Omnia Vanitas

Louisa Torres, capitaine de police au 3§, se débat entre sa hiérarchie qui ne la prend pas au sérieux, son statut de mère célibataire avec un garçon qu'elle ne voit pas grandir, et une vie sentimentale qui ressemble à un parcours de cross sur tôle ondulée. Au milieu de tout ça, un crime, sordide. Un homme battu à mort, le corps soigneusement nettoyé pour éviter de laisser la moindre empreinte, et surtout, un déguisement, en vêtement de femme. L'enquête débute assez mal pour la jeune policière, qui comprend dès le deuxième corps que l'assassin poursuit un but bien précis. Pourquoi cette locution latine qu'il prononce sur les vidéos de ses méfaits, omnia vanitas ? Reste à connaître ce but, et rapidement, si Louisa ne veut pas perdre le peu de crédit qu'elle possède encore au sein de la police…
J'ai eu la chance de découvrir la plume d'Emmanuel Valnet sur différents groupes, où il s'est livré au délicat exercice de la nouvelle, et j'ai pu apprécier son style. Je partais donc convaincu de passer un agréable moment de lecture en sa compagnie, et je n'ai pas été déçu. Sous l'apparence d'un policier de facture très classique, au sein de la DRPJ, Emmanuel nous livre une histoire très plaisante à lire, sans aucun temps mort. Sur un thème qui parait même éculé, il parvient à nous surprendre et à éviter les pièges du récit convenu, le duo jeune flic-vieux flic par exemple, ou les motivations du tueur en série. Il nous évite également le tableau d'une héroïne certes imparfaite, mais surtout pas trop nunuche, comme c'est malheureusement souvent le cas. Jusqu'à la fin qui est elle-aussi originale puisqu'elle se révèle assez inattendue, poussant la capitaine à se poser des questions entre sa profession et ses propres sentiments.
Omnia Vanitas est en définitive un très agréable roman policier qui se lit d'une traite, qui me confirme tout le bien que je pense d'Emmanuel (qui du coup a réussi à me réconcilier avec le 36 !)

un bon petit thriller qui se lit facilement, l'écriture est fluide, l'histoire est intéressante.
Louisa, capitaine au 36 quai des orfèvres a paris, elle partage sa vie entre son travail, sa famille ( élève seule son fils) et ses aventures sentimentales.Suite à la découverte d'un cadavre,elle va partir à la recherche d'un serial killer, qui tue ses victimes toujours de la même façon ( celles-ci sont attachées sur une grande roue a l'aide d'une barre de fer et il leurs casse les cervicales).

On se laisse facilement entraîner dans cette histoire. Je n'ai pas été déçue par cette lecture, il y un peu suspense, du rythme, un bon sujet de fond porté sur la justice.

Voilà un moment que je voulais découvrir cet auteur et quelle cruche, et je reste polie, j'ai été d'avoir tant attendu !!
J'ai donc commencé en toute logique par son dernier roman, je sais c'est bizarre mais c'est tout moi.
Je le dis tout de suite mais waouh !!! J'ai vraiment adoré ce livre que j'ai lu pratiquement d'un trait car je me suis prise d'intérêt pour cette enquête et attachée notamment à Louisa.
Déjà le pitch m'a plu car on pressent une affaire difficile, qui risque de nous amener loin dans l'horreur et comme mes enfants me le disent j'aime les « trucs de psychopathe ».
Outre le fait que ce soit très bien écrit, l'histoire est très prenante dès le début. Les différents personnages peuvent être attachants, prenants, horripilants,…
Comme je l'ai indiqué j'ai eu un coup de coeur pour Louisa, cette quadra sympathique, qui malgré tous les évènements difficiles qu'elle a traversés ou traverse encore, garde le cap, est déterminée et persévérante. J'ai apprécié sa réparti, le tac au tac comme on dit quand elle est notamment avec son entourage ou son ami légiste mais aussi les touches d'humour que l'auteur a su intégrer dans ses dialogues.
Pour en revenir à l'histoire j'aime beaucoup quand c'est une femme qui est « au commande », ça change mais surtout cela permet d'avoir une autre vision ou appréhension des faits et je dois dire qu'Emmanuel a très bien réussi son coup.
Avec des faits durs par moment qui sont très bien décrits on arrive facilement à se projeter et imaginer les scènes donc on ne s'ennuie à aucunement bien au contraire.
Donc si vous aimes les enquêtes haletantes, qui peuvent frôler l'insupportable, voir jusqu'où l'esprit humain peut aller, des personnages originaux bref un condensé d'émotions et bien hop ! Allez-y ce livre est pour vous.
Perso je file lire un autre livre de cette auteur tout de suite.

Louisa Torrès, capitaine au 36 Quai des Orfèvres, se voit confier une enquête sur un meurtre dont la victime a été retrouvée sur le Champ-de-Mars.
Le tueur signe son crime d'une locution latine "Omnia Vanitas".....
Voilà un polar de Lucas Leverger comme on les aime!
Louisa Torrès est comme le commun des mortels.Quadragénaire, elle doit jongler entre un métier prenant et un chef qui ne rêve que de l'éjecter, un gamin de 13 ans et une vie sentimentale compliquée qui la déstabilise.
Ensuite, vous avez ce mystérieux tueur qui ne fait pas dans la dentelle. Vous aimez les supplices moyenâgeux? Vous allez adorer ce timbré!
L'histoire est rythmée, remplie de rebondissements avec une touche de tendresse sans tomber dans le gnan-gnan.
Encore un point plus que positif pour moi, qui va peut-être vous paraître futile, c'est la présentation.
Malgré que ce soit "une brique", la lecture est plus qu'agréable car aérée.
Je ne peux donc que vous le conseiller.
Edité aux Editions Nouvelles Plumes

Un polar qui se laisse lire. Une intrigue intéressante, une enquête semée d'embûches, une conclusion en teintes de gris.

Le gros point faible est... le capitaine Louisa Torrès. Mère célibataire en pleine crise de la quarantaine, qui fréquente un homme un peu plus jeune. Et qui subitement se rend compte que son fils aurait besoin d'une figure paternelle /masculine (sic), dont la libido se met à crever le plafond face au comportement limite limite de son mec, etc.

C'est une caricature complète, contrairement aux personnages masculins.
Et comme, elle est mono tâche en bonne femme qui se respecte, ces préoccupations prennent le pas sur son travail.

Bref, c'est une très bonne enquête si on ôte ces grosses faiblesses sexistes.