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EAN : 9782809811384
500 pages
L'Archipel (19/06/2013)
3.37/5   47 notes
Résumé :
Marianne, Iris, Eva et Clémency sont les filles du métallier Joshua Maclise et de sa femme Lilian qui est invalide. Durant les tumultueuses années précédant la Première Guerre mondiale, chaque soeur se demande ce que sera son avenir.
La passionnée et timide Marianne tombe amoureuse d'un homme d'affaires, Arthur Leighton. La belle et vaine Iris s'attend à faire un bon mariage, mais ses rêves n'aboutissent pas, elle suit alors une formation d';infirmière. La vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Globalement, il s'agit d'un livre que j'ai apprécié car on y retrouve tous les éléments que j'aime : l'histoire d'une famille, un contexte historique, des éléments romantiques, des voyages. En effet, en situant son roman au début du 20e siècle (de 1910 à 1917), Judith Lennox parvient à nous faire découvrir une société en pleines mutations : lutte pour les droits de la femme, pauvreté de la classe ouvrière, émancipation de la femme, lutte pour les droits des ouvriers (syndicats), transformation industrielle. Sans oublier l'élément le plus marquant de ce début de siècle : la Première Guerre Mondiale (le roman se termine en 1917). Tous ces éléments apparaissent dans le roman grâce à la trajectoire des enfants de la famille Maclise. Si l'histoire est surtout centrée sur les quatre soeurs, les trois frères parviennent néanmoins à se trouver une petite place dans l'histoire (celui qui ne se plait pas à l'école, le coureur de jupons qui s'assagit, l'homme ambitieux, etc.). J'ai beaucoup aimé la variété des profils des enfants car il y en avait pour tous les gouts, et les descriptions des filles m'a un peu fait penser aux Quatre filles du Docteur March par certains aspects : même si elles sont toutes très différentes et qu'il existe certaines rivalités, il n'en demeure pas moins qu'elles sont toutes très proches et les quatre filles avaient une relation particulière avec leur père.

J'ai également apprécié la manière dont le roman est construit. Tout d'abord, on commence par un prologue qui, chronologiquement, arrive bien après les faits qui sont relatés dans le roman. le personnage central de ce prologue est Marianne, l'une des soeurs Maclise. À travers une photo, elle aborde ses souvenirs, ses soeurs et se demande si elle les reverra un jour... Tout de suite, l'intérêt du lecteur est attiré : qui sont les personnages qui sont cités dans ce prologue (surtout Arthur) ? Qu'est-ce qui a mené Marianne là où elle en est aujourd'hui ? le fait que la photo serve de point de départ à la narration de la vie des Maclise confère également un aspect singulier au roman : on a presque l'impression que l'auteure va relater une histoire vraie. Ce prologue m'a un peu fait penser au début de la narration dans le film Titanic où Rose est une vieille dame. S'ensuit l'histoire de la famille qui va s'étaler sur près de 600 pages et qui nous fournit enfin toutes les explications. Il faudra néanmoins attendre la fin du roman pour apprendre ce qui est vraiment arrivé à Marianne et qui l'a séparée de ses soeurs, et ainsi comprendre pourquoi elle est si nostalgique en voyant cette photo et le lien qui les unit réellement. Enfin, le roman se termine par la lettre de Marianne que ses soeurs reçoivent finalement qui commence par "à l'attention de toutes mes soeurs". Dès lors, on a l'impression que la boucle est bouclée : toutes les questions que l'on se posait après avoir lu le prologue ont obtenu une réponse.

Néanmoins, je dois admettre que la fin aurait pu être un peu plus affinée. En effet, j'ai aimé suivre les aventures de ces quatre femmes aux parcours si différents. J'ai notamment eu une préférence pour Iris. Au départ, elle semble assez superficielle, mais au fil des années, elle grandit et devient plus mature. J'ai vraiment été ravie qu'elle connaisse un happy end car les autres soeurs ont, me semble-t-il, beaucoup souffert. La plus jeune qui est condamnée à s'occuper de leur mère malade et à renoncer à tout ce qui lui plaisait (même si son personnage évolue et prend une tournure inattendue : on a vraiment tous les types de personnages dans ce roman, comme si l'auteure avait voulu faire une compilation des différents visages féminins de l'époque). Eva revendique une certaine émancipation, elle s'en va à Londres, participe aux actions des suffragettes, a une relation avec un homme marié... J'ai du mal à croire qu'une femme à cette époque ait pu avoir des moeurs aussi libérées et ce personnage est probablement celui qui m'a laissé le plus un gout amer : son histoire sentimentale me semble inachevée, qu'advient-il réellement de Rob ? Quant à Marianne... c'est le personnage dont je me suis sentie la plus proche au départ : effacée, qui a du mal à trouver sa place dans cette grande fratrie... Et voilà qu'elle rencontre le grand amour... J'aurais vraiment souhaité qu'elle soit heureuse avec Arthur, je les trouvais vraiment attachants et la grande romantique que je suis avait envie que tout se passe bien pour elle... Et au lieu de ça... Franchement, je trouve que l'auteure y est vraiment allée fort : elle a connu malheur sur malheur et certains étaient vraiment présentés de manière très brusque, abruptement. C'était tellement inattendu que cela en était d'autant plus révoltant. Son histoire aurait également pu être plus développée (mais pour cela, l'auteure aurait dû se concentrer sur ce personnage et délaisser les autres soeurs) car il y avait énormément de potentiel : j'aurais notamment voulu en apprendre plus sur sa vie après l'Inde et surtout, je rêvais de retrouvailles, d'une grande réunion de famille. Peut-être que l'auteure prévoit une suite ?

Pour finir, j'aimerais aborder un aspect plus "pratique". J'ai trouvé le format du livre assez incommodant. le texte est écrit petit, de manière compacte, et comme il s'agit d'un forme "de poche", le livre ressemble à une grosse brique et ce n'est pas toujours facile à lire au fond de son lit. Il aurait fallu, selon moi, un peu aérer le texte et peut-être choisir un format un peu plus grand pour que le livre soit moins épais et plus facilement malléable malgré ses 600 pages. de plus, cette édition mériterait une bonne révision orthographique car il contient de très nombreuses fautes (de frappe ?). C'est assez déstabilisant que des "mère" deviennent des "père" ou que les déterminants personnels soient conjugués à la mauvaise personne (mes/tes/ses). Au début, comme je lisais assez tard en soirée, j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver, mais c'est vrai qu'après 600 pages où ces fautes sont constantes, on s'y habitue et on met en place certaines stratégies pour passer outre. Néanmoins, cela ne devrait pas exister dans des romans car cela lui donne un aspect bâclé, ce qui est fort regrettable.
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Il s'agit d'une grande fresque familiale qui évoque avant tout la place des femmes dans la société britannique du début du 20ème siècle ; une société en pleine mutation où les femmes réclament davantage de droits et de reconnaissance (suffragettes, etc) et qui est bouleversée par la première guerre mondiale qui vide le pays de ses hommes que les femmes doivent remplacer.
Les personnages sont nombreux (les quatre soeurs, leur famille, leurs amis et amoureux...) et on les suit sur plusieurs années, ce qui fait que j'ai eu l'impression qu'on ne passait pas tellement de temps avec chacune des quatre soeurs. Certains passages sont traités un peu rapidement, voire même carrément éludés alors que j'aurais vraiment aimé plus de détails sur ces moments cruciaux (les réactions d'une jeune femme à qui son fiancé vient d'annoncer qu'il devait en épouser une autre, les pérégrinations d'une femme battue qui a longuement préparé son évasion du foyer où elle était maltraités, etc).
J'ai passé un bon moment avec ce roman même si j'ai fini par le trouver un peu long et si j'ai eu l'impression que le dénouement n'apportait pas toutes les réponses (on ne sait pas ce que deviennent certains personnages par exemple).
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La famille Maclise compte de nombreux enfants: 3 garçons et 4 filles. James, Iris, Marianna, Eva, Clémence, Philip, Aidan. Tous sont très différents mais d'une complémentarité assez extraordinaire. Ce livre nous conte l'histoire des filles.

L'histoire de Marianne la rêveuse qui tombe amoureuse d'Arthur, de 28 ans son aîné. le couple parfait qui s'aime d'un amour sans faille et qu'ils imaginent éternel.

L'histoire d'Iris, l'aînée, la plus jolie de toutes. Adulée par tous les garçons de la région, celle-ci décide néanmoins de s'en aller pour devenir infirmière.

L'histoire d'Eva, l'artiste. Eva est la rebelle, la moderne. Elle réussit à convaincre son père de l'envoyer étudier les Beaux-Arts à Londres.

Et enfin l'histoire de Clémence, la plus jeune, celle qui reste. Qui se retrouve à devoir s'occuper de leur mère hypocondriaque, à devoir s'occuper de la maison, de tout le monde sauf d'elle.

Des destins très différents et pourtant si proches. Arriveront-elles à surmonter les épreuves? A se retrouver malgré la distance?

Quel roman incroyable! Il y a de ces livres qui réussissent à vous conquérir dès les premières pages. C'est ce qu'il s'est passé ici, j'ai tout de suite senti que ce livre était pour moi. Que j'allais ressentir des choses, que j'allais vibrer aux côtés d'héroïnes à qui la vie ne fera pas de cadeaux.

Et des choses, j'en ai ressenties, vraiment beaucoup. Je me suis tout de suite attachée à la famille entière, aux garçons comme aux filles, aux amoureux comme aux parents. C'est toute la famille qui est importante car ensemble ils forment un tout. Ils renient parfois ces liens mais quoiqu'il se passe, ils reviennent toujours l'un vers l'autre.

Alors bien sûr, dès le début, j'ai eu mes préférés. J'ai adoré Marianne qui rêve du grand amour et qui le rencontre en la personne d'Arthur Leighton. Marianne et sa vie parfaite, son caractère doux et patient. J'ai aussi adoré Eva, la petite suffragette. Celle qui se rebelle contre l'autorité, qui rêve d'indépendance, d'art et de liberté. J'avais un peu de mal avec les deux autres soeurs mais au final.. Je les aimais toutes, sans distinction. On suit leurs histoires sur plus d'une dizaine d'années et j'ai fini par être attachée à chacune d'entre elles pour différentes raisons, différents traits de caractère qui ressortent au fil du temps et qui les rend uniques.

Comme je le disais, nous suivons tout le récit sur plus d'une dizaine d'années. Il ne faut pas avoir peur des gros pavés, surtout ne pas être pressé. J'apprécie cette façon de faire qui pour moi permet une connaissance optimale des personnages. Je trouve que, de cette manière, on s'attache et on finit complètement immergé dans leurs vies. On pourrait penser qu'il y a des moments de flottement ou d'ennui mais pour ma part, aucunement. Chaque page est passionnante, on voyage, de Londres à sa campagne environnante, de Ceylan à la France. La période historique est très intéressante avec le bouleversement des suffragettes mais aussi et surtout la première guerre mondiale qui se profile doucement. Tout finira par tourner autour de cet événement noir et sombre qui retournera la vie de tout le monde.

L'écriture de l'auteure est juste parfaite. Jolie et maniérée sans l'être trop pour ne pas nous perdre. C'est beau sans en faire trop, heureusement car avec une longueur pareille il faut savoir doser pour ne pas vite lasser. Une façon de faire qui a tout de suite fait ses preuves avec moi puisque j'ai été complètement charmée dès les premières pages.

En bref, un roman passionnant sur une vie familiale tourmentée. Des personnages torturés qui vivent et survivent, une histoire longue et complexe qui saura sans aucun doute plaire aux amateurs du genre par ses grandes qualités - littéraires et sentimentales.

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Les soeurs Maclise: Iris, Marianne, Eva et Clemence sont quatre jeunes femmes s'apprêtant à quitter la demeure familiale pour vivre leur vie de femme. Si l'une souhaite avant tout se marier à un homme beau et riche, l'autre se demande si elle pourrait un jour se marier, les autres veulent à tout prix échapper à la maison. Mais rien ne se passera comme prévue pour les quatre soeurs.
Pour Iris, l'aînée, le temps des questionnements est arrivé, la beauté et la richesse sont-elles aussi important qu'elle le croyait? Peut-elle faire quelque chose pour se rendre utile?
Marianne, la seconde va-t-elle avoir un mariage heureux et fonder une famille comme elle l'a toujours voulu?
Eva, qui part à Londres pour étudier l'art va-t-elle se faire à cette nouvelle vie? A quelle point les rencontres qu'elle y fera changeront-elles sa vie?
Et enfin, la dernière Clemence va-t-elle réussir à échapper à sa mère et à construire sa propre vie?

Mes soeurs et moi est un livre se déroulant en Angleterre au début du XXème siècle, j'aime beaucoup cette période et j'avais hâte de commencer la lecture, malheureusement j'ai plutôt été déçue par ce livre.
Tout d'abord, j'ai trouvé dommage qu'il n'y ai pas de but dans l'histoire, il n'y a aucun secrets à découvrir, aucune intrigue. le livre suit tout simplement les quatre soeurs à partir de 1910, jusqu'à 1917, on voit leurs évolutions, on suit leurs décisions, leur vie. Mais on n'a pas de suspens, on n'attend aucune révélation à la fin.
De ce fait le livre était assez long, puisqu'il s'agit simplement d'un récit sur la vie de quatre femmes. Il y a beaucoup de longueurs et des pages qui n'étaient pas forcément essentiels. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au début. Les pages défilent plutôt lentement pour les 3/4 du livre.
Le style de l'auteur est assez lourd, ça ne se lit pas très vite. L'auteure écrit comme à l'époque avec des tournures de phrases qui ne sont pas trop naturelles.
Néanmoins, j'ai vraiment beaucoup aimé le contexte du livre, j'adore l'époque victorienne. J'ai bien aimé le fait que l'auteure fasse à plusieurs occasions allusions au cas de la place de la femme à cette époque. le droit de vote des femmes, le travail des femmes qui posent encore des problèmes. L'événement de la Première guerre mondiale a été bien traité par l'auteure, elle a fait de très bonnes descriptions, et on arrive à ressentir les émotions des soldats mais aussi des proches.
Concernant les personnages, on s'attache à chacune des soeurs, et même aux garçons de la famille, en effet en plus des quatre filles, la famille Maclise a trois garçons. Ce n'est pas donc pas facile pour les chacune des filles de trouver sa place dans une famille de sept enfants. J'ai aimé suivre l'évolution des personnage pendant plusieurs années. Voir à quel point le destin de chacune est différent de ce qu'elles souhaitaient. Les soeurs qui ont toujours été ensemble ont des destins différents et finissent par vivre leur vie chacune de leur côté, jusqu'à s'éloigner les unes des autres. Chacune des soeurs est attachante à sa manière, Marianne pour sa douceur et sa gentillesse, Iris pour sa persévérance et sa force de caractère, Eva pour sa vision du monde et son autonomie et Clemence pour sa gentillesse et sa naïveté.
Je trouve dommage qu'on ne ressente pas plus les émotions. Moi qui suis d'habitude très émotive, je n'ai pas été trop émue lorsqu'il y a des morts. L'auteure n'a pas su transmettre de l'émotion dans ce qu'elle a écrit, sauf lors des descriptions de la guerre.

Au final, j'ai plus été déçue qu'autre chose en finissant ce livre, malgré les bons points: les personnages et le contexte historique, je n'ai pas eu ce à quoi je m'attendais. le livre est bien mais sans plus, il n'est pas inoubliable. Je vous invite néanmoins à vous faire votre propre avis dessus si vous aimez les histoires de cette période.
Lien : http://lesmotsdeclo.eklablog..
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Livre agréable à lire mais je trouve la fin bâclée... ou alors j'ai loupé des pages de lecture???!!!
Que devient Monsieur Foley? Est-il revenu de cette affreuse guerre? Pour Clémence et son amie Ottolie , comment évolue leur relation? Marianne s'enfuie de Ceylan mais on n'a qu'une vague description de ce qui lui ai arrivé.Je pense que l'auteur aurait pu développer car à cette époque cela n'a pas du être de tout repos. Il n'y a que pour Iris où on arrive à voir ce qu'il advient d'elle. Et Pour Philippe, Aïdan, même constat!!! Trop de questions restent en suspens ou alors il existe peut-être un deuxième tome caché?
Dommage.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mais le foyer paraissait souvent peser sur lui comme une chaîne en fer autour du cou.
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Certaines femmes ayant reçu le télégramme ou la lettre les informant que leur mari ou leur fils était porté disparu continuaient d''espérer. Cet espoir se réduisait au fil des mois et des années sans recevoir de nouvelles, jusqu'au jour où elles devaient accepter, enfin, que leur être cher était mort, son corps disparu et son lieu de repos éternel à jamais inconnu
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Après son dernier souffle, elle était restée avec lui. Elle n'était pas incapable d'accepter son départ, comme ses sœurs l'avaient cru. Elle était incapable de savoir que faire après. Ce souffle éteint avait dérobé le sens de sa vie
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Pouvait-on jamais justifier la tromperie ? Pouvait-on jamais justifier la violence ? Elle ne savait plus trop. Elle s'était égarée et elle ne savait plus si elle retrouverait sa route. Tout ce qu'elle pouvait faire était d'essayer de rester fidèle à ses convictions, sans considérer ce que les autres en pensaient.
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Le soir même, ils roulèrent jusqu'au Surrey. Il était minuit quand ils arrivèrent. Gelée en dépit de sa fourrure, Marianne vit d'abord la demeure au clair de lune, figée dans la glace, blanche, étrange et surnaturelle. Son nom apparut sur le portail en fer forgé : Leighton Hall.
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