Deuxième lecture de ce livre que j'avais lu il y a déjà 10 ans.
Un livre très agréable à lire,une écriture fluide, un langage simple, accessible à tous.L'histoire du voyage autour du monde d'un psychiatre qui essaye de trouver des réponses à la question : qu'est-ce que le bonheur ?
Les réponses sont déclinées en 23 leçons, simple retour vers l'essentiel.Un livre qui fait du bien.
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Un roman qui donne le sourire tout au long de sa lecture, un moment de bonheur bienvenu pour faire oublier l'hiver ! Oh c'est fini me suis-je exclamée à la dernière page, presque déçue de ne pas rester plus longtemps en compagnie de cet Hector.
Conte philosophique raconté sous une forme quasi enfantine (un peu lassante à mi-parcours j'avoue), mais tellement de vérités transmises par ce biais.
La conclusion : cinq familles de bonheur , deux familles de bonheur excité, deux familles de bonheur calme.
" Bonheur excité :1/ la joie, faire la fête, partir en voyage...;
2/ travailler à quelque chose que l'on aime, vouloir atteindre un but.
Bonheur calme : 1/ se sentir content tout simplement et juste vouloir que ça dure
2/ manière de voir les choses, supporter et garder ta sérénité.
Et la cinquième famille? C'est le bonheur avec les autres, l'amitié, l'amour partagé, faire attention au bonheur et au malheur des autres, se sentir utile aux autres." A méditer.
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Hector est psychiatre et soigne des gens avec de vraies maladies ou qui ont connu de grands malheurs. Mais il soigne aussi des gens qui ont beaucoup de choses, une famille, des enfants, des amis mais qui sont pourtant malheureux. Hector ne sait pas comment faire pour rendre ces gens heureux, ce qui ne le rend pas très content de lui. Alors, Hector décide de parcourir le monde à la recherche de la recette du bonheur.
Un formidable conte initiatique à la recherche du bonheur qui est souvent bien plus près de soi que l'on ne le pense.
Un seul regret, cette manière de prendre le lecteur pour enfant...
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Ce livre manque un peu de courage, je pense. le parti pris de parler comme un "enfant" (ou de nous parler comme à des enfants) est un subterfuge trop facile permettant de faire passer l'une ou l'autre idées bien senties, qui sont des critiques voilées contre certaines "institutions" dans le domaine de la psychiatrie (Je passe outre les critiques pas vraiment voilées sur la drogue et les réseaux, les dictatures et l'appui des nations civilisées...). Ni vu ni connu... Je l'ai dit mais je le dis pas, hein hein. (Personnellement j'adore les critiques contre les institutions, elles me font au minimum sourire.)
Je ne vois pas très bien à qui s'adresse le livre, pas à moi en tout cas. En tant que spécialiste de la question et lecteur de pas mal d'ouvrages divers sur la question du Bonheur, je n'ai rien appris. Et l'historiette du héros m'a peu passionnée.
Mais étrangement, je ne peux pas descendre ce livre en flèche, car il se tient, oui, étrangement. Je ne sais trop dire pourquoi. Parce qu'il est presque impossible de parler de manière totalement pompeuse et grandiloquente d'un sujet pareil, qu'il est peut-être temps aussi de parler à l'enfant en nous ? Je ne sais pas. Je suis assez persuadé aussi que ce livre peut toucher beaucoup de monde. Mais il peut aussi tellement rebuter...
Le lire est très rapide, donc ce n'est au final pas une grande perte et puis sait-on jamais ferez-vous partie de ces personnes qui seront interpellées... Je vais mettre trois étoiles par sympathie pour elles.
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Leçon n.1 : Un bon moyen de gâcher son bonheur, c'est de faire des comparaisons.
Leçon n.2 : Le bonheur arrive souvent par surprise.
Leçon n.3 : Beaucoup de gens voient leur bonheur seulement dans le futur.
Leçon n.4 : Beaucoup de gens pensent que le bonheur, c'est d'être plus riche et plus important.
Leçon n.5 : Le bonheur, parfois, c'est de ne pas comprendre.
Leçon n.6 : Le bonheur, c'est une bonne marche au milieu de belles montagnes inconnues.
Leçon n.7 : L'erreur, c'est de croire que le bonheur est le but.
Leçon n.8 : Le bonheur, c'est d'être avec les gens qu'on aime
Leçon n.8 bis : Le malheur, c'est d'être séparé de ceux qu'on aime.
Leçon n.9 : Le bonheur, c'est que sa famille ne manque de rien.
Leçon n.10 : Le bonheur c'est d'avoir une occupation qu'on aime.
Leçon n.11 : Le bonheur c'est d'avoir une maison et un jardin.
Leçon n.12 : Le bonheur, c'est plus difficile dans un pays dirigé par de mauvaises personnes.
Leçon n.13 : Le bonheur, c'est de se sentir utile aux autres.
Leçon n.14 : Le bonheur, c'est d'être aimé pour ce que l'on est
Remarque : on est plus gentil avec un enfant qui sourit.
Leçon n.15 : Le bonheur, c'est de se sentir complètement vivant
leçon n.16 : le bonheur, c'est de penser au bonheur de ceux qu'on aime
leçon n.17 : le bonheur, c'est de faire la fête.
leçon n.18 : le bonheur, ce serait de pouvoir aimer plusieurs femmes en même temps.
leçon n. 19 : le soleil et la mer, c'est le bonheur pour tout le monde.
Ensuite, il connaissait bien les médicaments. En psychiatrie, c'est assez simple parce qu'il n'y a que quatre grandes sortes de médicaments à prescrire : les pilules à prendre quand on est trop triste - les antidépresseurs - les pilules à prendre quand on a trop peur - les anxiolytiques - les pilules à prendre quand on a des pensées vraiment trop bizarres ou qu'on entend des voix - les neuroleptiques - et puis les pilules pour éviter les hauts et les bas trop haut ou trop bas - les régulateurs d'humeur. »
P 126 : « Ce n'était pas parce qu'il avait fait avec Ying Li ce que font les gens amoureux et que ça avait été très fort, parce que Hector avait quand même assez d'expérience pour que ce genre d'évènement, ça ne suffise pas à le rendre amoureux. Non, il se souvenait du moment où il était vraiment tombé amoureux de Ying Li. Vous l'avez peut être compris plus vite que lui, parce que les psychiatres, en amour, ils ne sont pas forcément plus intelligents que les autres. C'était quand Ying Li était sortie de la salle de bains toute contente, et puis qu'elle était devenue triste tout d'un coup quand elle avait compris qu'Hector venait de comprendre. C'était quand ils avaient dîné ensemble et qu'Hector l'avait sentie toute intimidée. C'était quand elle avait pleuré dans ses bras. C'était à chaque fois qu'elle avait été émue avec lui. Hector, il était tombé amoureux des émotions de Ying Li, et ça, c'était très très profond. »
Bon, dit le professeur, eh bien je pense que vous devez être assez heureux, hein ? hein ? Parce que j'ai un collège qui a montré que la somme de ces trois écarts - entre ce qu'on a et ce qu'on aimerait avoir, entre ce qu'on a aujourd'hui et le mieux de ce qu'on a eu dans le passé, et entre ce qu'on a et ce que les autres ont -, et bien cet écart moyen, c'est très lié au bonheur. Plus il est petit, plus on est heureux.
Hector lui demanda s'il avait des choses intéressantes à dire sur le bonheur
Le vieux moine dit : " La première grande erreur, c'est de croire que le bonheur c'est le but " .
Faites très attention, quand des gens annoncent qu'ils vont faire le paradis sur Terre, c'est presque toujours l'enfer qu'ils apportent.
https://www.laprocure.com/product/1072341/andre-christophe-consolations-celles-que-l-on-recoit-et-celles-que-l-on-donne
Consolations : celles que l'on reçoit et celles que l'on donne
Christophe André
Éditions l'Iconoclaste
« On connait depuis de nombreuses années maintenant Christophe André, qui avec François Lelord, qui avec Boris Cyrulnik, s'associent pour nous offrir de très bons livres sur le développement personnel. Eh bien, les éditions l'Iconoclaste qui l'édite, qui édite beaucoup de livres de méditation, a eu l'excellente idée de faire du dernier livre qu'il avait publié, Consolations, un beau livre... »
Bertrand Deschamps, libraire à La Procure de Paris
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