François LévesqueLes Carnets de Francis tome 1 sur 1
EAN : 9782896150359
Editions Alire (01/07/2010)
/5
20 notes
Editions Alire (01/07/2010)
Résumé :
"Il s'immobilisa. Non, il courait toujours. Il courait... il avait trébuché. Il se releva, un peu sonné. Les hautes herbes avaient amorti sa chute. Qu'est-ce que... Il approcha ses mains de son visage. De la boue ? Il eut comme une impression de déjà-vu. Il écarta ses mains et baissa les yeux. Quelque chose reposait à ses pieds."
Il s'appelle Francis, il a huit ans bientôt neuf et, en compagnie de sa mère, il habite la petite municipalité de Saint... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Ouf!!! Quelle histoire sombre que celle de ce livre. J'ai accroché dès les premières pages. Je me suis reconnu dans la peau du petit garçon souffre-douleur de l'école. L'histoire de Francis est bien pire que la mienne lorsque l'on connais tous les détails. J'ai la chance que mon livre soit dédicacé par l'auteur. J'ai bien hâte de lire la suite.
J'ai adoré la façon dont Lévesque nous décrit le monde de ce gamin de 8 ans, fervent amateur de films d'horreur. Je me suis vite attaché au personnage de Francis. La façon dont Lévesque décrit la vision de Francis sur le monde des grands est très réaliste. Les références aux vieux films d'horreur m'ont beaucoup plus, les ayant presque tous vu moi-même. L'intrigue est très bonne et navigue très bien entre le monde réel, imaginaire et surnaturel. La fin est très surprenante et bouleversante.
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Citations et extraits (13)
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Et, petit à petit, en même temps que l’automne qui s’installe, le tranquille paysage de Saint-Clovis change et se transforme littéralement en film d’horreur. Un enfant est retrouvé mort égorgé, un deuxième, un troisième, et ainsi de suite…
On ne pouvait pas avoir mal dans les rêves, même quand on rêvait qu’on tombait d’un gratte-ciel.
Ridicule : il savait très bien faire la différence entre un film et la réalité, savait pertinemment que les loups-garous n’existaient pas vraiment ! Par contre, il savait aussi que des tueurs masqués couraient potentiellement les bois. Cela, c’était possible. Tristement possible.
Ce n’était pas là le genre de sujets qu’on enseignait à l’école, les commérages et les ragots ne comptant pas parmi les matières retenues par les enseignantes. C’était d’ailleurs dommage ! Ce serait certainement plus amusant que les mathématiques !
Si, le temps d’un film, il parvenait à croire aux loups-garous et aux vampires, il pouvait tout aussi bien y croire dans ses jeux imaginaires. Les créatures fantastiques étaient tellement plus intéressantes que les gens ordinaires !
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