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Le Cycle des épées tome 2 sur 7
EAN : 9782266041898
281 pages
Pocket (12/02/1993)
3.68/5   128 notes
Résumé :
Imaginez un monde antique et fabuleux, un monde de sortilèges et de joyaux, de crânes et d’épées affûtées. Au coeur de cet univers de légende : la cité de Lankhmar, dont les tours et les ruelles grouillent de brigands et de magiciens. C’est là que se sont rencontrés pour la première fois Fafhrd, barbare des déserts Froids, et le Souricier gris, dont les yeux malicieux luisaient de magie. Ils ne savaient pas encore que leur amitié serait plus longue que mille quêtes ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Et donc nos deux filous amis le grand roux du nord Fafhrd et l'agile bretteur grisâtre Souricier ont perdu leurs dulcinées respectives et se sont vengés grave.
Que vont-ils faire alors de leur vie ? Consulter un coach ? Déprimer ? Ou au contraire hausser les épaules et plonger dans l'action ? C'est ce que raconte ce recueil de nouvelles qui, s'il a été publié en 1970, regroupe des écrits récents (à l'époque) et déjà anciens (ça descend jusqu'en 1939).

Il y a une forme de chronologie dans la succession des nouvelles, mais c'est vraiment ultralight. Il n'y aurait aucun souci à les lire indépendamment ou dans l'ordre de parution. le monde de Nehwon n'est pas bouleversé par les événements racontés, et le caractère des personnages reste fidèle à lui-même. Cependant l'ordre présent organise bien les aventures du passé vers le présent de Fafhrd et du Souricier Gris. Ça a dû demander du travail éditorial.

Ces histoires collent tout à fait à ce que l'on m'en avait dit. de l'épée et du sorcier en veux-tu en voilà, des crapules et des voleurs, des monstres et des démons venus d'autres univers, de l'horreur lovecraftienne (ça je ne m'y attendais pas, ignorant les liens qu'entretenaient Lovecraft et Leiber) et beaucoup d'humour pour se rappeler qu'on est avant tout là pour s'amuser.
Les nouvelles que j'ai préférées sont celles qui relèvent justement de cet humour. Elles se passent toutes dans la ville tentaculaire de Lankhmar, et le plus souvent font intervenir la guilde des Voleurs de la ville. Les dialogues en langage presque aristocratique employé par des filous de première sont jouissifs. Ils sont du même acabit que ceux que l'on retrouve dans certains romans de Jack Vance, comme les Cugel ou Les Baladins de la Planète Géante. On sent aussi l'atmosphère de parodie, de « ce n'est pas sérieux quoi ! », qui émane des récits. J'ai lu des critiques qui disent que cela ressemble à du Pratchett, c'est dire.
Ma nouvelle préférée est la dernière, une pépite loufoque : le Bazar du bizarre (sûrement parce que le nom de mon avatar est écrit en gros ^^).
J'ai moins apprécié les nouvelles qui propulsaient nos héros loin de la ville pour affronter des prêtres noirs ou des monstres. L'absence d'humour a nui à mon intérêt.

Fafrhd et le Souricier Gris ont un côté Pieds Nickelés attachant. Ils sont à coup sûrs courageux, voire téméraires et inconscients, avides, mais ils sont capables d'éprouver peur et terreur – ce ne sont pas des Conan – et il est rare qu'ils profitent de leurs forfaits, à se demander où ils trouvent l'argent pour se payer des bières à la taverne de l'Anguille d'Argent. Mais mine de rien, ils contribuent à l'assainissement de leur monde en envoyant à la déchetterie magique toute sorte de malignités virales ou démoniaques. Sûrement le porte se porte mieux grâce à eux… je crois.

Je vais poursuivre le cycle, évidemment, mais je pense aussi aller jeter un oeil aux récits de Fritz Leiber plus lovecraftiens, comme Ceux des Profondeurs.
Et aussi, il faut que je découvre Pratchett (Ô PAL métastasée, voici de nouvelles offrandes).
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Les compagnes de Fafhrd et du Souricier gris sont décédées, les deux amis errent en évitant la cité de Lankhmar, qui leur rappelle de bien mauvais souvenirs. Leur périple est fait de soirées bien arrosée et de représentantes de la gente féminine à la cuisse légère. Leur pérégrination les emmènera vers des rivages inexplorés, promesses d'aventures et de fabuleux trésors.
Ce deuxième tome est fait d'une succession de nouvelles sans forcément trop de rapport entre elles. Parfois ce n'est ni les propos de Fafhrd ni ceux du Souricier gris mais la nouvelle est racontée par une tierce personne complètement étrangère jusqu'à ce moment du livre. La lecture n'en est plus que déstabilisante. Bien sûr les aventures de ce duo sont passionnantes mais le fait que chaque histoire ne dure qu'une petite vingtaine de pages en morcelle l'intérêt, c'est très difficile de se maintenir à flot. Certaines sont passionnantes d'autres lassent vite, de quoi décourager les amateurs de fantasy qui adore les grandes sagas.
J'étais parti pour lire les sept d'affilée mais je crois que je faire un break. Chaque nouvelle de cette série est comme un carré de chocolat : un ou deux de temps en temps et c'est le bonheur, trop c'est la nausée.
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Le Souricier Gris et Fafhrd ont vécu des grands aventures et le grand amour à Lankhmar. Mais la mort de leurs compagnes respectives les poussera à fuir cette cité et à chercher l'oubli, fut-ce dans la mort.

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Ce tome 2 du Cycle des épées est en réalité composé de plusieurs nouvelles se suivant chronologiquement, se répondant parfois les unes aux autres, mais espacées de temps inconnus.
Impossible d'oublier ou de ne pas voir que Fritz Leiber fut un des précurseurs du genre, un ami d'H. P. Lovecraft et la source d'inspiration de nombreux auteurs qui suivirent (et là, je pense forcément à Pratchett qui en singera même le style).
Il s'agit d'une pièce de fantasy que je ne tenterai pas de qualifier (sword and sorcery ? dark fanasy ? heroïc fantasy ?) pour la seule raison qu'elle ne rentre à mon sens dans aucun moule, mais sera utilisée comme moule...
Des héros amoureux mais veufs, musclés ET intelligents, avec peur et reproches, bandits et égoïstes
Un monde sombre
Une magie maléfique
Des dieux et des cultes parallèles
De la perversion et des travers inavouables
Un peu de complotisme et de coups en douce, d'assassinats et de double jeux
Des Deux Ex Machina donnant à l'oeuvre une odeur de fresque épique
Des situations cocasses, à la limite du vau de ville
Un style littéraire hautement descriptif mais aux dialogues très vivants et aux pointes d'humour très appréciables
Des horreurs cosmiques dépassant l'entendement
Des citées englouties
Une critique du mercantilisme et de la consommation effrénée
...
Bref, c'est un mélange savamment orchestré de tout ce que la littérature de l'imaginaire peut nous apporter. Et c'est sans nul doute l'inspiration de beaucoup de ce qui suivra, y compris ces jeux à dés bizarroïdes nés dans les années 80 ^^.

Enfin, et puisque ces lectures se lient parfaitement entre elles, je dirai que les fans d'Howard et de Lovecraft trouveront des similitudes plaisantes ; et j'ajouterai que les fans de Pratchett y retrouveront des situations qui leur sembleront connues et qui ne sont donc pas sorties tout droit de son imagination mais de la parodie ou bien un brillant hommage (boutique surgissant d'un monde parallèle ; objet doté de pattes ; etc.).
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Un deuxième tome avec dix nouvelles sur la suite des aventures de Fahrd et du souricier gris après avoir quitté Lankhmar suite au drame qu'ils ont vécus.
J'ai aimé suivre leurs nouvelles aventures , ça se lit bien, c'est divertissant et les deux compères sont attachants mais il m'a manqué quelque chose. Je crois que j'avais aimé découvrir les deux civilisations d'où viennent Fahrd et le souricier et là ce n'est pas le cas car ils ne se posent pas vraiment, ils vivent quelques péripéties mais éloignés de la civilisation, sauf lorsqu'ils sont à Lankhmar. Les récits sont différents mais il y a pas mal de situations semblables ( l'auteur doit aimé les tours d'ailleurs) et au final il y a peu de tensions. Pour autant je continue la série car je l'aime bien mais j'espère que ça se renouvelle un peu ( déjà dans ce tome il y a deux nouveaux personnages donc c'est positif).
Challenge Bragelonne
Challenge Mauvais genre
Challenge séries
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Épées et Mort se compose de 10 récits plus ou moins indépendants.

La première nouvelle, L'Eternel Retour, voit Fafhrd et le Souricier Gris quitter définitivement Lankhmar, suite aux événements tragiques qu'ils y ont vécu. Ils partent alors à l'aventure, non sans croiser deux personnages bizarres, Sheelba au Visage Sans Yeux et Nigauble des Sept Yeux, qui prophétisent chacun leur retour dans la Cité des Quarante Mille Fumées. Et bien entendu, après avoir fait une bonne partie du tour du monde de Nehwon, les deux héros retournent en ville…

Dans la seconde histoire, Les Joyaux dans la Forêt, ils poursuivent un trésor. Un mage fou a en effet déposé de grandes richesses sans protection dans une tour perdue. Mais le fait qu'il ait communiqué largement sur ses trésors est assez étrange. Une sympathique histoire avec des pièges atypiques.

Dans La Maison des Voleurs, les deux compères retournent dans ces lieux maudits, ayant été escroqués par un des bandits. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur les sous-sols de ce bâtiment décidément à éviter !

Sur le Rivage Désolé, les deux hommes font face à leur destin, emmenés là par une malédiction, un piège maléfique qui tente de les broyer.

La Tour qui Hurle attire les voleurs, et les utilise comme pitance pour tenir des monstres à distance. Une courte nouvelle qui flirte avec l'horreur.

L'Île Naufragée nous emmène en bateau, tandis que Fafhrd pêche un poisson ayant avalé une bague. Pillards, drakkars, cité engloutie sont au programme de ce récit mouvementé sur des mers plus ou moins ignorées…

Les Sept Prêtres Noirs n'aiment pas que l'on dérange leurs idoles, comme Fafhrd et le Souricier vont s'en rendre compte dans cette poursuite en rase campagne.

Les Serres de la Nuit lancent les deux compères sur les traces de voleurs aériens bien particuliers, qui terrorisent les dames de Lankhmar.

Dans le Prix de l'Oubli, les deux voleurs s'emparent d'une maison ! Un petit pavillon de chasse, qu'ils ont la bêtise de transporter jusqu'au lieu où leurs amours ont décédé. Il leur faudra se lancer chacun dans une quête désespérée sous les ordres de leur magicien mentor pour essayer de retrouver la sérénité.

Et enfin, la visite du Bazar du Bizarre va se révéler bien plus dangereuse qu'attendue, au point cette fois de faire collaborer Sheelba au Visage Sans Yeux et Nigauble des Sept Yeux, et de donner des objets magiques à Fafhrd pour qu'il accomplisse une mission impliquant… le multiverse ?

Recueil de nouvelles forcément inégales, en intérêt et en longueur, on peut cependant noter qu'Épées et Mort n'en comporte pas de ratée. Des récits de fantasy tragi-comiques, où les deux voleurs roublards sont souvent manipulés ou soumis au bon vouloir de forces supérieures, ce qui entame rarement leur moral et jamais leur camaraderie. Un bon moment de lecture.

Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Rien n'y fit et les attaques continuèrent. Avec sa légendaire faculté d'adaptation, Lankhmar parvint à s’accommoder peu ou prou de ce siège aérien. Lançant une mode née de leur angoisse, les grandes dames se protégèrent le visage en portant une cage à oiseau en guise de voilette. Des plaisantins ne ratèrent pas l'occasion de gloser sur un monde soudain à l'envers où les oiseaux volaient en liberté tandis que les femmes étaient en cage.
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Il rengaina son épée et se tourna vers le colporteur en soulevant un sourcil d’un air revêche, ce qui voulait dire – ce qui clamait – très clairement :
— Est-ce là tout ce que tu as à offrir ? Ces saletés constitueraient-elles donc ton excuse pour profaner la Place Sombre avec cette lumière ?
En réalité, le Souricier était puissamment intéressé par tous les objets – jusqu’au moindre – qu’il avait entrevus.
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Sais-tu, idiot insensé, reprit la voix venant de la forme noire, que les dieux ne cessent pas d’exister sous prétexte qu’ils sont reniés par de faux prêtres, et qu’ils ne s’enfuient pas lorsqu’ils sont maudits par un faux dieu présomptueux. Bien que les prêtres et les fidèles partent, eux ils s’attardent.
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ils désirent réduire tous leurs clients en esclavage, qu’ils deviennent soumis et faciles à suggestionner, pour n’être aptes qu’à une seule chose : rester bouche bée devant la camelote offerte par les Dévorantes et l’acheter.
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Comme beaucoup d’autres thaumaturges, Ningauble n’hésitait jamais à donner des charmes inopérants, non pas nécessairement pour tricher, mais simplement pour remonter le moral.
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