu'à part dans le dernier quart, on peine à s'attacher aux événements et on finit par lire en diagonale. Et la question suivante se pose : après deux tomes, sur une trilogie, quand est-ce qu'on rentre dans le vif du sujet, la guerre civile Mianaaï / Mianaaï et les relations avec les extraterrestres Presgers ? Oh certes, ces aspects sont présents, mais 410 pages pour faire aussi peu avancer la chose, je trouve ça assez ahurissant, personnellement. Il faut dire que les scènes sur le thé, sa production, les luttes syndicales du prolétariat pour plus de justice dans ce secteur économique dominé par d'ignobles capitalistes sans-coeur, sa consommation, les services en porcelaine qui servent à cette dernière, ainsi que les repas, les rituels religieux et les bains prennent une telle place…

Vous attendez probablement un conseil de ma part sur le fait d'acheter ou pas le tome 2 : je suis très partagé, à vrai dire. Je dirais que si vous avez lu le tome 1, vous pouvez éventuellement donner sa chance au tome 2, sachant qu'il est en net progrès par rapport au 1. Je vous ai donné tous les éléments de comparaison, ainsi que mon avis personnel, pour vous permettre de vous forger le vôtre.

Par contre, si, devant les avis contrastés sur le tome 1, vous attendiez les critiques sur le 2 pour vous décider à commencer le cycle, j'aurais pour vous le conseil suivant : évitez. Si le tome 2 n'est pas inintéressant, il reste seulement au niveau d'un honnête livre de SF, et il est probable que quasiment n'importe quelle autre sortie SF de ce début de printemps sera au moins aussi intéressante (et en tout cas moins exigeante, que ce soit en terme de structure -tome 1- ou de traduction très particulière -tome 1 + 2 -) en terme d'évasion de la réalité quotidienne, de sense of wonder, etc. Tout dépend en fait de ce que vous recherchez dans la science-fiction.

Version ultra-détaillée de cette critique sur le blog, comme d'habitude.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Tout comme le premier tome, L'épée de l'Ancillaire a ravi le prestigieux Prix Locus 2015, contrairement à celui-ci, ce roman n'a pas remporté le grand Chelem (Locus, Nébula, Hugo,…). Ma découverte de la Justice de l'Ancillaire avait été très pénible comme vous pouvez le constater dans ma critique. J'avais été non seulement déçue par le fond – les 4 plus grands prix de la SF, excusez du peu! – et par la forme. Malgré cette grosse déception et une lecture laborieuse, il y avait un petit quelque chose d'indéfinissable qui m'avait permis de terminer le roman et d'envisager d'ouvrir le tome 2. Je viens d'achever L'épée de l'Ancillaire, et je ne comprends toujours pas l'attribution d'un tel prix.

Le choix de traduction n'a pas varié d'un iota. Les humains sont toujours désignés par le pronom féminin (she/her in VO), les ancillaires et Brecq/Justice de Toren le sont désormais par le pronom masculin (he/his in VO). Une fois accoutumé à ce parti pris, la lecture demeure un peu perturbante car le lecteur ne sait jamais s'il s'agit d'un homme ou d'une femme (sans doute la base sur laquelle s'appuie le Prix Locus). Lorsqu'une personnage dit qu'elle va « pisser dans un seau« , je suppute qu'il s'agit d'une représentante masculin de l'espèce humaine… mais ce n'est pas certain (les fautes sont volontaires; désagréable, n'est-ce pas ?).

Ce qui met au supplice le lecteur sont ces innombrables fautes d'orthographes volontaires. Cela fait mal au yeux et incite à une lecture en diagonale, ce choix m'est encore aujourd'hui incompréhensible, en plus d'inutile (en anglais, il n'y a pas cette problématique d'accord en nombre et genre), le français est une langue genrée. Point.

L'épée de l'Ancillaire est le tome intermédiaire de cette trilogie des chroniques du Radch. Un empire multimillénaires qui s'étend sur des milliers de mondes. La maîtresse de l'Empire ( il/elle ?) âgé(e) de 3 000 ans a conquis ces territoires essentiellement par la force et les a soumis à un lavage civilisationnel. En effet, la civilisation, ce sont eux qui la détienne (comme la vérité), radchai est synonyme de civilisé (terme exclusif); une posture à l'image de certaines philosophies/pays/pensées politiques/religieuses passées, présentes ou futures de notre Terre. Une des essences même de cette évolution vers l'état de civilisé (donc radchai) est la cérémonie du thé qui l'emprunte vaguement à la culture nippone. Ainsi, tout ce qui touche à ce rituel : la consommation, la qualité du produit, les ustensiles et surtout le service lui-même, est-il primordial et concours – t-il à l'appréciation du degré de civilité du monde en question… le lecteur a droit a de multiples scènes tournant autour de ce cérémonial, fondement d'un empire. Mais, finalement, cela ne m'a pas ennuyé autant que je l'aurai pensé, car peu à peu s'esquisse les contours d'un petit puzzle…

L'univers du tome 2 ne se résume pas uniquement au thé et a l'histoire de conquêtes bien qu'il soit trop peu exploité et enrichi. Nous découvrons la vie sur la station Athoek, la planète au thé, les ressorts de l'intégration – ou pas – d'une communauté non radchaïe à la base, et les IA de ce monde ( vaisseaux et station) nous sont peu à peu dévoilées. Et il y a les mystérieux Presgers et la Porte fantôme…

Le rythme du roman n'est pas excellent, ni un modèle du genre. Nous avons un premier tiers qui est plutôt sympathique avec une avancée dans l'histoire, des découvertes, la mise en place des éléments de frictions et le rituel du thé. Puis nous subbisons un très gros tiers langoureux, ou tout est assez plat ( histoire, personnages, interactions), peu de révélation, des dialogues presque incompréhensibles et de nombreuses cérémonies du thé. Brusquement, le rythme s'endiable sur un tout petit quart du roman, qui voit des révélations, un emballage final durant lequel les trames secondaires se rejoignent, la résolution de l'intrigue principale, une ouverture mystérieuse et alléchante pour le 3° volet des chroniques et quelques rituels du thé.

Au final, le lecteur se demande s'il y a des points positifs autres que ceux brosser sommairement au-dessus. Outre la construction d'un univers intéressant, mais à développer, le personnage de Brecq/Justice de Toren est prenant et central. L'ancillaire commande son propre vaisseau avec une mission bien particulière et casse-g***. Nul ne connaît sa véritable nature si ce n'est Seivarden, et c'est un point d'ancrage du récit. Les capacités de Brecq lui permettent de communiquer directement et différemment avec les IA, de s'en faire d'éventuels alliés, d'avoir des points de vues variés et poussés, un comportement qui déstabilise mais également des approches prometteuses ou… désastreuses. Finalement, ce personnage est réussi et au coeur de l'intérêt de ce roman, avec en suspens la question de savoir si l'identité du Justice de Toren sera levée et les conséquences…

Ann Leckie nous propose un traitement de l'IA captivant et sensible ( autre élément de l'attribution du prix ?) qui gomme partiellement certaines faiblesses de rythme et de clarté de L'épée de l'Ancillaire. L'univers mérite d'être un peu plus développé, en attendant de savoir ce qui se cache derrière la porte fantôme et quelle Anaander Mianaai prendra le dessus.

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Dans ce roman, on retrouve l'ancillaire du premier tome, qui dirige maintenant son vaisseau et s'en va dans un système loin des troubles politiques du premier tome. Sur place, elle découvrira que les choses ne sont pas aussi simples que ce qu'on pourrait croire.Je ne vais pas entrer plus dans les détails parce qu'il y en a des tonnes d'une grande finesse.En revanche, ce que je peux vous dire, c'est que c'est vraiment très chouette.Evidement grâce au personnage de l'ancillaire. En effet ce personnage est à la fois terriblement analytique, ce qui évite les interprétations parfois erronées, mais également en connexion permanente avec les autres membres de son équipage, ce qui permet d'avoir des aperçus "en temps réel" de leurs actions, et parfois de leur état d'esprit, mais en revanche en ne rentrant jamais dans leur tête. D'ailleurs, même si le récit est raconté à la première personne du singulier, on n'est pas dans un récit introspectif chiant à la [b:assassin royal|25300956|Royal Assassin (Farseer Trilogy, #2)|Robin Hobb|https://images.gr-assets.com/books/1428234219s/25300956.jpg|4668002], mais dans un personnage qui témoigne de ce qu'il voit, sans trop se laisser aller à une introspection pesante. Enfin, peut-être qu'il y a de l'introspection, mais c'est écrit avec suffisamment de talent selon moi pour que ça ne soit pas pesant.Par ailleurs, l'intrigue est franchement subtile : j'ai d'abord cru à une simple intrigue politicienne avec chasse aux sorcières, et puis les choses ont lentement évolué. Et quand la conclusion est arrivée, j'étais à la fois raisonnablement sereins (certains aspects ressortaient assez clairement) mais néanmoins plutôt surpris par le déroulement de la conclusion.Et puis cet univers Radchaaï a un charme dystopique certain, avec son népotisme édicté en mode de gouvernement, ses coutumes d'une pudibonderie assez certaine, et surtout sa priorité du féminin sur le masculin (à mon avis antérieur à la maître du Radch). La magie du truc, c'est de réussir à nous faire comprendre ce monde avec finesse, sans jamais en exposer directement les aspects les plus durs, mais en les mettant toujours sous le feu des projecteurs.Autrement dit, c'est une oeuvre vraiment chouette, et une lecture hautement recommandée.
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En Résumé : J'ai passé un très sympathique moment de lecture avec le second tome de cette trilogie qui nous offre une intrigue qui, certes, met un peu de temps à démarrer, mais offre un jeu de pouvoirs et de manipulations intéressant à découvrir. le tout se développe sur un rythme posé, dévoilant les différentes pièces du puzzle lentement pour mieux surprendre, mais si vous cherchez un récit plein d'action et de batailles alors passez votre chemin. Certes l'intrigue principal, suite au tome 1 n'avance pas énormément et trouvera ces réponses dans le dernier tome, ce qui pourrait en bloquer certains, mais cela ne m'a pas empêché d'accrocher, le tension montant au fil des pages pour aboutir a un dernier quart captivant. L'univers, sans se révéler révolutionnaire, se révèle plus que solide dans son aspect social, politique et technologique pour offrir une image de fond intéressante. Il soulève aussi de nombreuses questions que ce soit sur les classes sociales ou encore sur la « genrification » de la société. Les personnages se révèlent intéressants à suivre et à voir évoluer, même si certains personnages secondaires s'avèrent un peu caricaturaux. La plume de l'auteur est simple, entrainante et efficace, même si parfois j'ai eu l'impression qu'elle perdait un peu le lecteur dans les différents points de vues liés a la particularité de Breq. Au final un second tome plus que sympathique, qui certes n'est toujours pas la claque annoncée par ses nombreux pris, mais que j'ai trouvé intéressant et m'a donné envie de lire la suite.


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Sans trop en dire sur l'intrigue puisqu'il s'agit d'un deuxième tome, j'ai passé un moment plutôt sympa mais j'avoue avoir été quand même très déçu par ce tome.

Le gros point positif de ce tome réside dans le fait qu'on parle bien plus des relations entre les différents personnages et qu'on découvre vraiment leur personnalité. Breq évolue énormément dans ce tome et gagne beaucoup en humanité, et ça la rend d'autant plus intéressante. On découvre aussi pas mal de nouveaux personnages que j'ai beaucoup aimé découvrir.

Mais il y a un gros point noir à tout ça : le rythme. Ça m'embête de le dire mais je me suis pas mal ennuyé à plusieurs reprises. Là où le rythme était assez soutenu dans le premier tome, ce n'est pas tellement le cas ici, et on assiste régulièrement à des scènes assez longues dont l'intérêt n'est pas forcément flagrant. Personnellement, ça a un peu freiné mon immersion dans l'histoire.

J'ai aussi eu un peu l'impression qu'on avait perdu de vue certains enjeux, ou en tout cas qu'ils semblaient moindre par rapport au premier tome. En revanche, toute la critique du colonialisme est bien plus développée dans ce tome et cet aspect était vraiment bien fait. On a aussi tout un pan de l'intrigue qui tourne autour des relations toxiques et de la malveillance et qui ajoutait un petit quelque chose au roman.

Ça reste évidemment une lecture intéressante, ne serait-ce que par les thématiques abordées, mais il faut reconnaître que ce tome n'est pas au niveau du premier. Verdict final sur la trilogie très bientôt !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
“That hold,” I interrupted, “is not suitable for use on citizens. And it’s entirely possible to suffocate someone by kneeling on their back that way.” Which was fine if you didn’t care whether the person you were dealing with lived or not. “You and your ship will immediately familiarize yourselves with the guidelines for dealing with citizen civilians. And you will follow them.”“Begging the fleet captain’s indulgence, sir. You don’t understand. These people are …” She stopped. Lowered her voice. “These people are barely civilized. And they could be writing anything on these walls. At a time like this, painting on the walls like that, they could be spreading rumors, or passing secret messages, or inflammatory slogans, working people up …” She stopped again, momentarily at a loss. “And Station can’t see here, sir. There could be all sorts of unauthorized people here. Or even aliens!”
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C'est tellement approximatif, les ceufs, vous ne trouvez pas ? Je veux dire, ils devraient pouvoir devenir n'importe quoi, mais en fait, on obtient toujours un poulet. Ou un canard. Ou ce pour quoi ils sont programmés. On n'obtient jamais rien d'intéressant, comme du regret, ou le milieu de la nuit la semaine dernière.
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Mais la justice n'est-elle pas toute la raison de la civilisation?
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Many fantasy and science fiction series feature characters who are not humans from our world—whether they're aliens, faeries, or simply humans who live in a world created just for the book. On this panel, several authors discuss the process of building a new culture from scratch, building on real-world inspiration and making fictional cultures both authentically alien and relatable to readers.
Featuring Ann Leckie, Suyi Davies Okungbowa, Essa Hansen, and Davinia Evans
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