AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782896941223
Alto Voce (20/09/2013)
3.87/5   59 notes
Résumé :
Madeleine parle toute seule, même quand elle a de la compagnie. Lorsque son fils revient avec une demande qui bouleverse sa vie, elle comprend à qui elle s’adresse quand elle ne parle à personne.

En se serrant la main pour la première fois, Ariel et Marie s’évanouissent. Des années plus tard, ils sont mariés, Ariel est à la tête d’un pays en déroute et ils sont sur le point de défaillir de nouveau.

Entre deux tremblements de terre, Si... >Voir plus
Que lire après Le mur mitoyenVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 59 notes
5
6 avis
4
3 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
1 avis
Roman choral qui entremêle 4 histoires différentes en se jouant de la chronologie et demande effort, patience et attention pour découvrir les liens disséminés pour trouver les pièces d'un puzzle finement agencé. L'écriture est magnifique et sert la profondeur des sujets traités. On y trouve la quête de ses origines, la filiation, la parentalité, l'amour fou et le désamour, le deuil et la résilience. Tous les murs, toutes les frontières entre les humains sont explorées, et reliées aux tremblements de terre qui les font s'effondrer. C'est un projet ambitieux, j'ai eu l'impression d'un trop plein parfois même si je reste admirative de cette jeune auteure québéquoise talentueuse à suivre.
Commenter  J’apprécie          100
Un roman choral qui met en scène divers personnages plus ou moins inspirés de faits divers réels. Les thèmes abordés concernent les liens familiaux, plus particulièrement les relations fraternelles et l'adoption. Il y est aussi question de politique, de voyages et de chats!

Les liens qui unissent les différents arcs narratifs sont ténus mais solides, comme un filet de sécurité invisible qui soutiendrait l'ensemble du roman et dont les mailles subtiles ne se révéleraient qu'à la toute fin. J'ai aimé les personnages et les sujets abordés, mais j'ai surtout été impressionnée par la qualité de l'écriture. À chaque page se trouve une belle métaphore ou une pensée délicate donnant envie de s'attarder entre les lignes du texte.

Je replongerai certainement dans l'univers de cette autrice dans un avenir proche...
Commenter  J’apprécie          70
Je n'en dirai pas long sur ce roman dont j'attendais beaucoup (l'enthousiasme de Billy et de Nadège à l'occasion de la dernière Foire du livre…) et depuis dimanche soir, je lis en trouvant cela vraiment bien mais en ayant l'impression de rester un peu en dehors, et puis là ce soir, dans les cinquante dernières pages, l'émotion est venue me cueillir et j'en ressors émue, touchée, émerveillée…

Et pourtant ce n'est pas un livre facile, les histoires qui s'y entremêlent le sont très subtilement, on se demande souvent dans quel espace temps l'auteur nous a emmenés, et de fait les personnages vivent les choses à des moments différents, des choses pas des plus banales à vivre. Il est question de deuils, de séparations, de quête des origines, d'identité et surtout, surtout il est question d'amour : des histoires d'amour maternel, de couple, d'amour fraternel, des histoires d'amitié aussi, qui est « un autre nom de l'amour ». Ces histoires sont parcourues par l'image récurrente du mur, du mur mitoyen comme l'indique le titre : un mur qui peut être fin comme la membrane qui enveloppe des jumeaux dans le ventre de leur mère, comme la frontière ténue entre le bien et le mal, un mur qui peut être source de divisions, de séparations traumatisantes, un mur qui peut s'épaissir irrémédiablement mais dans lequel on peut aussi creuser une petite faille qui va s'épanouir et renouer le lien, laisser passer la lumière.

C'est drôlement bien mené, Catherine Leroux révèle un sens de la construction tout en subtilité et bien sûr, ces personnages qu'on croyait si éloignés les uns des autres, on comprend les liens subtils qui les unissent au-delà des murs que d'autres ont parfois dressés contre eux.

Et puis il y a la langue, l'écriture, la finesse, la sensibilité extrême, la poésie qui imprègne le récit… et des tas de références à d'autres romans qui me sont venues à l'esprit et n'enlèvent rien à l'originalité de celui-ci… et il y a des chats aussi… et des personnages attachants, blessés, fragiles mais résilients, que je ne suis pas près d'oublier… Un roman lumineux, à l'image de sa couverture où se détachent des silhouettes légères et diaphanes sur un fond sombre. Une merveille que je vous conseille vraiment de découvrir !
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
Commenter  J’apprécie          40
Un superbe roman! Une courte-pointe de vies habilement ficelée qui m'a enchanté. Ce roman n'est pas un suspense, loin de là, et pourtant, on ne peut s'empêcher de lire chaque page dans l'expectative d'en apprendre un peu plus sur les personnages et leur récit.
Commenter  J’apprécie          40
Je ai lu ce roman après avoir écouté La librairie Francophone qui en a dit quelques mots. Je l'ai lu sans lire la 4eme de couverture et je ne regrette pas, c'est une aventure a part entière de decouvrir un texte sans rien en connaitre ou presque. C'est comme suivre un ami les yeux fermés qui vous prend par la main.
J'ai adoré ce texte d'une finesse extrème sur les rapports humains, les émotions qui nous faconnent , les liens invisibles qui nous unissent. le tout porté par une ecriture magnifique, poetique et métaphorique, sensible au monde. Une superbe découverte !
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
LaPresse
01 octobre 2013
Catherine Leroux prouve qu'elle n'est pas qu'un feu de paille et s'affirme comme une romancière solide qui n'a pas peur de voir large
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
« Madeleine n’ajoute rien. Elle ne trouve pas les mots pour dire que la vie n’est pas ainsi faite, pour expliquer à son fils encore si jeune que le monde n’est pas une immense balance où les mauvaises actions se répondent, où les fautes sont systématiquement punies. Le monde est un endroit injuste où les bons deviennent mauvais de n’être jamais récompensés, où les véritables méchants ne sont que rarement châtiés et où la plupart des hommes zigzaguent entre les deux extrêmes, ni saints ni démons, louvoyant entre les peines et les bonheurs, les doigts croisés, touchant du bois. Chaque être divisé en deux, chacun avec sa faille autour de laquelle s’agitent le bien et le mal. » (p. 210)
Commenter  J’apprécie          90
Marie inspira profondément avec l'impression qu'un arbre essayait de pousser à l'intérieur de sa poitrine. Elle se dirigea vers le centre de la pièce. C'était ici, sous ce toit en pente, qu'Ariel et elle avaient vu le jour à quelques minutes d'intervalles. Elle se mit à pleurer. Ici , ils avaient pris leur première respiration, poussé ensemble leurs premiers cris. On les avait lavés, emmaillotés et sans doute couchés l'un contre l'autre quelques heures avant qu'on emporte Marie, tirant ainsi sur une corde invisible, un élastique qui n'attendait que le bon moment pour se tendre et projeter les jumeaux l'un vers l'autre dans un mouvement aussi inévitable que l'orbite des planètes.
Commenter  J’apprécie          40
Les humains produisent un souffle prodigieux lorsqu'ils dorment, un souffle qui descend jusqu'au plus profond de leur être, et qui ramène à l'expiration les trésors et les monstres enfouis sous les croutes de civilisation accumulées.
Commenter  J’apprécie          40
Tout a déjà explosé, le monde a été anéanti. C'est l'avantage de survivre à l'apocalypse : il ne reste plus rien à protéger ni à craindre.
Commenter  J’apprécie          60
Ce n'est que le vent, ou bien les grandes marées qui se font sentir. Certaines vagues lui rappellent le geste des lutteurs sumos avant un combat, lorsqu'ils lèvent très haut leurs énormes jambes pour frapper le sol, pour secouer le terrain et chasser les mauvais esprits.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Catherine Leroux (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Leroux
Dans une nature malmenée par les hommes, il ne reste parfois plus beaucoup d'options. Comment survivre lorsque l'équilibre a été rompu ? Que reste-t-il aux enfants des générations futures pour reconstruire sur les cendres d'un monde à l'agonie ? Dans ces multiples interrogations sur notre rapport à l'environnement, la littérature nous montre que tout est encore possible. Antoine Desjardins, Catherine Leroux et Matthew Neill Null
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (127) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature québécoise

Quel est le titre du premier roman canadien-français?

Les anciens canadiens
La terre paternelle
Les rapaillages
L'influence d'un livre
Maria Chapdelaine

18 questions
219 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature québécoise , québec , québécoisCréer un quiz sur ce livre

{* *}