AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Lucky Luke tome 23 sur 41
EAN : 9782884710381
48 pages
Lucky Luke (28/11/2000)
3.7/5   170 notes
Résumé :
Lucky Luke fait la rencontre de Horace P. Greely. Ce jeune homme est un journaliste de talent qui a décidé de partir dans l’Ouest fonder son propre journal, le Daily Star.

Homme intègre, il n’hésite pas à dénoncer les injustices ou la malhonnêteté. Mais cela lui joue des tours et il se fait quelques ennemis dans la ville où il s’est installé. Luke décide de lui venir en aide.

"I'm a poor lonesome cow-boy and a long way from home..." Tra... >Voir plus
Que lire après Lucky Luke, tome 23 : Le Daily StarVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Voilà un album de Lucky Luke comme je les aime : de l'humour, des running gags qu'on a plaisir à revoir, de l'Histoire de l'Amérique et un Lucky Luke qui se fait voler la vedette par le personnage de Horace P. Greely, journaliste intègre et fondateur du journal Daily Star qui imprime plus vite que l'encre ne sèche.

Oui, Horace est une sorte de Twitter avant l'heure car il donne les infos en temps réel.

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire et encore moins à écrire, dès lors, lorsque vous imprimez noir sur blanc que les alcools servis par le parton du saloon sont frelatés, ne vous étonnez pas que ce dernier vous expulse de la ville.

De nombreuse fois, Horace et sa Washington Impériale n°3 offerte par ses parents se sont retrouvés dans le cours d'eau à la sortie de la ville. C'est d'ailleurs là qu'il a fait la connaissance de notre cow-boy solitaire préféré et de son fidèle destrier.

Horace est un personnage drôle, attachant, émouvant dans sa quête de publier la vérité, sans langue de bois, comme tout journaliste devrait être.

Hélas, vous savez comme moi qu'on aime museler la presse en la corrompant (tout Homme a son prix) ou en menaçant les gens qui veulent creuser dans la fange pour extirper la vérité.

Ça ne va pas faire plaisir à certains dans la ville de Dead End City où le tenancier du saloon n'a pas apprécié l'article sur son whisky frelaté et l'épicier sur ses marges exagérées.

Beaucoup d'humour dans cet album, de l'humour fin, en plus, avec Lucky Luke et Horace cherchant par tout les moyens à imprimer le journal, sur tous les supports possibles et imaginables – ce qui donnera des clins d'oeil des plus amusants sur notre époque – et l'imprimant même avec du café lorsque l'encre n'arrivera pas.

« Vous manquez de café ? Faites infuser votre Daily Star ! »

Inventant des slogans publicitaires, se faisant payer en nature, inventant le premier journal parlé, gravant son nom sur les fers de son cheval, Horace n'est jamais à court d'idées pour diffuser son journal, ne se sentant plus lorsque les ventes passent de 30 à 35 exemplaires.

J'avais déjà pris un plaisir fou à lire cet album post-Goscinny (R.I.P.) qui contenait tout ce que j'apprécie dans les aventures de Lucky Luke et j'ai pris autant de plaisir à le relire et m'esclaffer devant leurs bons mots.

Rien à redire, cet album est une belle réussite et il peut trôner avec mes Lucky Luke préférés !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          170
Dans cet album, Lucky Luke se fait littéralement voler la vedette par Horace P. Greely, un journaliste intègre, fondateur du Daily Star et imprimeur. Avec sa presse, une Washington impériale n°3 offerte par ses parents, il sillonne l'Ouest américain pour vendre son journal. Il se fait expulser de plusieurs villes parce que la vérité n'est pas toujours bonne à écrire. le goudron et les plumes, il connaît. Lucky Luke l'aide à s'installer Dead End City où une fois de plus, il ne tarde pas à se faire des ennemis.

Les détails amusants fourmillent dans cet épisode. le personnage de Greely est vraiment truculent. Ainsi, enfant naturellement doué à l'école pour la rédaction, Horace vendait déjà ses copies en cour de récréation ! Si Lucky Luke tire plus vite que son ombre, Horace lui, donne les nouvelles quasiment en temps réel ! Il y a aussi sa manie d'interviewer systématiquement son prochain (même des bandits pour sa rubrique « Les hommes et leur métier » !). le Daily Star doit trouver son public. Vendre le carnet de naissance du journal au croque-mort ou « comment réussir à tous les coups les beignets aux pommes » aux joueurs d'une table de poker n'est peut-être pas judicieux. Mais proposer à la place « rechute de scarlatine pour le doyen » ou « Mille et un trucs pour tricher sans être démasqué » et les ventes décollent. Il est alors temps de prendre des risques, de passer de 30 à 35 exemplaires ! Arrive le premier abonnement payé en nature (poules, pommes de terre etc.). Horace invente même une nouvelle forme de publicité avec les fers de son cheval gravés d'un « Lisez le Star » que ce dernier laisse sur son passage…

Mais l'intransigeance du Daily Star mécontente certains lecteurs. Les scandales éclatent comme le whisky frelaté du saloon ou les marges exorbitantes des tomates de l'épicerie. Aucune catégorie professionnelle n'échappe au sens de l'investigation du journaliste. Ces « victimes » vont tenter d'empêcher la publication du Daily Star en détruisant le papier servant au journal, en supprimant l'encre, en créant un nouveau journal ... Mais, il en faut plus pour stopper notre ardent défenseur de la liberté de la presse. A chaque fois, Lucky Luke et Horace font preuve d'ingéniosité pour que vive le Daily Star. Par exemple, ils remplacent l'encre par du café et Lucky Luke d'ajouter « Ouaip ! Et votre style y gagne en nervosité ». Sur la première page du journal dans la rubrique « le conseil du jour » : « Vous manquez de café ? Faites infuser votre Daily Star ! ». Il y a des gags plus classiques : dans une fusillade « Vous ne rechargez jamais ? », « Si, après chaque histoire ». Drôle, je vous dis. de nouvelles formes éditoriales sont même lancées avec deux cents ans d'avance ! (journal gratuit, journal parlé).

Cet album sorti en 1984, donc de la période post-Goscinny, est mon préféré avec « le fil qui chante ». Depuis longtemps déjà, les dessins de Morris ont atteint leur maturité. C'est la richesse du scénario signé Fauche et Léturgie ainsi que l'humour omniprésent qui font la différence par rapport à d'autres albums de la série plus ordinaires.
Commenter  J’apprécie          40
"-Qui dit pas de critique dit pas de livre. Donc, qui dit critique, dit livre à lire!
-Que voulez-vous dire?
- Oui, soyez plus précis!
- Il faut lire Lucky Luke!"

Toujours autant de plaisir à lire un album de ce cher Lucky Luke. le comique de répétition, cher à Morris, me fait toujours autant rire.

Ici nous découvrons les prémices de la presse écrite. La concurrence déloyale qui se met en place.

Bref, c'est toujours un bon moment !
Lucky Luke tire toujours plus vite que son ombre !

Commenter  J’apprécie          50
Lucky Luke aide un (futur) célèbre éditeur à diffuser son premier journal « le daily star ».
Une histoire assez marrante et originale. Il y a pas mal de petites choses à lire sur les vignettes concernant les unes des journaux. Les personnages sont intéressants surtout les bandits vraiment très bêtes.
Commenter  J’apprécie          40
Je me souviens de ce tome étant petit, il m'avait marqué car c'était la première fois (pour moi) que l'action ne tourne pas autour de Lucky Luke, mais plutôt du personnage secondaire lié au tome.

J'ai eu plaisir a relire cet opus, que j'ai trouvé amusant, la fin est bien trouvé et plutôt sympa.
Je vous le recommande !
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Vous ne rechargez jamais ?
- Si, après chaque histoire.
Commenter  J’apprécie          50
The Epitaph

Potin mondain :
Ce sera gratuit cet après-midi chez Mme Stevenson, jour anniversaire de sa laissée pour compte de fille.

Daily Star :

Potin mondain :
Pour les 35 ans de sa fille Caroline, Madame Guillemette Stevenson recevra chez elle à 17h? (célibataires bienvenus)
Commenter  J’apprécie          00
Le conseil d’Oncle O’Callagan : « pour que vos chaussures durent plus longtemps, portez les moins souvent ! »
Commenter  J’apprécie          10
Au petit jour...

Lucky Luke : Nous ne devrions plus tarder a apercevoir Jack.
Jolly Jumper : Les horaires deviennent impossibles ! Je vais alerter le comité d'entreprise !
Commenter  J’apprécie          00
LE CONSEIL DU JOUR : « une taloche par semaine rend le fiston doux et amène »
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Morris (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Morris
Dans le 166e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Les guerres de Lucas que l'on doit au scénario de Laurent Hopman, au dessin de Renaud Roche et qui est édité chez Deman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du nouveau tomes des aventures de Gaston Lagaffe baptisé Le retour de Lagaffe que l’on doit à Delaf et aux éditions Dupuis - La sortie du nouveau tomes des aventures d’Asterix baptisé L'iris blanc, un titre que l’on doit au scénario de Fabcaro, au dessin de Didier Conrad et qui est publié chez Albert René, éditions du groupe Hachette - La sortie de l’album Les indomptés, la nouvelle aventure de Lucky Luke vu à travers les crayons de Blutch, un titre sorti chez Lucky Comics, filiale des éditions Dargaud - La sortie du sixième tome de la série Les aigles de Rome, une série que l’on doit à Enrico Marini et aux éditions Dargaud - La sortie de l’album Les imbuvables que l’on doit à Julia Wertz et aux éditions L’agrume - La sortie du cinquième tome de l’intégrale Lucky Luke où l’on y retrouve le travail commun de Morris et René Goscinny, un album sorti aux éditions Dupuis
+ Lire la suite
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (703) Voir plus



Quiz Voir plus

Les albums de Lucky-Luke ( BD).

...................de Dick Digger.

la jambe
la mine d'or
le cheval
la mine d'argent

30 questions
54 lecteurs ont répondu
Thème : MorrisCréer un quiz sur ce livre

{* *}