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Les chroniques du Radch tome 3 sur 3
EAN : 9782290111413
384 pages
J'ai lu (05/10/2016)
3.83/5   69 notes
Résumé :
À peine revenue, la paix fragile est menacée sur la station Athoek, mise en péril par la découverte d'un individu qui ne devrait même pas exister - un ancillaire d'un vaisseau censé avoir disparu de l'espace du Radch depuis des millénaires -, mais aussi par l'arrivée d'un nouveau traducteur des étranges Presgers, et surtout par celle, imminente et lourdement armée, d'Anaander Mianaai, l'autorité suprême de l'empire en guerre contre elle-même, qui pourrait bien entra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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'ai hésité longuement entre 3 et 4 étoiles, la couverture me plaît et le thème IA aussi, alors j'ai tranché pour 4 étoiles.

Pour une critique plus complète avec des petits extraits ou exemple, visitez là sur mon blog.

Brecq est l'hôte ancillaire du Justice de Toren, le vaisseau de guerre détruit par la Maître du Radch, il y a vingt ans. Dans la Justice de l'Ancillaire, il/elle déclencha une guerre civile au sein de l'Empire entre les deux factions d'Anaandeer Mianaaï, littéralement.

Dans L'Épée de l'Ancillaire, Brecq/Justice de Toren fut envoyé par une Anaander dans le système Athoek afin de le protéger de l'autre Mianaaï. le conflit s'est étendu et provoque la plus grande confusion dans l'Empire. La station et la planète sous la protection de Brecq s'engagent dans des frictions partisanes. Les tensions sont à leur comble quand le Justice de Toren, capitaine de flotte est victime d'une tentative de meurtre.

L'action de la Miséricorde de l'Ancillaire commence la semaine suivant le sauvetage de Brecq, la fin apparente du conflit sur la station d'Athoek et l'arrestation de complices sur la planète ainsi que les révélations de la nature IA du capitaine de flotte devant son équipage humain.

Commençons par les choses fâcheuses…

Non seulement nous avons un style de narration peu courant, une explication des comportements basiques des protagonistes au cas où nous n'aurions pas compris et une traduction pour le moins acrobatique.

Mes reproches les plus mordants quant aux textes d'Ann Leckie s'axaient sur un rythme fluctuant et sur le choix de traduction. Dans La Miséricorde de l'Ancillaire, la prose vient compléter le podium. le lecteur devra se familiariser avec une multitude de phrases sans sujet ni verbe, à la musique hachée. Nous avons parfois la sensation de lignes de programme informatique s'affichant sur un écran — ce qui est judicieux quand un protagoniste lit les interventions d'une IA, mais dont je doute du bien-fondé pour les autres occurrences. Les dialogues entre personnages manquent cruellement de fluidité, souvent entre deux phrases, l'auteur nous renseigne sur les motivations, les émotions, l'historique des liens entre les intervenants ou l'histoire du Radch. Nous parvenons à perdre le fil du dialogue tant le délayage est important (et les échanges « percutants » – ironie).

La traduction, elle, n'a pas varié d'un iota. La lecture est toujours aussi pénible avant de s'habituer à ces fautes d'accords et de genre volontaires. le cerveau identifie des erreurs à la pelle, mais elles n'en sont pas.

En revanche, j'ai noté une amélioration au niveau du rythme — à moins que je m'y sois familiarisée après deux romans. Il est certes assez langoureux sur le premier tiers, puis s'accélère progressivement. Il y a même des scènes d'action ! Mais, ce n'est pas une réelle surprise, car nous étions restés auparavant avec tant de trames et d'éléments à conclure.

J'éviterai de faire durer le suspens : Ann Leckie ne répond pas à tout, et quand cela est le cas, pas forcément de la façon la plus idoine. Cependant, j'ai bien apprécié nombres de ses propositions et ouvertures. A ce point, j'hésite à dévoiler non pas l'importance et le contenu des révélations finales, mais à lister celles qui connaissent un épilogue.

Première chose, il n'y a pas à mon sens de Deus Ex Machina. Les conclusions aux événements se sont construites tout au long du récit et même des livres précédents. Rien n'est réglé définitivement au niveau du Radch (nous nous en doutions, vu l'étendue de l'Empire et la complexité de Annaander Mianaaï) ni des Presgers, Ann Leckie laisse de nombreuses ouvertures pour de futurs romans et nouvelles.

La Miséricorde de l'Ancillaire — à l'image de la trilogie du Radch — s'articule de manière originale, car c'est sans doute dans ce tome où le développement de l'Empire est le plus soigné et recherché. Ainsi, les Presgers apparaissent-ils plus puissants, redoutables et exotiques. L'ambassadeur Zéiat se présente comme leur interface, son attitude surprenante et amusante renseigne le lecteur à la fois sur la supériorité des aliens et sur les différences civilisationnelles. Ce personnage attachant, tout de blanc vêtu, n'a rien d'humain et s'apparente fortement au Paidhi de Cherryh, du cycle The Foreigner. Son arrivée en début de roman permet d'inclure une dose d'humour absente jusqu'alors dans la trilogie.

Le mystère autour de la porte Fantôme est levé plutôt habilement. le sort des personnages s'articule avec plus ou moins de bonheur (ou de facilité dans le cas de Queter…). J'avais beaucoup d'attentes suite à la révélation de la nature de Brecq devant son équipage, et d'autres êtres humains ou non. Ann Leckie sans être originale ne m'a pas déçue. le roman possède une dimension plus intimiste que les tomes précédents, et explore enfin la psychée de l'IA Justice de Toren et des IA en général. Les interactions sont enfin satisfaisantes à ce niveau. de nombreux parallèles avec Banks sont naturels et évidents, tant Leckie semble s'être inspirée de l'auteur britannique.

La découverte d'un dernier protagoniste en début de roman, un ancillaire (qui accompagne un peu trop commodément Brecq) donne lieu à de scènes savoureuses avec Zéiat. Il permet également d'élargir la complexité des IA qui possèdent une bonne dose d'humour caustique.

Pour conclure, la forme m'est toujours aussi pénible surtout à l'entame du roman. Ceci dit, le fond prend de l'envergure, malgré une absence d'originalité. La filiation avec les auteurs Banks, Reynolds… est apparente sans qu'il s'agisse d'un outrageux plagiat. Enfin, la trame, le rythme, les révélations apportent leurs lots de satisfactions. Nous ne disposons pas d'un chef d'oeuvre comme pourrait le laisser entendre le déferlement de prix, mais d'un honorable cycle (en construction) de SF.
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Pour une critique plus complète avec des petits extraits ou exemple, visitez là sur mon blog.

Brecq est l’hôte ancillaire du Justice de Toren, le vaisseau de guerre détruit par la Maître du Radch, il y a vingt ans. Dans la Justice de l’Ancillaire, il/elle déclencha une guerre civile au sein de l’Empire entre les deux factions d’Anaandeer Mianaaï, littéralement.

Dans L’Épée de l’Ancillaire, Brecq/Justice de Toren fut envoyé par une Anaander dans le système Athoek afin de le protéger de l’autre Mianaaï. Le conflit s’est étendu et provoque la plus grande confusion dans l’Empire. La station et la planète sous la protection de Brecq s’engagent dans des frictions partisanes. Les tensions sont à leur comble quand le Justice de Toren, capitaine de flotte est victime d’une tentative de meurtre.

L’action de La Miséricorde de l’Ancillaire commence la semaine suivant le sauvetage de Brecq, la fin apparente du conflit sur la station d’Athoek et l’arrestation de complices sur la planète ainsi que les révélations de la nature IA du capitaine de flotte devant son équipage humain.

Commençons par les choses fâcheuses…

Non seulement nous avons un style de narration peu courant, une explication des comportements basiques des protagonistes au cas où nous n’aurions pas compris et une traduction pour le moins acrobatique.

Mes reproches les plus mordants quant aux textes d’Ann Leckie s’axaient sur un rythme fluctuant et sur le choix de traduction. Dans La Miséricorde de l’Ancillaire, la prose vient compléter le podium. Le lecteur devra se familiariser avec une multitude de phrases sans sujet ni verbe, à la musique hachée. Nous avons parfois la sensation de lignes de programme informatique s’affichant sur un écran — ce qui est judicieux quand un protagoniste lit les interventions d’une IA, mais dont je doute du bien-fondé pour les autres occurrences. Les dialogues entre personnages manquent cruellement de fluidité, souvent entre deux phrases, l’auteur nous renseigne sur les motivations, les émotions, l’historique des liens entre les intervenants ou l’histoire du Radch. Nous parvenons à perdre le fil du dialogue tant le délayage est important (et les échanges « percutants » – ironie).

La traduction, elle, n’a pas varié d’un iota. La lecture est toujours aussi pénible avant de s’habituer à ces fautes d’accords et de genre volontaires. Le cerveau identifie des erreurs à la pelle, mais elles n’en sont pas.

En revanche, j’ai noté une amélioration au niveau du rythme — à moins que je m’y sois familiarisée après deux romans. Il est certes assez langoureux sur le premier tiers, puis s’accélère progressivement. Il y a même des scènes d’action ! Mais, ce n’est pas une réelle surprise, car nous étions restés auparavant avec tant de trames et d’éléments à conclure.

J’éviterai de faire durer le suspens : Ann Leckie ne répond pas à tout, et quand cela est le cas, pas forcément de la façon la plus idoine. Cependant, j’ai bien apprécié nombres de ses propositions et ouvertures. A ce point, j’hésite à dévoiler non pas l’importance et le contenu des révélations finales, mais à lister celles qui connaissent un épilogue.

Première chose, il n’y a pas à mon sens de Deus Ex Machina. Les conclusions aux événements se sont construites tout au long du récit et même des livres précédents. Rien n’est réglé définitivement au niveau du Radch (nous nous en doutions, vu l’étendue de l’Empire et la complexité de Annaander Mianaaï) ni des Presgers, Ann Leckie laisse de nombreuses ouvertures pour de futurs romans et nouvelles.

La Miséricorde de l’Ancillaire — à l’image de la trilogie du Radch — s’articule de manière originale, car c’est sans doute dans ce tome où le développement de l’Empire est le plus soigné et recherché. Ainsi, les Presgers apparaissent-ils plus puissants, redoutables et exotiques. L’ambassadeur Zéiat se présente comme leur interface, son attitude surprenante et amusante renseigne le lecteur à la fois sur la supériorité des aliens et sur les différences civilisationnelles. Ce personnage attachant, tout de blanc vêtu, n’a rien d’humain et s’apparente fortement au Paidhi de Cherryh, du cycle The Foreigner. Son arrivée en début de roman permet d’inclure une dose d’humour absente jusqu’alors dans la trilogie.

Le mystère autour de la porte Fantôme est levé plutôt habilement. Le sort des personnages s’articule avec plus ou moins de bonheur (ou de facilité dans le cas de Queter…). J’avais beaucoup d’attentes suite à la révélation de la nature de Brecq devant son équipage, et d’autres êtres humains ou non. Ann Leckie sans être originale ne m’a pas déçue. Le roman possède une dimension plus intimiste que les tomes précédents, et explore enfin la psychée de l’IA Justice de Toren et des IA en général. Les interactions sont enfin satisfaisantes à ce niveau. De nombreux parallèles avec Banks sont naturels et évidents, tant Leckie semble s’être inspirée de l’auteur britannique.

La découverte d’un dernier protagoniste en début de roman, un ancillaire (qui accompagne un peu trop commodément Brecq) donne lieu à de scènes savoureuses avec Zéiat. Il permet également d’élargir la complexité des IA qui possèdent une bonne dose d’humour caustique.

Pour conclure, la forme m’est toujours aussi pénible surtout à l’entame du roman. Ceci dit, le fond prend de l’envergure, malgré une absence d’originalité. La filiation avec les auteurs Banks, Reynolds… est apparente sans qu’il s’agisse d’un outrageux plagiat. Enfin, la trame, le rythme, les révélations apportent leurs lots de satisfactions. Nous ne disposons pas d’un chef d’œuvre comme pourrait le laisser entendre le déferlement de prix, mais d’un honorable cycle (en construction) de SF.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Miséricorde, c'est enfin fini…

Si le tome 2 constituait une nette amélioration par rapport au tome 1, ce tome 3, en revanche, en concentre les pires défauts : plat, terriblement long à décoller (il faut attendre les 100-150 dernières pages pour avoir quelque chose d'intéressant), ajoutant un personnage loufoque à l'obsession de l'auteure pour le thé dans le registre « je casse complètement la moindre scène potentiellement intéressante ou significative », doté d'une fin prévisible et basée sur un énorme Deus ex Machina, ce livre n'est en rien la « brillante » conclusion vantée par l'éditeur.

J'ajoute que sur la forme, outre les choix de traduction très particuliers qui ne changent pas, une relecture je-m'en-foutiste fait que la lecture de ce roman tient plus du calvaire que d'autre chose.

Vous trouverez la version complète de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Et voilà une trilogie de terminée. Ça a commencé très fort avec le premier tome mais j'avoue que mon intérêt a un peu vacillé pendant la lecture des deux tomes suivants.

S'il se passe plus de choses dans ce dernier tome par rapport au deuxième, il n'en reste pas moins que le rythme est toujours assez inégal. Certaines parties sont passionnantes bien sûr, mais d'autres ont vite fait de paraître un peu longuettes.

En toute objectivité, je pense que c'est en grande partie dû à ma volonté d'enchaîner les trois tomes sans interruption. Bien que les romans soient assez courts, ça reste quand même une lecture assez dense qui ne se prête pas tellement au binge reading. Peut-être que ça a un peu entaché mon impression globale.

Au-delà des histoires de rythme, j'ai beaucoup été embêté par le fait que les enjeux paraissaient énormes dans le premier tome, que la fin du second tome annonçait des menaces supplémentaires, mais qu'au final on a l'impression pendant la lecture que le scope de l'intrigue s'est vraiment réduit pendant la trilogie et qu'on n'aura pas de vraie résolution…

Et puis viennent les deux derniers chapitres. Et par une pirouette assez magistrale (d'après moi), l'autrice parvient à proposer une résolution inventive qui m'a énormément plu. Est-ce qu'absolument tout est résolu ? Loin de là. Est-ce que la fin est quand même satisfaisante ? Absolument !

La série se finit sur une situation qui laisse entendre qu'il y a encore énormément de choses à faire et à découvrir dans cet univers, et ça donne vraiment envie !

Bon et quelques infos plus générales en vrac : j'aime toujours autant les personnages, les traducteurs sont des personnages géniaux (sans contexte c'est bizarre mais peu importe), mais je n'en peux plus d'entendre parler de thé toutes les trois pages ! Sinon les thématiques sont toujours aussi intéressantes puisqu'on parle toujours de colonisation, on parle de privilège et même un peu d'addiction.

Au final, cette série n'est vraiment pas un coup de coeur pour moi mais il y a trop de choses intéressantes dedans pour passer complètement à côté je pense. Je ne recommande simplement pas forcément d'essayer de lire la série d'une traite, ça peut être un brin contre-productif.
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En Résumé :J'ai passé un sympathique moment de lecture avec le troisième et dernier tome de ce cycle. Les intrigues misent en place gagnent en profondeur et légèrement en intensité et l'ensemble des réponses soulevées trouvent une fin intéressante, même si de nombreux point restent ouverts. L'auteur considère ainsi que le voyage a plus d'importance et qu'il est impossible d'offrir toutes les réponses, laissant le lecteur se faire son propre avis, ce qui pourrait en déranger certains. L'univers mis en place continu à se développer, à se densifier et même s'il ne révolutionne en rien le genre il s'avère solide et surtout met en avant l'humain. Car oui la grande force du récit vient ainsi de ses personnages, de leurs diversités, chacun d'entre eux s'avérant unique dans ses envies, ses évolutions, ses doutes, offrant ainsi une vraie profondeur à chaque protagoniste. Je regretterai juste peut-être certaines évolutions de relations trop analytiques et un peu longue mais franchement rien de gênant. Les questions soulevés par l'auteur se révèlent intéressante, tournant principalement sur l'identité, la notion de personne. Je noterai par contre aussi certaines facilités ou simplicités ainsi quelques répétitions, mais pour moi le principal soucis vient du travail d'édition et de la traduction. En effet elle rend la lecture hachée et il m'est difficile de conseiller ce livre, alors que je l'ai trouvé très sympathique, sauf si vous le lisez en VO.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Médic, je comprends bien que la précédente capitaine de flotte vous manque, elle me manque aussi, mais ce n'est vraiment pas la faute de celle-ci. Elle fait même des efforts pour faire pousser une nouvelle jambe pour vous.
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Ce flot de données, que vaisseau ma fournissait chaque fois que j'en faisais la demande - l'environnement physique de Vaisseau, le statut médical, les émotions de toute une chacune dans l'équipage, leurs instants d'intimités - était, perversement, à la fois réconfort et douleur. Sans doute l'était-il également pour Vaisseau, qui n'avait que moi pour le recevoir et non ses ancillaires, plus maintenant.
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Quelqu'une capable d'être capitaine était, on pouvait le présumer, une personne, pas un ustensile. Ne devais pas redouter que sa constructeur et propriétaire modifie ses pensées afin qu'ils se conforment aux souhaits de cette dernière.
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Luxury always comes at someone else’s expense. One of the many advantages of civilization is that one doesn’t generally have to see that, if one doesn’t wish. You’re free to enjoy its benefits without troubling your conscience.
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Elle a pris sa respiration en frémissant, puis s'est écriée: "Comment est-que ça peut arriver? Comment peut-il y avoir le moindre profit? Elle se raconte, vous savez, que tout ça sert au bout du compte le profit de l'humanité, que tout le monde a sa place, sa part dans le plan, et que certains individus doivent parfois souffrir, simplement, pour le bien commun. Mais c'est facile de se raconter ça, non, quand on n'est jamais celle qui se trouve du mauvais côté du bâton? Pourquoi faut'il que ce soit nous?"
Je n'ai pas répondu. La question était ancienne, et Tisarwat connaissait aussi bien qu moi ses diverses réponses conventionnelles.
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Vidéo de Ann Leckie
Many fantasy and science fiction series feature characters who are not humans from our world—whether they're aliens, faeries, or simply humans who live in a world created just for the book. On this panel, several authors discuss the process of building a new culture from scratch, building on real-world inspiration and making fictional cultures both authentically alien and relatable to readers.
Featuring Ann Leckie, Suyi Davies Okungbowa, Essa Hansen, and Davinia Evans
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