On doit à Sigmund Freud cette réflexion:" Au cours des siècles, la science a infligé deux blessures à l'amour-propre de l'humanité: la première, lorsqu'elle a montré que la Terre n'est pas le centre de l'univers, mais un point minuscule dans un système de mondes d'une magnitude à peine concevable; et la seconde, quand la biologie a dérobé à l'homme le privilège d'avoir fait l'objet d'une création particulière et a mis en évidence son appartenance au monde animal."
L'identification du dernier ancêtre commun permet de reconstituer le commencement de notre histoire. C'est un changement de paradigme et non la perte d'un paradis, puisque nous avons enfin retrouvé nos frères prodigues de l'évolution, les chimpanzés et les bonobos.