L’oblique. Le dévié. Le détour. La ruse. Ce sont des mots de ce genre qu’emploie Georges Perec dès qu’il parle de sa mémoire ou de ses écrits autobiographiques. Impossible pour lui de prendre la grande route des récits classiques, de commencer par un rassurant « Je suis né ». Mais impossible aussi de ne pas prendre la route, tout de même, vers l’origine. Ce sera par de multiples chemins de traverses. Tout un réseau, un labyrinthe d’au... >Voir plus
Philippe Lejeune démonte ici les stratégies complexes de l'écriture de W et ses enjeux, ceux de l'indicible du deuil, de la vie en miettes qui dès lors ruine d'emblée l'entreprise autobiographique ; mais en mettant à jour ses mécanismes, il parvient à conserver, intacte, l'émotion et l'humanité de ce récit au sens propre inouï. Indispensable pour le lecteur perecquien et absolument passionnant .
Refus de tout travail d'écriture pour embellir ou faire vibrer le souvenir. Présence envahissante d'un narrateur hypercritique, qui traque l'erreur, l'inexactitude, l'affabulation
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.