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Le Grand Duc tome 1 sur 4
EAN : 9782888902775
46 pages
Paquet (15/10/2008)
3.85/5   62 notes
Résumé :
Hiver 1943. Dans l'enfer du front de l'Est, la toute-puissante Luftwaffe a la totale suprématie du ciel et déverse un déluge de feu et d'acier sur les troupes russes en déroute. Face au rouleau compresseur nazi, l'aviation soviétique n'a guère que l'héroïsme de ses pilotes à lui opposer pour tenter de ralentir son inexorable avancée. Lilya est l'une de ces "Sorcières de la Nuit", chargées de harceler l'ennemi, volant sur des appareils lents et surclassés, condamnées... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Hiver 1943, Front de l'Est. Dans le ciel, russes et allemands se livrent une bataille acharnée.

Dans les récits de la seconde guerre mondiale, nous avons l'habitude de voir La France opposée à l'Allemagne. Ici La France n'est pas évoquée, le conflit est uniquement russo-allemand. Sans prendre parti pour l'un ou l'autre camp, nous voici à suivre le parcours de deux pilotes. L'un est pilote allemand émérite, Wulf, et n'est guère porté sur le nazisme mais il défend sa patrie et sa famille. L'autre est une femme russe, Lilya, qui se bat pour avoir le droit de piloter, une "sorcière rouge" comme on les appelle.
Une histoire très agréable à lire, dans les coulisses de l'aviation que ce soit allemande ou russe. On sent que les auteurs s'y connaissent question objet volant car on va en découvrir une belle panoplie.
Les deux héros sont très attachants.

Le graphisme est très bien réalisé, c'est vraiment agréable à regarder et je pense qu'il y a de la précision dans la représentation des avions (je ne suis pas une spécialiste! ^^). Je pourrais juste regretter que le dessinateur se soit un peu lâché sur le tour de poitrine des femmes!
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Après le pilote à l'edelweiss, une autre série de Yann sur l'aviation durant la seconde guerre mondiale. A croire qu'il aime ça. Ca lui réussit plutôt bien en tout cas.
J'aime bien quand des idées sortes un peu de l'ordinaire pour les histoires venant de cette guerre, elles qui sont si prolifiques. Beaucoup de cette BD repose sur les personnages. Un pilote allemand et une pilote russe. Nous naviguons donc entre les deux camps sans jamais prendre partie. J'aime cette idée de les dédiaboliser un peu. Il faut dire que les deux personnages sont très attachants et humains. Les auteurs n'ont pas pris le pire des nazis et la russe endoctrinée. Ils ont des principes, ils sont charismatiques. Mon côté féministe aime une femme dans ce monde d'hommes. Une femme plus que compétente.
L'histoire de base semble très classique. Elle n'a pas encore pris son envolée dans ce premier tome. On pourrait se lasser de ces raides aériennes, mais en fait on apprécie partager ce quotidien. Qui n'est pas fait que de ça je vous rassure. En tout cas ce n'est pas linéaire, on ne s'ennuie pas et à la fin on sent que le récit va prendre un nouveau tournant.
Les dessins sont sublimes et la colorisation très réussie. J'adore le hibou.

J'ai donc hâte de découvrir la suite.
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Je poursuis ma découverte de l'univers du dessinateur de BD aérophile Romain Hugault, avec cette première partie de triptyque consacré aux "sorcières de la nuit", célèbre unité de femmes russes qui bombardaient la Wehrmacht sur des avions déclassés, sans parachutes et en prenant des risques insensés. Un angle d'attaque plutôt original, c'est ce qui m'a fait opter pour cette série.
On suit en alternance un pilote d'élite allemand antinazi auquel les fanatiques cherchent des poux dans la tête, et une séduisante pilote russe à laquelle les commissaires politiques bolcheviks cherchent eux aussi des poux dans la tête, pour d'autres raisons.
Comment ne pas avoir de la sympathie pour des personnages détestés par l'intelligentsia endoctrinée ?
Côté graphique, c'est toujours aussi beau et bien fait.
J'ai eu quelques difficultés à différencier certains personnages côté allemand, notamment Wulf et le Kommodore, sans doute que les uniformes n'aident pas.
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J'ai découvert cette série à l'occasion de sa réédition en reliure intégrale semi-format et je dois dire qu'au premier abord j'ai été littéralement conquis par la qualité des dessins et des encrages de Romain Hugault.
Faut dire que le monsieur a déjà une sacrée notoriété dans le milieu de l'aviation avec ses reproductions plus que fidèles et réalistes de tout ce qui concerne les avions anciens et autres véhicules militaires de la Seconde Guerre mondiale ( et de très jolies pin-up aussi avec tout ce qu'il faut là où il faut), il est même considéré comme l'un des grands spécialistes de cette thématique et force est de constater que c'est un Grand incontestablement.

Le deuxième point fort de cette BD, c'est bien sûr le scénario de cette trilogie qui à n'en pas douter ferait une merveilleuse adaptation ciné.
L'action se déroule sur le front de l'Est entre décembre 1943 et mai 1945 et l'on on suit à tour de rôle le parcourt De Wulf un officier de la puissante Luftwaffe et Lilya une jolie pilote de l'armée soviétique au caractère bien trempé.
Tous les deux ont quelque chose en commun dans le sens où ils sont les héros de leurs camps respectifs, sont profondément attachés à la défense nationale de leur Pays sans partager les idéologies politiques des gouvernements qu'ils servent.
Ce qui est intéressant dans cette série c'est avec quelle justesse Yann le Pennetier traite son sujet en faisant preuve d'une étonnante objectivité, le Grand-duc c'est avant tout l'histoire d'Hommes et de Femmes qui se battent pour leurs nations afin de sauver tout ce qui peut l'être dans une période charnière où la victoire peut basculer à tout moment dans un sens comme dans l'autre, avec des conséquences qu'aucuns des soldats, quel que soit leurs bords, ne veulent imaginer.

C'est une histoire dans L Histoire où l'on s'intéresse donc davantage aux Hommes qu'aux idéologies, une histoire de pilotes qui se dévouent à l'accomplissement de leurs devoirs aux commandes de leurs formidables engins de mort et nous offrent plus d'une fois un spectacle des plus saisissants.
Les combats aériens sont véritablement magnifiques, vibrants, il ne manquerait plus que le vrombissement des moteurs des avions de chasse et des balles qui sifflent dans l'air en rafale, pour rendre le tout réel, c'est vraiment quelque chose cette série je vous le dis.

Le Grand-duc donne la possibilité de revivre des événements de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale pas si connue que çà et ce dans la mesure où ils se situent exclusivement sur le front de l'Est et nous font vivre l'avancée inexorable des troupes russes opposées aux derniers appareils de la Luftwaffe, sous le seul point de vue de deux pilotes adversaires.
C'est une bd pour les amoureux des bonnes BD historiques avec une vrai scénarisation et une vrai mise en scène aux qualités hautement cinématographique, le tout magnifié par l'un des tous meilleurs dessinateur/coloriste du moment.
Un grand moment de littérature en bulles à n'en pas douter.

Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Décembre 1943, sur le front de l'est, la 3ème escadre de nuit de la Luftwaffe possède encore une confortable suprématie technologique dans le ciel de la région de Kouban.
Elle arrive encore à contenir sans difficultés les contre-attaques héroïques des escadrons soviétiques qui volent sur des appareils lents et dépassés. Tout ce que l'Union Soviétique comptait comme pilotes est réquisitionné et envoyé au front, et pour la première fois, le 585ème régiment de chasse incorporait des femmes surnommées les Nachthexen, les Sorcières de la Nuit, connues pour leur courage, leur force de caractère et leur pugnacité.

L'idée est bonne mais le scénario manque de finesse et de subtilité. C'est dommage... La trame de l'histoire et les informations militaires sont insuffisantes pour un spécialiste et le scénario comporte trop d'invraisemblances ; comment imaginer que Wulf, pilote de la Luftwaffe, et Lilya, pilote soviétique, se croisent ainsi à plusieurs reprises avant de se retrouver en pleine débâcle dans un wagon à destination d'un camp de travail...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Bienvenue à la NJG 3, la troisième escadre de nuit… Dans un mois les deux tiers d’entre vous seront morts, les autres seront devenus des vétérans. Ce sera tout messieurs, rompez !
- Je sais bien qu’il fait moins trente, mais tu parles d’un accueil glacial !
- Au moins on est fixé sur ce qui nous attend !
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- Laissez tomber. Aucun « vétéran » ne sympathisera avec vous… Vous ne connaissez pas le dicton de la Lutfwaffe ? « Avant la cinquième mission, personne ne vous parlera, après la dixième, on vous estimera, mais avant la cinquantième on vous regrettera ».
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- Donnerwetter ! Redescends sur terre Wulf ! C'est une guerre totale ! Un merdier sans principes moraux !
- Toute guerre a ses règles. Les prisonniers ont certains droits et...
- Cesse de jouer à l'idéaliste au cœur pur ! Tu as beau avoir retiré l'insigne nazi de ta casquette, tu continues tout comme nous à abattre des appareils russes en tuant leurs pilotes ! Alors si tu as des états d'âme intempestifs, fais comme les autres : noie-les dans le schnaps et ferme-là !
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A quoi tient une vie ? Juste une étoile dans le ciel de mes remords.
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- ... Je ne pourrai pas vous couvrir indéfiniment, vous savez !
- Indéfiniment est un délicieux euphémisme sur cette partie du front, kommodore !
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