Qu'il est donc dur d'être mère!
Qu'il est donc dur d'être fille!
Qu'il est donc dur d'être femme,amante, dur d'être Elvire, mariée sans amour à un homme dont elle voulait porter le nom et dont elle admirait le père, d'être secrètement amoureuse de son cousin germain Claas, de se sentir rejetée par une famille d'un autre milieu social,qui vous jauge, où le vous est de rigueur et de ne rien savoir ni de sa fille Anne, partie sans laisser d'adresse, ni de sa fille Claire,mal dans sa peau, qui joue un peu trop souvent avec les médicaments étiquetés d'une tête de mort.
Voilà les éléments que nous donnent à découvrir
Hélène Lenoir,auteur Française (de plusieurs romans)qui réside en Allemagne dans
Pièce rapportée.
Qu'il est donc dur ce terme pour Elvire, lors de l'accident de sa fille Claire de vingt quatre ans.
Enfin,ça, elle ne le comprend que petit à petit ou le comprendra-t-elle vraiment, car il lui faut un coupable et, à part quelques pécadilles, ça ne peut pas être elle!
C'est la faute à qui ce coma?
Au chauffard,fou,assassin à moto?
Accident ou tentative de suicide?
Le père irréprochable,l'avocat narcissique,le premier en tout a sa part, pas vrai, dans ce drame?
Non, mais dans le reste oui.D'ailleurs elle le hait et lui ne ménage pas ses insultes!
Le tueur, alors?
"Respire,Elvire,respire"
Ah, "Claas, son odeur,sa peau comme si tôt,si doucement..."
Et pourquoi n'appelle-t-il pas?
On devrait la plaindre, cette Elvire,fragile chose en attente d'amour,mais le talent d'
Hélène Lenoir nous en empêche, faisant remonter au gré des souvenirs,des déconvenues,des fouilles,des comportements,des pensées, bien des secrets qui font que la femme objet du départ reste une
pièce rapportée,seule si seule...On devrait la plaindre, mais on se risque à admirer son courage à briser tous ses carcans!
Triste état de fait mais état fait de main de maître!