Suite et fin de l'épisode 4. Une fois encore des explications et des rebondissements.
Notre groupe est prêt à rencontrer la Mantrisse. Mais vous le devinerez bien évidemment, bien que ce soit le dernier épisode du cycle 1, avec un épilogue, que l'on va passer à Bételgeuse, on en n'a pas terminé avec Aldébaran.
Fin d'un cycle, mais pas fin de l'histoire. Loin de là.
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Aldébaran, dans la constellation de Taurus, est une planète océanique disposant de peu de terre ferme, où l'homme a posé un premier vaisseau spatial, il y a une centaine d'années, afin de coloniser ce monde à l'aspect -à priori- paradisiaque.
...depuis, le contact et la communication avec la Terre se sont interrompus...
Au bout de ce siècle, un gouvernement dictatorial à dominance cléricale s'est imposé et leurs représentants font une chasse inlassable à quelques biologistes, considérés comme des subversifs.
Ces derniers se sont réservés une connaissance et savoir concernant un être mystérieux et insaisissable qui vit dans l'océan et qui possède le pouvoir de modification de la structure moléculaire de l'eau.
C'est une de ses manifestations moléculaires qui anéantit, un jour ensoleillé, le village de pêcheurs où vivaient Marc et Kim (les personnages principales).
Adolescents dans le 1er tome ("La Catastrophe", 1994), ils vont grandir...mûrir très vite...à cause des événements dans lesquels ils sont (souvent malgré eux) entraînés...pendant ces cinq années en 5 tomes.
Et ce qui doit arriver, advient : les deux héros tombent amoureux l'un de l'autre. Comme le genre sentimo-romanesque n'est pas ma "tasse-de-tisane-doucereuse", j'ai fait abstraction de ces passages que l'auteur (Luis Eduardo de Oliveira, dit Léo) a su insérer habilement (il faut l'admettre !) entre une aventure électrisante et une autre...
J'avais déjà lu cette série de BD's, il y a quelques années. Si j'y reviens, c'est pour et avec la même fascination qu'avait précédemment exercé sur moi la flore, et surtout la faune extraterrestre que Léo a su inventer avec une incroyable imagination probante.
Les dessins classiques, très colorés et explicites, imprégnés d'une certaine naïveté ne plairont peut-être pas à tout le monde ; pour ma part, je peux dire qu'ils m'ont enchan
Hé !! Attendez-moi !
Je vous laisse ; j'ai un vaisseau spat à prendre pour la suite sur Betelgeuse, constellation d'Orion...
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Les choses se compliquent dans ce dernier tome. le dirigeable a sombré dans les marécages et le groupe doit fuir à travers les dangereux marécages, peuplés de créatures terrifiantes.
Comme je l'avait dit lors de ma critique sur le tome 4, de nouvelles questions se posent, nous avons un bon nombre de réponses, mais il en reste encore quelques unes en suspens, notamment sur cette fameuse mantrisse.
J'aurais aimé plus de révélations mais, c'est souvent comme ça en science-fiction, il faut garder une part de mystère, c'est ce qui fait son charme.
J'ai hâte de ma lancer dans le second cycle, pour voir si on part sur quelque chose de nouveau ou si il y aura un suivi par rapport au premier cycle. En tout cas, si la qualité est toujours au rendez-vous, ce sera un pur régal !
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Un dessin pur, fin et détaillé, mêlé d’une imagination futuriste, des décors fabuleux, un bestiaire élaboré […] digne des plus grands visionnaires, et surtout un scenario en béton qui entraine le lecteur dans une soif de savoir.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Nous avons mis un temps fou pour atteindre la rivière, mais nous y sommes quand même arrivés, à bout de forces et à bout de nerfs. Nous n'étions pas, cependant, au bout de nos peines...
- Bonté divine ! Et vous dites qu'il faut que nous MONTIONS sur ces bêtes !
- Il suffit de se laisser glisser depuis une branche. Ce n'est pas si difficile. Et alors nous nous abriterons entre les pointes de leur carapace. Aucun prédateur n'ose attaquer un Théodore : c'est un animal trop puissant.
- Mais ils nous laisseront rester sur leur dos, comme ça ?!
[...]
- Mon dieu ! C'est un vrai cauchemar tout ça !...
La poisse ! J’ai toujours eu la poisse ! Voilà qu’au moment même où on me propose de devenir presque immortel, je tombe sur l’endroit le plus dangereux de toute la planète et, en plus, il pleut ! Pour une déveine, ça c’est une déveine ! Hi!hi!hi.
Quand je me suis retourné, c’était l’apocalypse. De la mer, jaillissaient des jets d’eau d’une puissance indicible, qui perçaient le corps du dirigeable à plusieurs endroits, disloquant et brisant ses structures comme s’il était un simple jouet.
Et puis, il y a cet autre aspect bien difficile à accepter : nous ne savons toujours pas ce que c'est que la mantrisse, ni pourquoi elle nous donne ces fameuses gélules. Nous nous sentons parfois comme des rats de laboratoire, manipulés par une entité qui nous dépasse.
P 19
Nous avons alors constaté stupéfaits que les autorités et tous les soldats avaient tout simplement disparu. Et nous sommes resté là, abasourdis; nous efforçant d'admettre la réalité de ce cataclysme qui s'était déchaîné tout autour de nous, provoqué par cette créature qui se dressait à nos côtés, immense, déconcertante, insaisissable.
Demain T3 - Capsule Vidéo