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Martine Schruoffeneger (Traducteur)
EAN : 9782266022507
213 pages
Pocket (01/01/1988)
  Existe en édition audio
4.49/5   9215 notes
Résumé :
"On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce.
C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur.
Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant... >Voir plus
Que lire après Si c'est un hommeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (600) Voir plus Ajouter une critique
4,49

sur 9215 notes
Il n'est pas nécessaire de dévorer des montagnes de livres pour comprendre l'atrocité, l'inhumanité, la cruauté viscérale d'une guerre. Un seul. Nul besoin d'entasser des définitions et d'émettre des cris pour comprendre ce qu'est un génocide organisé. Un seul. Inutile de collecter des milliers de témoignages pour se faire une idée du traumatisme vécu par ceux qui ont échappé in extremis au carnage des camps de la mort. Un seul. Pas la peine de faire de multiples schémas détaillés pour expliquer le processus de déshumanisation savamment médité pour anéantir toute trace de culture et faire de vous des bêtes aux abois. Un seul, oui, un seul ! Un seul livre... si c'est un livre ; un seul cri... si c'est un cri ; un seul témoignage... si c'est témoignage ; un seul document... si c'est un documentaire. Un seul et vous serez vacciné à jamais.
Ce livre est d'une puissance évocatrice et didactique incalculable, une véritable bombe qui nous explose au visage. Un vibrant plaidoyer, à ma connaissance inégalé et probablement inégalable, qui devrait figurer, plus encore que les lieux mêmes d'Auschwitz, sur la liste du patrimoine mondial à préserver coûte que coûte. Avec ce livre on prend conscience plus qu'avec tout autre de la fonction de "mémoire" d'un écrit. Pour nos enfants, pour nos petits-enfants et pour les petits-enfants de leurs arrière-petits-enfants et bien davantage encore, pour ne jamais oublier, pour ne jamais recommencer. Jamais - JAMAIS !
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Si c'est un homme de Primo Levi
Lorsque j'ai fermé la dernière page de Si c'est un homme, j'avais juste envie de me taire... que dire après cette lecture ?
Et puis je me suis dit que c'était peut-être un peu facile, le silence, que si ces quelques lignes pouvaient donner l'envie, ne serait-ce qu'à une personne, de lire ce livre, je me devais de scribouiller quelque chose...
J'ai déjà vu, lu, écouté beaucoup de récits sur cette terrible époque, mais Primo Lévi en relatant ce qu'il a vécu le plus objectivement possible, sans haine, sans rancoeur, sans colère, sans oubli non plus, donne une autre dimension, un autre éclairage...
Je vous recommande vivement ce témoignage.
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Un texte qui avec Chroniques du ghetto de Varsovie de Ringelblum est un autre un monument dédié à la mémoire des victimes de la Shoah .
Beaucoup de commentaires pertinents sur ce texte méticuleux , sur cette chronique détaillée de la barbarie en action .
Un ouvrage autobiographique qui est de fait , aussi le mausolée de million d'âmes parties en fumée , dont la mémoire est connue des survivants .
En fait je voulais simplement ajouter , à tous ces excellents commentaires , que Primo Levi n'est malheureusement pas mort de vieillesse .
Il s'est en effet suicidé , de nombreuses années plus tard , des années après ces funestes évènements
Ce petit laïus pour dire que si le témoignage est nécessaire et indispensable ( pour la société et pour les victimes ) , il ne saurait pourtant se substituer au soin thérapeutique . Il semble clairement que pour le survivant de torture et de violence politique , le témoignage n'est pas un soin et ce peut même être souvent , un baume corrosif pour l'âme .
Parler et écrire , n'a malheureusement pas suffit à soulager cet homme qui bien que décédé est désormais un emblème éthique ainsi que le témoin définitif et figé de la barbarie et du portrait de la quintessence de la violence politique.
Il aura manqué de soin thérapeutique , ce que n'est pas le témoignage , et il est donc bien décédé de la main de ces persécuteurs de ce fait , de longues années après , de par son suicide .
Je ne sais si les noms de bourreaux sont connus , mais ceux des victimes le sont et ils sont récités chaque année , à la lecture des noms et à voix haute , une fois par an .
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Que dire ? Il est des livres qui ne se commentent pas , qui inspirent le respect , qui ne se lisent pas , qui se vivent , des livres dont les émotions dépassent les mots , qui vous remuent au plus profond de votre être. On ferme ce livre , on est sans voix , bouleversé, incapable de réagir, placé face à un mur . Sonné. Atteint . Meurtri .Blessé. Incapable . Incrédule.
Il faut prendre son temps , car le temps de la réflexion va venir , obligatoirement.C'est un livre dont on ne peut débattre qu'avec soi - même. Un livre dont on ne veut pas parler mais qui s'incruste en vous , vous envahit , s'empare de vous et ne vous lâche plus . Lire "si c'est un homme ",c'est s'ouvrir , être possédé à vie et ...c'est rassurant . Plus jamais ça . Une lecture obligatoire , une lecture fondamentale,une lecture dure mais pleine d'espoir.
Je ne mets aucune étoile. Pour ce livre , il y en a des milliers dans le ciel , il suffit de lever la tête et de ne pas , surtout pas , fermer les yeux.
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Ce récit devrait être lu, au moins une fois dans sa vie, pour ne jamais oublier ce que fut la barbarie nazie et l'abject négation du Judaisme. Primo Levi livre un témoignage essentiel, ou chaque page vous étreint avec une puissance dévastatrice, il mettra fin à ces jours bien des années plus tard rattrapés par les fantômes de l'épouvante. Dans nos périodes ou le nationalisme revient dans les consciences, le livre de Levi s'impose comme une piqure de rappel.
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Citations et extraits (761) Voir plus Ajouter une citation
Déjà mon corps n'est plus mon corps. J'ai le ventre enflé, les membres desséchés, le visage bouffi le matin et creusé le soir; chez certains, la peau est devenue jaune, chez d'autres, grise; quand nous restons trois ou quatre jours sans nous voir, nous avons du mal à nous reconnaître.
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« Nous avons lutter de toutes nos forces pour empêcher l’hiver de venir. Nous nous sommes agrippés à toutes les heures tièdes ; à chaque crépuscule nous avons cherché à retenir encore un peu le soleil dans le ciel, mais tout a été inutile. Hier soir, le soleil s’est irrévocablement couché dans un enchevêtrement de brouillard sale, de cheminées d’usines et de fils ; et ce matin, c’est l’hiver . »
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Vous qui vivez en toute quiétude
Bien au chaud dans vos maisons,
Vous qui trouvez le soir en rentrant
La table mise et des visages amis,
Considérez si c'est un homme
Que celui qui peine dans la boue,
Qui ne connaît pas de repos,
Qui se bat pour un quignon de pain,
Qui meurt pour un oui ou pour un non.
Considérez si c'est une femme
Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
Et jusqu'à la force de se souvenir,
Les yeux vides et le sein froid
Comme une grenouille en hiver.
N'oubliez pas que cela fut,
Non, ne l'oubliez pas :
Gravez ces mots dans votre cœur,
Pensez-y chez vous, dans la rue,
En vous couchant, en vous levant ;
Répétez-les à vos enfants,
Ou que votre maison s'écroule,
Que la maladie vous accable,
Que vos enfants se détournent de vous.
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APPENDICE Je n'ai pardonné à aucun des coupables, écrit-il, et jamais, ni maintenant ni dans l'avenir, je ne leur pardonnerai, à moins qu'il ne s'agisse de quelqu'un qui ait prouvé qu'il est aujourd'hui conscient des fautes et des erreurs du fascisme, et qu'il est résolu à les condamner et à les extirper de sa propre conscience et de celle des autres. Dans ce cas-là, alors, oui, bien que non chrétien, je suis prêt à pardonner, à suivre le précepte juif et chrétien qui engage à pardonner à son ennemi; mais un ennemi qui se repent n'est plus un ennemi. Certes, il n'est pas facile d'échapper à tous les conditionnements, mais du moins peut-on choisir le conditionnement que l'on préfère. On a invente au cours des siècles des morts plus cruelles, mais aucune n'a jamais été aussi lourde de haine et de mépris. Chacun sait que l'œuvre d'extermination atteignit une ampleur considérable. Bien qu'ils fussent engagés dans une guerre très dure, et qui plus est devenue défensive, les nazis y déployèrent une hâte inexplicable : les convois des victimes à envoyer aux chambres à gaz ou à évacuer des Lager proches du front, avaient la priorité sur les trains militaires. Si l'extermination ne fut pas portée à terme, c'est seulement parce que l'Allemagne fut vaincue, mais le testament politique dicté par Hitler quelques heures avant son suicide, à quelques mètres de distance des russes, s'achevait sur ces mots : "avant tout, j'ordonne au gouvernement et au peuple allemand de continuer à appliquer strictement les lois raciales, et de combattre inexorablement l'empoisonneuse de toutes les nations, la juiverie internationale." […] On ne peut pas, me semble-t-il, expliquer un phénomène historique en en attribuant toute la responsabilité à un seul individu (ceux qui ont exécuté des ordres contre nature ne sont pas innocents!) […] Peut-être que ce qui s'est passé ne peut pas être compris, et même ne doit pas être compris, dans la mesure où comprendre, c'est presque justifier. En effet, " comprendre " la décision ou la conduite de quelqu'un, cela veut dire (et c'est aussi le sens étymologique du mot) les mettre en soi, mettre en soi celui qui en est responsable, se mettre à sa place, s'identifier à lui. Eh bien, aucun homme normal ne pourra jamais s'identifier à Hitler, à Himmler, à Goebbels, à Eichmann, à tant d'autres encore. […] Dans la haine nazie, il n'y a rien de rationnel : c'est une haine qui n'est pas en nous, qui est étrangère à l'homme, c'est un fruit vénéneux issu de la funeste souche du fascisme, et qui est en même temps au-dehors et au-delà du fascisme même. Nous ne pouvons pas la comprendre; mais nous pouvons et nous devons comprendre d'où elle est issue, et nous tenir sur nos gardes. Si la comprendre est impossible, la connaître est nécessaire, parce que ce qui est arrivé peut recommencer, les consciences peuvent à nouveau être déviées et obscurcies: les nôtres aussi. C'est pourquoi nous avons tous le devoir de méditer sur ce qui s'est produit. Tous nous devons savoir, ou nous souvenir, que lorsqu'i1s parlaient en public, Hitler et Mussolini étaient crus, applaudis, admirés, adorés comme des dieux. C'étaient des " chefs charismatiques ", ils possédaient un mystérieux pouvoir de séduction qui ne devait rien à la crédibilité ou à la justesse des propos qu'ils tenaient mais qui venait de la façon suggestive dont ils les tenaient, à leur éloquence, à leur faconde d'histrions, peut-être innée, peut-être patiemment étudiée et mise au point. Les idées qu'ils proclamaient n'étaient pas toujours les mêmes et étaient en général aberrantes, stupides ou cruelles ; et pourtant ils furent acclamés et suivis jusqu'à leur mort par des milliers de fidèles. Il faut rappeler que ces fidèles, et parmi eux les exécuteurs zélés d'ordres inhumains, n'étaient pas des bourreaux-nés, ce n'étaient pas - sauf rares exceptions - des monstres, c'étaient des hommes quelconques. Les monstres existent, mais ils sont trop peu nombreux pour être vraiment dangereux; ceux qui sont plus dangereux, ce sont les hommes ordinaires, les fonctionnaires prêts à croire et à obéir sans discuter, comme Eichmann, comme Höss, le commandant d'Auschwitz, comme Stangl, le commandant de Treblinka, comme, vingt ans après, les militaires français qui tuèrent en Algérie, et comme, trente ans après, les militaires américains qui tuèrent au Viêt-nam. Il faut donc nous méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d'autres voies que par la raison, autrement dit des chefs charismatiques : nous devons bien peser notre décision avant de déléguer à quelqu'un d'autre le pouvoir de juger et de vouloir à notre place. Puisqu'il est difficile de distinguer les vrais prophètes des faux, méfions-nous de tous les prophètes ; il vaut mieux renoncer aux vérités révélées, même si elles nous transportent par leur simplicité et par leur éclat, même si nous les trouvons commodes parce qu'on les a gratis. Il vaut mieux se contenter d'autres vérités plus modestes et moins enthousiasmantes, de celles que l'on conquiert laborieusement, progressivement et sans brûler les étapes, par l'étude, la discussion et le raisonnement, et qui peuvent être vérifiées et démontrées. Bien entendu, cette recette est trop simple pour pouvoir s'appliquer à tous les cas : il se peut qu'un nouveau fascisme, avec son cortège d'intolérance, d'abus et de servitude, naisse hors de notre pays et y soit importé, peut-être subrepticement et camouflé sous d'autres noms ; ou qu'il se déchaîne de l'intérieur avec une violence capable de renverser toutes les barrières. Alors, les conseils de sagesse ne servent plus, et il faut trouver la force de résister : en cela aussi, le souvenir de ce qui s'est passé au coeur de l'Europe, il n'y a pas si longtemps, peut être une aide et un avertissement.
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Encore une fois la musique de la fanfare, la cérémonie du "Mützen ab", tout le monde enlève son calot d'un geste militaire devant les SS ; encore une fois Arbeit Macht Frei et la formule consacrée du Kapo : "Kommando 98, zwei und sechzig Häftlinge, Stärk stimmt", "soixante-deux prisonniers, le compte est bon". Mais on ne nous donne pas l'ordre de rompre les rangs, on nous fait marcher jusqu'à la place de l'Appel. Est-ce qu'on va faire l'appel ? Il ne s'agit pas de l'appel. Nous avons vu la lumière crue du phare et le profil bien connu de la potence.
Pendant plus d'une heure encore, les équipes ont continué à défiler, dans le piétinement dur des semelles de bois sur la neige glacée. Quand tous les Kommandos ont été de retour, la fanfare s'est brusquement tue, et une voix rauque d'Allemand a imposé le silence. Dans le calme instantané qui a suivi, une autre voix allemande s'est élevée et a parlé longuement avec colère dans la nuit hostile. Enfin, le condamné est apparu dans le faisceau de lumière du phare.
Tout cet apparat et ce cérémonial implacable ne sont pas nouveaux pour nous. Depuis que je suis au camp, j'ai déjà dû assister à treize pendaisons ; mais les autres fois, il s'agissait de délits ordinaires, vols aux cuisines, sabotages, tentatives d'évasion. Cette fois-ci, c'est autre chose.
Le mois dernier, un des fours crématoires de Birkenau a sauté. Personne parmi nous ne sait exactement (et peut-être ne le saura-t-on jamais) comment les choses se sont passées : on parle du Sonderkommando, le Kommando Spécial préposé aux chambres à gaz et aux fours crématoires, qui est lui-même périodiquement exterminé et tenu rigoureusement isolé du reste du camp. Il n'en reste pas moins qu'à Birkenau quelques centaines d'hommes, d'esclaves sans défense et sans forces comme nous, ont trouvé en eux-mêmes l'énergie nécessaire pour agir, pour mûrir le fruit de leur haine.
L'homme qui mourra aujourd'hui devant nous a sa part de responsabilité dans cette révolte. On murmure qu'il était en contact avec les insurgés de Birkenau, qu'il avait apporté des armes dans notre camp, et qu'il voulait organiser ici aussi une mutinerie au même moment. Il mourra aujourd'hui sous nos yeux : et peut-être les Allemands ne comprendront-ils pas que la mort solitaire, la mort d'homme qui lui est réservée, le vouera à la gloire et non à l'infamie.
Quand l'Allemand eut fini son discours que personne ne comprit, la voix rauque du début se fit entendre à nouveau : "Habt ihr verstanden ?" (Est-ce que vous avez compris ?)
Qui répondit "Jawohl" ? Tout le monde et personne : ce fut comme si notre résignation maudite prenait corps indépendamment de nous et se muait en une seule voix au-dessus de nos têtes. Mais tous nous entendîmes le cri de celui qui allait mourir, il pénétra la vieille gangue d'inertie et de soumission et atteignit au vif l'homme en chacun de nous.
"Kameraden, ich bin der letzte !" (Camarades, je suis le dernier !)
Je voudrais pouvoir dire que de notre masse abjecte une voix se leva, un murmure, un signe d'assentiment. Mais il ne s'est rien passé. Nous sommes restés debout, courbés et gris, tête baissée, et nous ne nous sommes découverts que lorsque l'Allemand nous en a donné l'ordre. La trappe s'est ouverte; le corps a eu un frétillement horrible ; la fanfare a recommencé à jouer, et nous, nous nous sommes remis en rang et nous avons défilé devant les derniers spasmes du mourant.
Au pied de la potence, les SS nous regardent passer d'un oeil indifférent : leur oeuvre est finie, et bien finie. Les Russes peuvent venir, désormais : il n'y a plus d'hommes forts parmi nous ; le dernier pend maintenant au-dessus de nos têtes, et quant aux autres, quelques mètres de corde ont suffi. Les Russes peuvent bien venir : ils ne trouveront plus que des hommes domptés, éteints, dignes désormais de la mort passive qui les attend.
Détruire un homme est difficile, presque autant que le créer : cela n'a été ni aisé ni rapide, mais vous y êtes arrivés, Allemands. Nous voici dociles devant vous, vous n'avez plus rien à craindre de nous : ni les actes de révolte, ni les paroles de défi, ni même un regard qui vous juge.

Alberto et moi, nous sommes rentrés dans la baraque, et nous n'avons pas pu nous regarder en face. Cet homme devait être dur, il devait être d'une autre trempe que nous, si cette condition qui nous a brisés n'a seulement pu le faire plier.
Car nous aussi nous sommes brisés, vaincus : même si nous avons su nous adapter, même si nous avons finalement appris à trouver notre nourriture et à endurer la fatigue et le froid, même si nous en revenons un jour.
Nous avons hissé la menaschka sur la couchette, nous avons fait le partage, nous avons assouvi notre fureur quotidienne de la faim, et maintenant la honte nous accable.
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