Mon premier numéro de Bifrost. C'est un petit événement. Qui plus est, l'auteur à l'honneur dans ce numéro m'était parfaitement inconnu. L'interview fleuve nous présente une personnalité pour le moins intéressante, au parcours riche. La nouvelle -prolongement d'un univers déjà exploré- laisse entrevoir le style et l'ambiance de l'oeuvre de
Léourier. Je dois bien dire que j'ai davantage dévoré l'interview que cette dernière.
Pour en rester au rayon des nouvelles qui inaugurent ce numéro, outre la précédente, j'ai eu le plaisir de retrouver un auteur qui m'avait marqué récemment :
Thierry di Rollo. Là aussi l'auteur nous propose un prolongement d'une oeuvre plus grande et qui m'est inconnue (pour l'instant). Même avec ma méconnaissance de cet univers, j'ai accroché au style (ça, je le savais déjà) et à l'ambiance qui se dégage de cette créature et de son errance indéterminée. Un parfum d'apocalypse à l'échelle de l'être, un univers que je vois monochrome. Il me tarde de mettre la main sur
Bankgreen pour avoir l'ensemble des pièces du puzzle. Au rang des pièces originales, je demande
Nina Kiriki Hoffman avec le récit d'un étrange marchand de souvenir (pas impérissable) et le très séduisant Essai à froid d'
Eric Brown.
Ce n'est pas une surprise pour une revue littéraire : il y a des chroniques. La plupart sont alléchantes et vont certainement donner lieu à un agrandissement de la PàL. Cependant, j'ai souvent tendance à lire les critiques d'oeuvres qui m'interpellent déjà. Par ailleurs, et même si je ne sais pas s'il s'agit d'une habitude de Bifrost, j'ai parcouru avec un intérêt certain le balayage du coin des revues.
Nous arrivons déjà au bout de ce numéro, pourtant dense, avec un article sur ce qui nous obnubile tous, qu'on veuille y croire ou (au contraire) qu'on en ait marre des discours abracadabrantesques (pour une fois que je peux le placer celui là) : la fin du monde ! C'est pour bientôt, et on a déjà recensé les principales causes. Avec peu de probabilité manifestement.
Enfin, le moment promis et attendu : les razzies. Ce sont mes premiers, par la force des choses. Aussi, je me vois mal les comparer aux autres années. Bon... disons que j'ai souri.
Au final, je ne suis pas déçu de mon cadeau de Noël et j'attends avec impatience la suite !
Note : III
Les Murmures.
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