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EAN : 9782851811868
357 pages
L'Arche (13/06/1997)
5/5   2 notes
Résumé :
Tous ceux qui se préoccupent de la réalité humaine, écrivains ou sociologues, psychologues ou ethnographes, cherchent le « concret ».

Où se situe ce « concret humain » ? Il se trouve dans la vie quotidienne, dans notre vie quotidienne. Mais la vie quotidienne ne peut être déterminée, dans son caractère concret, que si l’on dispose d’un instrument et d’une méthode.

Dans la ligne du marxisme vivant, cette Critique de la vie quotidienne ap... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lorsqu'Henri Lefebvre publia ce livre en 1961 il apporta un incontestable renouvellement à l'analyse sociologique, loin de la froideur du monde désincarné des statistiques.
Dès le début il proclame son ambition d'à la fois saisir la vie quotidienne dans sa diversité, sa complexité, et dans le même temps de tenter de maintenir une cohérence de son analyse critique.
C'est-à-dire qu'il intègre pleinement les contradictions apparentes de la vie des gens pour à partir de ces contradictions faire émerger une compréhension globale.
Lefebvre ne se complaît alors dans aucun constat désabusé mais propose de nombreuses pistes pour revivifier une vie quotidienne écrasée par le poids du fétichisme de la marchandise et de l'argent. Bien que souvent cité en référence, Lefebvre a eu fort peu de continuateurs dans le monde de la sociologie parasité par les « experts » aux ordres du système.
Mais pour tous ceux qui gardent le projet d'une véritable transformation de notre société, la lecture attentive de ce livre sera du plus grand profit.
On notera qu'à la grande différence de tous ces brillants « spécialistes » qui campent désormais à temps complet sur les médias, un grand nombre des thèses de Lefebvre se vérifient quotidiennement.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une société où chacun - retrouvant la spontanéité de la vie naturelle et l'élan créateur initial - percevrait le monde en artiste, jouirait du sensible avec un œil de peintre, avec une oreille de musicien, avec un langage de poète. L'art, dépassé, se résorberait ainsi dans une quotidienneté métamorphosée par sa fusion avec ce qui restait hors d'elle.
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( Marx), Il conçoit une société où chacun, retrouvant la spontanéité de la vie naturelle et l'élan créateur initial, percevrait le monde en artiste, jouirait du sensible avec un œil de peintre, avec une oreille de musicien, avec un langage de poète. L'art, dépassé, se résorberait ainsi dans une quotidienneté métamorphosée par sa fusion avec ce qui restait hors d'elle.
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Les rêves, avec leur discontinuités, leurs surprenants "suspenses" et leurs absurdités apparentes résument le passage du besoin au désir. Ils refont le chemin de la certitude du besoin à l'incertitude du désir.
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Toute vie humaine est marche ou démarche vers un possible, ouverture ou fermeture des possibles, supputation et option tenant compte des aléas et de l'intervention des "autres".
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Les spécialistes ont tous les droits, sauf celui d'imposer silence à la pensée critique au nom d'une conception du réel qu'ils explicitent rarement et qui ne s'impose en rien.
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Videos de Henri Lefebvre (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Henri Lefebvre
La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer.
« La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." » Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988)
Source : France Culture
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