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EAN : 978B0046Y253G
L'illustration théâtrale (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"La maison des juges" est une pièce en trois actes de Gaston Leroux.
Elle a été représenté pour la première fois au théâtre national de l'Odéon le 26 janvier 1907.
Hantant les couloirs du Palais à la recherche d'orphelins à protéger, de criminels à défendre, Gaston Leroux fut, au début de sa carrière, un jeune avocat prometteur.
Puis il devint un brillant chroniqueur judiciaire pour "l'Écho de Paris".
Il se livre, ici, à une réflexion sur la justice.
Dans un vieil hôtel des quais, à Paris, habite la famille Lamarque.
C'est une grande famille de magistrats, une de celle qui punit les fautes mais qui n'en commet pas.
L'ancêtre Petrus Lamarque, qui a 100 ans, a été grand maître de la justice sous le procurateur.
C'était une bien triste époque. Il a fallu tuer beaucoup de monde.
Alors qu'aujourd'hui !
Aujourd'hui, on ne tue plus guère les assassins.
En revanche les assassins, eux, continuent à assassiner le pauvre monde.
On assassine pour dix sous ou pour une idée...Quels temps ! Quelle époque !
Louis Lamarque, à 60 ans, est président de chambre à la cour de cassation.
Ses deux fils Jean et Marie-Louis sont respectivement avocat général et procureur de la république.
Sur les vieux murs de cet hôtel, avec tous ces portraits de juges morts qui vous regardent et tous les juges vivants que l'on rencontre, ça sent plus la justice qu'au Palais.
Une cérémonie se prépare en l'honneur de l'ancêtre.
Un procès va s'ouvrir.
Un dénommé Tiphaine, qui est venu porter une bombe à la chambre des requêtes, va être jugé.
Le verdict ne semble pas devoir être empreint de clémence.
Pourtant Tiphaine,l'accusé, se défendant d'être anarchiste, prétend que son crime d'aujourd'hui n'est que vengeance.
Il a juré de venger les siens, autrefois sacrifiés à l'idée de justice de l'ancêtre de la famille Lamarque.
Et le juge d'instruction prétend détenir les preuves de cette forfaiture....
Gaston Leroux, avec "la maison des juges" fait preuve d'audace.
S'il ne met en doute, à aucun moment, l'honnêteté des juges, c'est l'idée même de justice qu'il remet en cause.
Cette pièce, très littéraire, est un plaidoyer. C'est une oeuvre forte.
C'est un morceau de théâtre aussi soigneusement écrit que réfléchi.
Son point culminant est la dernière scène du deuxième acte avec le formidable monologue dans lequel se lance Petrus Lamarque pour expliquer son forfait.
Cette pièce, si elle a un peu vieilli dans sa forme, est faite d'un fond intemporel.
Avec elle, Gaston Leroux nous offre une profonde réflexion et un superbe morceau de scène.



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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'ancêtre .- Si ! il y a la société...dont vous devez faire respecter les commandements. Mais, accomplissant une telle besogne, qui demande du courage, n'imaginez point que vous mettez de la philosophie en action !
Vous faites de la police, mes juges, pas autre chose.
Vous dissipez les rassemblements, vous rétablissez la circulation.
Vous faites la place nette de ce qui gêne la société.
Vous gardez les plates-bandes du riche, vous êtes de tragiques gardiens de square....
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L'ancêtre -.
La justice n'est point dans nos temples...Mais il ne faut pas le dire...la justice !
Ce mot là nous facilite la besogne, et c'est sur ce mot là que le monde a vécu !
Moi, j'ai ouvert la porte du tabernacle et je l'ai refermée tout de suite pour que les autres ne vissent point qu'il n'y avait rien derrière...
Ce néant des tabernacles c'est le grand mystère...silence, mes fils !
Il faut bien le garder.
Nous sommes les défenseurs naturels et les soldats héroïques du mensonge nécessaire.
Et notre devoir absolu, absolu, est de supprimer l'impie qui veut soulever le voile du temple !
Ô les trois âges de ma jeunesse !
Je vous le dis une dernière fois et ne revenez plus me tourmenter...
Ils furent trois jeunes gens à commettre le sacrilège, trois jeunes frères beaux comme des demi-dieux, éloquents et braves comme les fils de Cornélie.
Ils avaient pénétré notre secret.
Ils le révélaient dans les faubourgs.
Le peuple les écoutait et les suivait dans un tumulte grandissant.
Ils criaient que la justice n'avait jamais habité nos palais et que ce mensonge fut inventé pour l'éternelle servitude des hommes...
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Dans un vieil hôtel des quais, à Paris, vaste pièce du seizième siècle.
A gauche, au second plan, un âtre immense où brûle un grand feu de bois ; au premier et au troisième plan, une porte.
La porte du premier plan, à gauche, conduit à l'extérieur.
A droite, au second plan, une porte à double battant, face à la cheminée.
Au troisième plan, un escalier avec rampe et porte. Sur les murs, des portraits de juges.
Au fond, une large baie vitrée.
Vision du Palais de Justice sous une lune pâle, dans un ciel de gros nuages...
Au lever de rideau, Nanette descend l'escalier une lampe à la main.
Une vieille horloge sonne neuf heures.
Elle dépose sa lampe sur une table, au premier plan, à droite.
On frappe à la porte du premier plan, à gauche.
Elle va ouvrir.
Bernard, un dossier sous le bras, entre....
(lever de rideau de la pièce extraite du n° 52 de "L'Illustration Théâtrale" parue le 2 mars 1907)
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Vidéo de Gaston Leroux
Gaston Leroux : Le Fantôme de l’Opéra (1964 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 octobre 1964. “Le Fantôme de l'Opéra” est un film radiophonique de Jean-François Hauduroy adapté, en 1964, du roman éponyme de Gaston Leroux écrit en 1910. Ce fantôme, qui hante les sous-sols de l'Opéra Garnier, n'en est pas vraiment un. Il nous effraie et nous terrifie car c'est un personnage de chair et de sang. Erik, le “fantôme” de l’Opéra, personnage tout à fait extraordinaire, dont le rôle est tenu ici par un acteur non moins extraordinaire, Alain Cuny, avec également Danièle Ajoret, René Farabet et Jean-Roger Caussimon dans le rôle du Persan.
Résumé :
Des événements étranges ont lieu à l'Opéra : le grand lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. La direction doit se rendre à l'évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre. Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet être qui ne semblerait pas être humain. Peu après, les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain « Fantôme de l'Opéra » qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Au même moment, une jeune chanteuse orpheline nommée Christine Daaé, recueillie par la femme de son professeur de chant, est appelée à remplacer une diva malade, la Carlotta. Elle incarne une Marguerite éblouissante dans “Faust” de Gounod. Or, elle est effrayée. Au vicomte Raoul de Chagny, qui est secrètement amoureux d'elle, elle confesse une incroyable histoire. La nuit, une voix mélodieuse l'appelle : elle entend son nom et cela lui suffit pour inspirer son chant. En outre, l'ange de la musique visite fréquemment sa loge. Elle affirme avoir entrevu l'être qui l'accompagne dans son art. Mais Raoul et Christine ne tardent pas à découvrir que cette voix est celle du fameux fantôme nommé Erik, un être au visage hideux. Ancien prestidigitateur, il s'est réfugié dans son royaume souterrain, sous l'Opéra, pour y composer une œuvre lyrique. Passionnément épris de la jeune Christine, il l'enlève et l'emprisonne dans son repaire des sombres profondeurs. Raoul de Chagny, aidé d'un mystérieux Persan, se lance à la recherche de la jeune femme. Il doit alors affronter une série de pièges diaboliques conçus par le fantôme, grand maître des illusions. Mais la persévérance du jeune Raoul et le courage de Christine, prête à sacrifier sa vie pour sauver le jeune homme, dont elle aussi est éprise, poussent Erik, le fantôme de l'Opéra, au repentir.
Interprétation : Danièle Ajoret (de la Comédie Française, Christine Daaé), Alain Cuny (Erik), René Farabet (Georges / Raoul de Chagny), Jean-Roger Caussimon (Le Persan), Christian Lude (Firmin Richard, le nouveau directeur), Hubert Deschamps (Armand Monchardin, le nouveau directeur), Jeanne Frédérique (Madame Giry).
Avec le concours de René-Jacques Chauffard, Raymond Pélissier, Raymond Jourdan, Micheline Bona, Dominique Jayr, Pierre Decazes et René Renot.
Bruitages : Robert Maufras Réalisation : Claude Roland-Manuel
Sources : France Culture et Wikipédia
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