AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Takalirsa


Grosse déception pour ce livre-culte... Déjà, c'est sensé être une histoire de racisme or il faut attendre la page 96 (soit quasiment un tiers du roman) pour que soit évoqué « un Noir du nom de Tom Robinson »... On se demande d'ailleurs quel est le lien avec le récit de cette première partie, qui tourne autour du quotidien des deux enfants (en réalité il n'y en a aucun). du coup les premiers chapitres semblent bien longuets, entre le mystérieux voisin (Boo Radley), le chien enragé, Noël chez Tatie et l'incendie de la maison voisine... Certes ces épisodes en apparence anodins ont une vague signification cachée (redorer l'image du père, donner une leçon de courage) mais la succession des menus événements de la petite ville de Maycomb (et ses préjugés) n'est guère palpitante. Quant à l'héroïne, ses airs de garçon manqué qui aime la bagarre, les gros mots et vagabonder avec son grand frère, ne la rendent pas plus attachante que ça.

Les seuls passages intéressants concernent le père, Atticus, l'avocat « ami des nègres ». Parce qu'il assure la défense d'un homme noir dans un litige qui l'oppose à une Blanche, Atticus s'attire, sur lui et ses enfants, la médisance de certains voisins et même de ses proches : il est « la honte de sa famille ». Comme il élève seul ses enfants depuis la mort de sa femme, les reproches remontent à la surface : il éduquerait Scout et Jem « comme des sauvages »... Ces moments-là regorgent d'échanges pertinents entre l'avocat et ses détracteurs, mais aussi entre lui et sa fille qui cherche à comprendre. Malheureusement ces parties sont bien trop ponctuelles et trop brèves... et j'ai fini par abandonner ma lecture à la moitié du livre.
Commenter  J’apprécie          72



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}