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EAN : 9782213678672
312 pages
Fayard (02/04/2014)
3.42/5   146 notes
Résumé :


Comment survivre à une rupture amoureuse ? Comment s’insérer dans une société qui, clairement, n’attend pas les bras ouverts un bac + 5 de sémiologie? En adoptant une technique de survie simple : la débrouille.

Avec un journal de bord hilarant, Titiou Lecoq livre la cruelle réalité de toute une génération, pour qui la vie moderne est jalonnée d’obstacles, dont le premier consiste à sortir de son lit le matin. Se dessine le quotidien d... >Voir plus
Que lire après Sans télé, on ressent davantage le froid : Chroniques de la débrouilleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
3,42

sur 146 notes
Alors Titiou Lecoq, connaissais pas.
Cependant, on peut tout ignorer d'une personne et nourrir tristement à son égard un certain a priori frôlant dangereusement la moche réserve pré-lecture.
D'autant plus qu'il était fièrement notifié en couv' qu'elle avait précédemment déjà commis Les morues. M'ouais, comme un début d'entame à reculons semblait vouloir s'enraciner durablement.
Le fait qu'elle se soit librement inspirée de son blog n'était pas fait pour me rassurer. J'imaginais facilement devoir me gaver du triptyque magique fringues/mecs/kilos, tiercé pas forcément dans l'ordre mais forcément rébarbatif.
Mais comme je suis un garçon courageux, enfin c'est ce que dit mon petit neveu de 11 ans moyennant un kinder à moitié bouffé et la promesse d'une place de concert futur pour aller moonwalker comme un ouf' lors du prochain passage de Bambi à la capitale - mon dieu, que les enfants sont naïfs -, c'est empli d'un relatif empressement que je me ruais lentement sur ces Chroniques de la Débrouille.

Et là, la très bonne surprise. Forcément, lorsque l'on s'attend au pire, la surprise ne peut être que favorable.
Une écriture actuelle survolant moults sujets aussi sérieux que futiles.
La force de ces chroniques, un style léger emprunt d'un humour féroce saupoudré d'une auto-dérision à tout crin.
Une fois habitué à cette image soûlante d'auteure autoproclamée glandeuse de niveau olympique et s'en gargarisant toutes les dix pages, le constat est là, c'est drôle et ça dépote.
On aimera ou détestera ce style souvent cru. Pour ma part, j'ai dévoré ces chroniques, le sourire vissé aux lèvres, perf' notable au vu de l'entrain initial affiché!

3.5/5

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Honnêtement, c'est sur un coup de blues que j'ai acheté le nouveau roman de Titiou Lecoq. Je voulais me détendre un peu, ne pas me plonger dans un drame libanais (c'est fou ce printemps ce qu'il a pu sortir comme romans se déroulant à Beyrouth!) ni passer un moment dans les tranchées de la guerre 14/18. Plutôt que de continuer à creuser le trou de la sécu à coup de Prozac (non,rassurez-vous, je n'en suis pas encore à ce stade) et comme j'ai encore la chance d'avoir un peu de liquide ( c'était Lecoq ou les Seychelles.... un rapide coup d'oeil sur mes comptes m'ont fait rapidement opter pour la première), j'ai donc succombé à l'achat de cette oeuvre.
Force est de constater que l'effet fut souverain, j'ai passé un très agréable moment en compagnie de Titiou et de ses emmerdes (et quelques amours aussi). Pourtant, rien n'est original là dedans. Une trentenaire, la morve au nez parce qu'elle vient de se faire larguer, nous distille sa vie de débrouille, de coups foireux et de tracas ménagers. On a déjà lu ça cent fois. Nicole de Buron en faisait son beurre dans les années 70/80 (mais qui se souvient d'elle ? ), puis dans la foulée de Bridget Jones, tout le monde s'y est mis avec plutôt moins de bonheur (pour la littérature, pas pour le monde de l'édition qui a flairé le filon). Difficile donc de faire du neuf avec une recette vieille comme une chanson de Cookie Dingler. Et pourtant, j'ai marché. Il faut dire que Madame Lecoq (on ne dit plus mademoiselle...) a de l'abattage ! La plume plus qu'alerte, l'humour en bandoulière, la remarque qui fait mouche dix fois par page, on ne peut pas dire qu'elle ait lésiné sur la drôlerie. Ce qui fait la différence, c'est qu'elle a un vrai regard sur le monde qui l'entoure et des avis bien tranchés sur tout. Elle fonce dans le tas, gratte où ça fait mal, se moque de la bienséance et au final décrit le monde de ce siècle débutant aussi bien qu'un sociologue, l'humour en plus. Dans trente ans, on pourra se pencher sur "Sans télé on ressent davantage le froid" pour étudier ce qu'était une parisienne (un peu branchée je vous l'accorde) aux alentours des années 2010. On s'apercevra alors qu'elle est relativement libre malgré son manque d'argent dû à une conjoncture difficile, qu'elle baise d'abord et qu'elle drague ensuite quand le coït est à la hauteur de ses envies. Qu'elle aime autant les chats que les têtards.... ah oui, le têtard, c'est un bébé, mais n'est ce pas un peu pareil, ils arrivent tous les deux un peu par hasard. Que la maternité ne ressemble nullement à un livre de Mme Pernoud ( on le savait déjà sauf qu'ici le dézingage du soit disant plus beau moment de la vie est une totale réussite ).
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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J'ai beau baigner dans la blogosphère depuis un certain nombre d'années, j'avoue- à part peut-être pour certains blogs cinéma- très mal connaitre les autres blogs, même les plus illustres d'entre eux.

Ainsi, avant de voir la sélection du mois d'avril du livre de poche, je n'avais jamais entendu parler de Titou Lecoq et de son blog Girlsandgeeks.com, un blog qui, depuis 2008, soit trois ans avant moi, croise avec bonheur et un immense succès d'audience, les thèmes de l'Internet, du sexe et des chatons(?).

Par contre, j'avais du vaguement entendu quelques échos de son premier roman remarqué, "Les Morues" (Au Diable Vauvert, 2011) mais je n'avais pas cherché beaucoup plus loin la personnalité et l'activité de son auteur.

Heureusement, ces "chroniques de la débrouille," recueil sur papier des meilleures chroniques de blog, m'ont permis de faire connaissance avec la plume de cette Titiou Lecoq qui, incontestablement, représente le plus symbolique de cette génération ce que les médias s'escriment à appeler génération Y.

La génération Y (venue juste après la mienne) est celle pour qui la vie d'aujourd'hui est jalonnée d'obstacles, qui passe sa vie entre les boulots, les cartons, ses amis précieux et les histoires foireuses et surtout qui s'avère être incapable de survivre sans télé ni ordi. Caustique, drôle, elle décrypte une époque où les régles du jeu (de l'amour, du travail, de la vie à deux, des relations sexuelles) ont changé, par l'impact notamment des nouvelles technologies....suite de la chronique sur le blog...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je n'avais jamais entendu parler de Titiou Lecoq avant de devoir lire « chroniques de la débrouille », dans le cadre d'un jury littéraire. Il faut dire que le bouquin d'une bloggeuse (connue apparemment) qui relate sa petite vie, ce n'est pas le genre de lecture qui me branche spontanément. le trip égocentrique, très peu pour moi… sans compter que le fait d'exhiber sa vie personnelle, même sous une forme romancée, me semble tout à fait indécent. Pourtant, j'ai joué le jeu, curieux de voir si j'allais pouvoir dépasser ma forte réticence initiale à lire ce bouquin. Conclusion ? Non, décidément, je n'aime pas. Bon, je reconnais que ce n'est pas totalement illisible (dans le cas contraire, j'aurais jeté l'éponge…). Mais qu'en retenir ? Des réflexions pseudo philosophiques un peu barbantes, des souvenirs de voyages parfois pathétiques (gerber sur une touriste allemande dans un bus en Grèce ? super, l'anecdote…), des petits moments de la vie quotidienne sans grand relief. Bref, tout cela forme une accumulation de chroniques souvent impudiques ne présentant pas un réel intérêt. En outre, je suis encore à me demander où sont les passages drôles que certains ont remarqué dans le roman (certaines phrases en revanche, qui se voulaient être, je suppose, de l'humour noir, m'ont semblé très limites). La vulgarité, oui, pas de problème, difficile de passer à côté, pas une page sans une ou plusieurs grossièretés… mais l'humour, non franchement, je ne vois pas. Bref, un bouquin bien ancré dans son époque, vite lu, et à vite oublier.
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La première fois que j'ai rencontré Titou Lecoq, c'était avec son premier roman "Les morues", et j'avais beaucoup aimé.
J'ai découvert qu'elle avait un blog, Girls & Geeks, je suis donc allée lire son blog, et non seulement j'ai beaucoup aimé mais je me suis payée une bonne tranche de rire et depuis je le suis régulièrement.
Et puis elle a écrit des articles pour Slate, pour d'autres journaux, et c'est toujours avec plaisir que je lis ses articles.
(Je vous épargne le passage "Je suis allée voir Titiou Lecoq en dédicace au Salon du Livre de Paris", parce que le but premier de cet article n'est pas de vous raconter ma vie trépidante et people).
J'aime son style, elle a une belle plume et de l'humour, aussi quand j'ai appris qu'elle sortait en livre une adaptation de son blog, je me suis dit que la lecture serait truculente.
J'ai un peu attendu pour le lire, mais je confirme d'ores et déjà que la lecture fut truculente (Comprendre : j'ai éclaté de rire dans le RER au cours de ma lecture. Plusieurs fois.).

Titiou Lecoq avait commencé son blog suite à une rupture amoureuse, l'amorce du livre est donc la même.
J'aime particulièrement sa comparaison de la rupture amoureuse à une maladie : "Une rupture amoureuse, ça s'apparente à une maladie auto-immune. Vous vous trouvez à lutter contre un élément qui était naturellement constitutif de votre vie - le couple.".
Certes, le récit pourrait se résumer en "mes ami(e)s, mes amours, mes galères, mes emmerdes", mais ça va un peu plus loin que ça.
Parce qu'il y a toujours de l'humour, parce que sous le ton léger se cache aussi de la gravité et des vraies questions de fond, parce qu'il y a aussi des réflexions de fond derrière les problèmes de la vie quotidienne, parce qu'il y a toujours un très beau style qui fait de cette suite de récits quelque chose de mieux et de moins banal qu'un simple récit de vie personnelle d'une trentenaire qui choisit de quitter le confort de son CDD pour se lancer dans ce qui lui tient à coeur : le journalisme et surtout écrire un roman et être publié.
Le rêver, le dire, c'est facile, le faire beaucoup moins.
Titiou Lecoq ne s'impose pas de barrières, elle parle d'argent comme elle parle de porno, de boulot comme de sexe, c'est un fourre-tout sous forme de journal intime romancé mais ça nous parle forcément à un moment ou à un autre.
Je ne la remercierai d'ailleurs jamais assez d'avoir désacralisé l'accouchement (ah l'épisode du foie de veau !), déjà qu'avant cela ne me faisait pas du tout fantasmer (plus beau jour de ta vie, mais oui bien sûr, et la marmotte ...) mais après avoir lu le récit de son accouchement ça a achevé de me convaincre que c'était bel et bien l'enfer quasiment du début à la fin : "La seule révélation que vous avez, c'est que l'inventeur de la péridurale devrait être béatifié.".
Si j'ai relu avec plaisir quelques-unes des chroniques présentes sur son blog, j'en ai aussi découvert d'autres, et c'est là aussi l'un des avantages du livre : ce qui n'a pas été raconté sur le blog s'y trouve.
C'est parfois grinçant et c'est aussi ça que j'aime chez Titiou Lecoq, elle ne s'épargne pas et a toujours une bonne pelle d'auto-dérision à portée de main dans ses récits.
Pas toujours évident de prendre un tel recul en s'inspirant de son vécu pour écrire, elle y arrive en tout cas très bien.
Je comprends que cela ne plaira pas forcément à tout le monde, mais il n'y a pas à tourner autour du pot, Titiou Lecoq sait parfaitement mettre en mots la vie actuelle des trentenaires Parisiennes, un peu branchées quand même.

"Sans télé, on ressent davantage le froid" est un roman décapant signé de la plume non moins décapante de Titiou Lecoq qui garantit de passer un bon moment de lecture à suivre les chroniques plus ou moins heureuses de cette jeune auteur qui jusqu'à présent ne m'a pas déçue.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je sentis que Tikka tentait désespérément d'attirer mon attention. Au bout de dix minutes de miaulements, je finis par me retourner et, au beau milieu de la pièce, qui, à cette heure-là est considérée comme un salon, je vois Tikka tenant une pose de princesse et à ses pattes une souris morte déchiquetée. Je m'engage donc à ne plus jamais dire que mon chat est une grosse molasse uniquement pourvue de poils et d'intestins. Parfois, elle a un sursaut de vie.
Ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'elle a posé son trophée à l'endroit exact où elle avait vomi la veille. Faut-il y voir une manière de se racheter ?
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La lecture des "Morues" m'a enthousiasmée. J'ai donc acheté "Sans la télé, on ressent davantage le froid" avec le conviction que ces 307 pages seraient un bonheur de lecture.
Avec les "Morues", Titiou Lecoq a fait naître des attentes précises dans l'esprit du lecteur, notamment l'exigence d'un regard corrosif et d'une analyse ironique de notre époque. Sur ce point, l'oeuvre tient les promesses de l'auteur. Un(e) trentenaire sur le déclin, flirtant dangereusement avec la quarante, et dont l'esprit critique aurait résisté au formatage académique des trois cycles universitaires s'y retrouvera sans peine. L'identification fonctionne. Comment ne pas se retrouver dans les observations suivantes :
- "Vu l'énergie que j'ai dépensée à rester accrocher à l'Education nationale comme un morpion à un poil de prêtre, j'ai atteindre un âge avancé sans vivre cette infamie : continuer à travailler en été pareillement que le reste de l'année. Normalement, à partir de début juillet, c'était la quille (...). Chez moi, c'est une question d'ordre biologique. Mon organisme est formaté à un rythme dit "scolaire" ;
-"Si vous travaillez à la maison, il se passe un phénomène étrange. Tous les moments que vous passez chez vous sans travailler (y compris la simple soirée télé) deviennent une source de culpabilité. Bosser à la maison, c'est aussi ne plus pouvoir glander tranquille" ;
- "6 mai 2012. Mon mai 81 à moi" : soirée à la Bastille pour fêter l'élection de François Hollande racontée par Titiou à son fils dit "Têtard" : "on était moins dans "changeons la vie" que dans "ça va être moins pire". "Tu comprends, Têtard, on n'était pas blasé et pragmatique comme ta génération. A l'époque, on croyait encore qu'on allait changer le monde, la France, la vie. François Hollande avait incarné cette aspiration, il l'avait portée avec majesté, ampleur, souffle, lyrisme".

Il n'en reste pas moins que cette lecture m'a déçue. Le ton n'est pas en cause, pas plus que le style. Mais le genre ne m'a pas séduite. "Sans la télé, ..." n'est pas un roman. C'est un journal écrit à la première personne et le narrateur est l'auteur. La convention de lecture relève du pacte autobiographique. Il ne s'agit certes pas d'une autobiographie mais d'un journal décapant, ce qui rend sa lecture plus digeste. Toutefois, il me semble que la vie est plus belle quand elle est mise en fiction. J'attendais un roman, j'ai lu un journal. Le style et le fond n'y ont rien fait, le genre ne me procure pas un grand plaisir de lecture. Alors Titiou, je me risque à formuler deux suggestions :
1- next time, un roman, please !
2- il semblerait qu'il faudrait mieux regarder les pieds des professeurs syndiqués : le port de la chaussette sous la sandale n'est pas systématique que lesdits enseignants soient syndiqués à droite ou gauche.
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La lecture des "Morues" m'a enthousiasmée. J'ai donc acheté "Sans la télé, on ressent davantage le froid" avec le conviction que ces 307 pages seraient un bonheur de lecture.
Avec les "Morues", Titiou Lecoq a fait naître des attentes précises dans l'esprit du lecteur, notamment l'exigence d'un regard corrosif et d'une analyse ironique de notre époque. Sur ce point, l'oeuvre tient les promesses de l'auteur. Un(e) trentenaire sur le déclin, flirtant dangereusement avec la quarante, et dont l'esprit critique aurait résisté au formatage académique des trois cycles universitaires s'y retrouvera sans peine. L'identification fonctionne. Comment ne pas se retrouver dans les observations suivantes :
- "Vu l'énergie que j'ai dépensée à rester accrocher à l'Education nationale comme un morpion à un poil de prêtre, j'ai atteindre un âge avancé sans vivre cette infamie : continuer à travailler en été pareillement que le reste de l'année. Normalement, à partir de début juillet, c'était la quille (...). Chez moi, c'est une question d'ordre biologique. Mon organisme est formaté à un rythme dit "scolaire" ;
-"Si vous travaillez à la maison, il se passe un phénomène étrange. Tous les moments que vous passez chez vous sans travailler (y compris la simple soirée télé) deviennent une source de culpabilité. Bosser à la maison, c'est aussi ne plus pouvoir glander tranquille" ;
- "6 mai 2012. Mon mai 81 à moi" : soirée à la Bastille pour fêter l'élection de François Hollande racontée par Titiou à son fils dit "Têtard" : "on était moins dans "changeons la vie" que dans "ça va être moins pire". "Tu comprends, Têtard, on n'était pas blasé et pragmatique comme ta génération. A l'époque, on croyait encore qu'on allait changer le monde, la France, la vie. François Hollande avait incarné cette aspiration, il l'avait portée avec majesté, ampleur, souffle, lyrisme".

Il n'en reste pas moins que cette lecture m'a déçue. Le ton n'est pas en cause, pas plus que le style. Mais le genre ne m'a pas séduite. "Sans la télé, ..." n'est pas un roman. C'est un journal écrit à la première personne et le narrateur est l'auteur. La convention de lecture relève du pacte autobiographique. Il ne s'agit certes pas d'une autobiographie mais d'un journal décapant, ce qui rend sa lecture plus digeste. Toutefois, il me semble que la vie est plus belle quand elle est mise en fiction. J'attendais un roman, j'ai lu un journal. Le style et le fond n'y ont rien fait, le genre ne me procure pas un grand plaisir de lecture. Alors Titiou, je me risque à formuler deux suggestions :
1- next time, un roman, please !
2- il semblerait qu'il faudrait mieux regarder les pieds des professeurs syndiqués : le port de la chaussette sous la sandale n'est pas systématique que lesdits enseignants soient syndiqués à droite ou gauche.
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Si vous travaillez à la maison, il se passe un phénomène étrange. Tous les moments que vous passez chez vous sans travailler (y compris la simple soirée télé) deviennent une source de culpabilité. Bosser à la maison, c'est aussi ne plus pouvoir glander tranquille"
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J’ai connu plusieurs médecins dans ma vie.
Le premier, c’était Guodj, mon pédiatre. Cet homme était tellement merveilleux que ma soeur à 19 ans continuait à aller le voir. Mais, un jour, Guodj a pris sa retraite aux Bahamas grâce à tout l’argent qu’on lui avait généreusement donné pendant vingt ans.
Ensuite, il y a eu Sainte-Luette. Qui avait l’air sympa. Evidemment, on peut s’interroger sur le fait que, dans mon carnet de santé, à la rubrique « Observations », il avait mis « joli brin de fille » ( dans mon carnet de santé, ouais ) ( j’avais 12 ans quand même ).
Quelques années plus tard, j’ai rencontré Killer. Killer venait d’ouvrir son cabinet et, de toute évidence, était payé par des extraterrestres pour éradiquer l’espèce humaine. En prime, Killer avait peur des gens. A ma connaissance, il n’a jamais réussi à faire correctement un seul vaccin, ni un diagnostic.
Comm je déteste aller chez le médecin, j’ai par la suite trouvé une solution fantastique. J’attendais d’être mourante pour me soigner, donc incapable d’aller voir un toubib. J’étais alors abonnée à SOS-médecins.
Et puis, j’ai rencontré Elsa. Elle a su me séduire. Un jour, à genoux, je lui ai fait ma demande officielle. Elle a accepté de devenir mon médecin traitant.
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Videos de Titiou Lecoq (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Titiou Lecoq
Titiou Lecoq vous présente son ouvrage "Une époque en or : les aventures extraordinaires d'une famille ordinaire" aux éditions L'Iconoclaste. Entretien avec Sylvie Hazebroucq.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3045057/titiou-lecoq-une-epoque-en-or-les-aventures-extraordinaires-d-une-famille-ordinaire
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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