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EAN : 9782369143376
144 pages
Libretto (03/01/2017)
2.62/5   8 notes
Résumé :
« Sachez, prince, que j’ai près d’ici une demeure comparable au paradis terrestre. Ce lieu porte le nom des Neuf-loges  ; et le monde n’a rien qui lui soit préférable. Venez-y passer quelques instants  ; ce séjour deviendra encore plus glorieux par votre présence. »

Une telle invitation peut-elle se refuser  ? Découvrir ces Neufs-loges, c’est pousser la porte du merveilleux et des légendes.
Digne des Mille et Une Nuits – ce ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Neuf contes orientaux originaire de la Perse du XVème siècle, traduits au XIXème par l'orientaliste Daniel Lescallier. Une structure de contes très classique, sur le même modèle que les Mille et Une nuits. C'est agréable à lire et dépaysant, mais ne vaut visiblement pas les Mille et Une Nuits (que je n'ai pas lues). Ces derniers en effet sont d'une construction parfois complexes, à plusieurs niveaux de tiroirs, alors que les contes de Neh Manzer se succèdent en intrigues assez linéaires, dignes d'une pièce de théâtre classique. La chute de chacun fait sourire, mais ne crée aucune surprise. On ne retrouve pas non plus les effets de miroirs entre les personnages, ni la dimension érotique.
Une lecture peu marquante, donc, mais finalement, faute de m'être attaqué aux Mille et Une Nuits, j'ai pu renouer dans cette lecture avec la fraîcheur des contes proposés aux enfants. Il s'agit bien de contes populaires, comme les contes et légendes de nos régions, que l'on n'appréciera pas particulièrement par leur subtilité de langue ou du schéma narratif, mais bien par la candeur de clichés qui ont participé à construire une certaine vision, romantique et imagée, du merveilleux.
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J'avoue avoir eu de grosses difficultés à adhérer à ce récit, à y croire. J'ai eu la sensation de lire une copie insipide des Mille et une nuits. Le récit cadre en particulier et certains des récits enchâssés m'ont paru maladroits, mal structurés, multipliant parfois inutilement des explications redondantes, ou tout simplement sans grand intérêt. Les résolutions des contes sont rapides et sans surprise à l'exception peut-être de celle du récit cadre dont le ton tranche avec le reste et qui correspond plus à mes goûts. Les transitions entre le récit cadre et les récits enchâssés ne m'ont pas convaincue : ils m'ont semblé mis bout à bout de façon artificielle.
J'ai lu très récemment le flamboyant Conte des contes de l'Italien Basile, recueil fonctionnant également avec cette même structure dans laquelle le récit cadre est prétexte aux récits enchâssés. Ma lecture de Neh Manzer ne pouvait que souffrir de la comparaison.
Je m'interroge sur l'intérêt de publier une traduction datant du début du XIXe siècle sans la faire au moins réévaluer par un traducteur contemporain. Lescallier présente le texte comme une traduction extrêmement fidèle, mais nous n'avons sur ce point que sa parole et l'exemple des Mille et une nuits, contes adaptés autant que traduits par Antoine Galland au siècle précédent, ne m'incite guère à la confiance.
J'aurais voulu en savoir plus sur l'histoire de ce texte, sur son contexte d'écriture, sur les liens qu'il entretient avec les Mille et une nuits ou les textes de l'époque dans la mesure où il est également question ici de surseoir jour après jour à une exécution. L'appareil critique du volume, très limité, m'a sur ce point laissée sur ma faim.

Deux étoiles donc, pour cette très jolie couverture. Pas plus.
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Ce recueil de neuf contes est issu du Kharezm, région d'Asie centrale qui se situe aujourd'hui dans les frontières de l'Ouzbékistan. Composé entre le XVème et XVIème siècle et porté à la connaissance des lecteurs français en 1808 grâce à la traduction du baron Daniel Lescallier, haut fonctionnaire au service de l'Empire et "orientalise", il présente neuf histoires orientales merveilleuses. le prétexte au conte est le même que celui des Mille et une nuits : une condamnation à mort différée de jour en jour grâce à une série de contes. Chirzade est en effet marié à Goulchade mais il se doit de tuer le père de sa femme qui a tué sa propre mère. Chaque fois qu'il se rappelle la vengeance nécessaire qu'il doit accomplir, sa femme Goulchade commence une histoire qui éloigne Chirzade de son objectif.

Des génies, des musiciens des êtres maléfiques qui abusent des liqueurs soporifiques, des déguisements, des coups de foudre, des princesses plus belles que la lune, des serviteurs dévoués, des hommes qui se transforment en perroquet pour abuser des belles princesses, des fées, tout l'imaginaire des contes surgit des brumes de la nuit pour enchanter nos sens et notre imagination. S'ils n'ont pas la force des contes des Mille et Une nuits, ces neuf contes flattent néanmoins nos penchants orientalistes.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Après cette conversation, ils remontèrent à cheval et se dirigèrent tous deux vers le palais des Neuf-loges. Dès qu'ils y furent arrivés leur temps se passa dans les assemblées brillantes, dans les festins, la joie et les plaisirs. Chirzade parcourant ce séjour le trouva agréable et enchanteur au premier degré, et il y oublia le reste du monde. (...) (mais) un des jardiniers de la princesse s'était ému pour elle d'une violente et folle passion, et son amour, pour être caché et contenu, n'en était que plus ardent. Il conçut une jalousie rage contre le prince qu'il voyait ainsi favorisé...
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- Jeune homme, nous vous félicitons. Vous pouvez dire à présent que votre bonheur est assuré car notre souveraine vous a jeté de la terre sur la tête. Elle n'a point de mari et elle vous a donné par cette action une preuve du désir qu'elle a de vous accepter pour époux. Ainsi, empressez-vous de lui faire la demande, et livrez-vous avec elle aux plaisirs et à l'allégresse ; car, tout ce que votre cœur pourra désirer vous sera accordé. Si, au contraire, vous rejetiez cette heureuse aventure, vous seriez coupé en morceaux.
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On se ressent toujours des impressions de l'enfance, et on garde toute la vie l'influence du lait qu'on a sucé.
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