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EAN : 9782221100332
288 pages
Robert Laffont (18/03/2004)
3.58/5   3361 notes
Résumé :
Parti à la recherche d'un tableau mystérieux, Jonathan croise la route de Clara.
Tous deux sont convaincus de s'être déjà rencontrés. Mais où et quand ?
À Londres, il y a plus d'un siècle...

Le quatrième roman de Marc Lévy entraîne ses lecteurs de Saint-Pétersbourg à Boston, de Londres à Florence et Paris, dans une histoire où amours et énigmes défient le temps.

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Critiques, Analyses et Avis (188) Voir plus Ajouter une critique
3,58

sur 3361 notes
Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Je suis en panne d'inspiration, qui se tarie, je me sens tout nu, je n'ai pas une putain d'idée pour venir vous secouer la boite à sourires, du coup c'est la merde, faut que je comble une page de rien, avec le je ne sais pas quoi au bout de la plume azerty, à me chatouiller les idées qui se raréfient… alors je rêvasse, je me fantasme un peu la tronche, à imaginer une jolie nana qui se dirait que le mec tout nu là, le regard dans les étoiles, bah je vais aller lui suce-surer trois quatre banalités à l'ambigüité bandante, la goutte aux lèvres…

Elle s'approche, j'ai louché son cul depuis un bon moment, il faut que je me concentre, j'ai la timidité niaise, la tremblote pas rassurante, faut que parle à la hauteur des mes désirs, j'ai déjà imaginé lui tripoter le sourire par deux trois conneries, parce que c'est le kif une meuf qui se marre, mais comment amorcer l'intérêt d'une bonne bavette au soleil, merde elle est déjà là, elle sourit j'ai rien dit, cool ce fantasme, je suis sur que si je déballais ma bite la tout de suite, la bouche grande ouverte elle s'emploierait à ne pas trop parler, mais je suis un putain de romantique au romantisme pudique, j'ai pas le secret d'une séduction à la con qui pousserait n'importe quelle petite chatte à ronronner de désir pour ma gueule, mais c'est moi le héros de l'histoire, le narrateur, je fais ce que je veux, alors du coup elle s'assoie à côté de moi…

- Bonjour que je lui dis

- Bonjour qu'elle sourit

- de loin je ne vous imaginais pas aussi belle

- Je venais vous dire que regarder le cul des nanas n'était pas le meilleur moyen de se rendre compte de la beauté de ces dames, aussi subjectif que vos gouts qui me mouillent droit au cœur

- le cul d'une femme est la grâce de la lubricité voyez-vous, alors l'imagination se levrette à coups de va et vient entre vos yeux et votre derrière, et je n'ai pas encore mis ma main dans le calbute pour vous exprimer ma pensée…

- le cul n'est qu'un apparat à emmerdeur, qui se croit en droit d'imaginer pourvoir buter dans le fond juste parce que leur bite dicte ce besoin au combien délicieux j'en conviens de venir s'enfoncer avec entrain, avant même d'échanger deux trois conneries sur la misère du monde…

- J'ai toujours préféré les exceptions à la con qui pourrissent notre compréhension, alors que t'as tout bien pigé sur les règles du jeu, on te balance cette exception qui fait d'elle un truc exceptionnelle dont tout le monde parle, alors j'aspire à être cette exception, laissant ma bite m'imposer seulement son envie de pisser, bien qu'elle soit en droit de me donner son avis sur tel ou tel apparat au courbes divines qui peuplent nous plus viles envies

- Certes mais il serait judicieux d'y mettre de la discrétion, ne pas tomber dans la vulgarité à branleur, incapables de penser sans baiser, ensuite on fait un brin de causette, on s'essuie les liquides à refroidissement, et puis chacun repart dans sa merde, sans échanger quelques cultures de bonne compagnie…

- J'y vois dans ce que vous dites une putain de note de pessimisme, mais qui m'excite le cerveau à réflexion, putain non seulement cette fille est belle, mais elle est bandante de l'intellectuelle, je vous déballerais bien quelques échanges enrichissants, entre l'ennui et la passion, on peut bien discuter un peu la rigolade ?

- Volontiers, d'ailleurs pendant que l'on est encore habillés de futilités, de loin je vous imaginais plus grand…

Voilà un putain de fantasme, nouer un feeling à la main au cul sans toucher, au doigté lubrique sans se mouiller, juste en se parlant de rien, le sourire béa de deux personnes qui se parlent avec les mêmes envies, dans le respect d'un échange corrompu par les lois d'un machisme qui m'échappent depuis des années, donc si vous voyez un petit gars qui a l'air perdu dans un parc, soleil au vent, lunettes sur le nez plongé dans un bouquin corné d'une maladresse assumée, approchez-vous dans la curiosité, regardez dans ses yeux à quel point vous lui plaisez…

A plus les copains

PS: Un autre bouquin de Levy
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N'en déplaise à tous ses détracteurs, j'assume pleinement le fait de prendre plaisir (de temps en temps) à lire un roman de Marc Lévy (ou de Guillaume Musso, puisqu'ils sont souvent logés à la même enseigne) par besoin peut-être de faire le vide et de ne pas me prendre la tête (je sens bien là, que je donne du grain à moudre aux anti-Lévy).
"La prochaine fois" ne me parait pas être le meilleur de l'auteur et je reconnais que, sans vouloir y chercher un puits de culture, je me suis drôlement ennuyée pendant toute la première moitié. le déclic s'est produit lors de l'arrivée de Jonathan à Florence, avec la visite, entre autres, des jardins de Boboli qui a séduit mon âme de voyageuse (voyageuse qui, à mon plus grand regret, s'évade beaucoup plus à travers les livres qu'en prenant un avion... ). On n'imagine pas le pouvoir d'un café pris à une terrasse italienne, mais soudain, pour moi, l'histoire a pris sens et j'ai adhéré à cet univers si caractéristique de Lévy et à son thème familier qui est celui de la réincarnation.
La comparaison ne va peut-être pas être flatteuse, mais je trouve que ses livres sont des versions modernisées façon XXIe siècle des romans de Delly (que j'empruntais, faute de mieux, à la bibliothèque paroissiale de mon village, mais rassurez-vous depuis, il y a prescription !) ou de la collection Harlequin. Ce qui fait leur réussite populaire : c'est qu'amour y rime encore avec toujours. Bien sûr, ne confondons pas succès littéraire et chef d'oeuvre de la littérature.
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Ce livre m'a été offert à noël par une amie qui adore Marc Levy. Je n'avais jamais lu aucun de ses romans mais j'avais d'énormes a-priori. L'occasion se présentait donc a moi de briser mes réticences et de lire un bon roman....
Et bien non pas de bon roman du tout. le style est mauvais, les personnages antipathiques, l'intrigue est inexistante bref rien ne m'a plu!
Et je n'ai pas du tout l'envie de retenter l'expérience. Je ne critique pas les gens qui aiment cet auteur mais je dirais juste que ce n'est pas pour moi!
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Et si la Haine pouvait transcender le temps…
Et si l'Amour pouvait le transcender aussi...
Et si c'était vrai !
Un roman qui se lit d'une traite !
Un roman qu'on ne veut surtout pas lâcher…
Un roman qui laisse un peu rêveur.

Le fond est riche : un domaine passionnant, la peinture et tous les domaines de l'expertise si difficile parfois à réaliser ; une intrigue qui traverse trois siècles et un dénouement émouvant.
Et pour la forme, ma foi, déjà pas de répétitions inutiles ;-) Beaucoup de sensibilité dans l'approche des personnages sans oublier une touche d'humour, tout cela donne un roman qui se lit vite et bien.

Ce n'est pas de la grande littérature,
Ce n'est pas un roman au souvenir puissant,
Ce n'est qu'un roman qui passe bien le temps ;-)
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Je ne m'étendrais pas sur ce livre déjà très critiqué. Je rajouterai juste que j'ai lu ce livre avec plaisir. Même si je n'ai pas toujours retrouvé la verve du « Premier jour/Première nuit ».
Les personnages sont parfois caricaturaux et l'intrigue s'étend souvent en descriptions inutiles sur les actions quotidiennes des personnages. Pourtant, le tour fantastique que prend la deuxième moitié du roman est assez inattendu pour surprendre le lecteur qui a pu, comme moi, être saturé par les intérieurs bourgeois cossus d'Angleterre et de Nouvelle Angleterre. Et puis j'ai un faible pour les histoires de tableaux et tout ce qui parle d'art. Marc Lévy sait nous entraîner dans les aventures de ses personnages et les situer dans leurs environnements.
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Citations et extraits (158) Voir plus Ajouter une citation
Il arrive que deux âmes se rencontrent pour n'en former plus qu'une. Elles dépendent alors à jamais l'une de l'autre. Elles sont indissociables et n'auront de cesse de se retrouver, de vie en vie. Si au cours d'une de ces existences terrestres une moitié venait à se dissocier de l'autre, à rompre le serment qui les lie, les deux âmes s'éteindraient aussitôt. L'une ne peut continuer son voyage sans l'autre.
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Aussi désuet que cela puisse paraître pour certains, Jonathan pouvait s'enthousiasmer de la couleur d'un soir, de l'odeur d'une saison, du sourire au visage d'une passante anonyme, d'un regard d'enfant, d'un geste de vieillard ou encore de l'une de ces simples attentions du cœur qui peuvent nourrir le quotidien. Et même si Peter se moquait parfois de lui, Jonathan s'était juré qu'il resterait fidèle toute sa vie à la promesse qu'il avait faite un jour à son père, de ne jamais cesser de s'émerveiller.
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Je t'aime, sans savoir pourquoi ni comment. Je t'aime ainsi car je ne connais pas d'autres façons. Là où tu n'existes pas, je n'existe pas non plus

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Si vous renonciez l'un à l'autre, ce serait bien pire que de passer à côté de vos vies, ce serait perdre vos âmes.
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Je me demande de quoi tu as peur ?
Jonathan réfléchit longuement avant de lui répondre.
- De moi ! J'ai eu peur de moi.
Peter hocha la tête et regarda par le hublot la presqu'île de Manhattan que l'on devinait au loin.
- Mais moi aussi j'ai souvent peur de toi, mon vieux, et ça ne m'empêche pas d'être ton meilleur ami ! Fréquente-toi un peu plus souvent, tu t'habitueras à toutes tes lubies, tu finiras comme moi par être passionné par un vieux peintre russe dont tu te parleras à longueur de journée.
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