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EAN : 9782234058644
180 pages
Stock (23/09/2009)
  Existe en édition audio
3.33/5   600 notes
Résumé :
"Maman est morte, je suis maman. Voilà, c'est simple, c'est aussi simple que ça, c'est notre histoire à toutes les trois. Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c'est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c'est là qu'elle est, c'est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. Mam... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (77) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 600 notes
Justine Lévy se rebaptise Louise dans ce roman mais elle ne déguise pas du tout sa vie et les acteurs de sa vie.
Louise est Justine, elle vient au chevet de sa mère qui se meurt d'un cancer et miracle de la vie ou horreur de la situation, elle est enceinte.
Sa mère fut une très belle femme, mannequin et peu soucieuse de sa fille.
Elle en avait la garde après son divorce mais la petite dut faire appel à son père plusieurs fois car sa mère ne savait pas s'occuper d'elle.
Il est touchant ce père, divorcé depuis tant d'années et soucieux du bien-être de son ex-femme dans sa maladie, soucieux d'accompagner sa fille.
Louise s'appuie beaucoup sur son affection et son soutien.
Un des moments les plus lucides est quand elle compare l'intérêt que sa mère porte à son cancer à l'intérêt que sa mère lui a porté : d'abord elle le prend avec désinvolture, presque de l'indifférence, ensuite un joujou avec qui on plaisante et enfin quelqu'un à qui on apporte beaucoup de soins et d'attentions.
Louise-Justine a beaucoup souffert dans son enfance à cause des déséquilibres , des excès de sa mère, de la vie chez son père où elle n'avait pas sa place non plus.
Elle en parle avec beaucoup de liberté au fur et à mesure que les pensées lui arrivent dans la tête en long et en large.
C'est un récit douloureux car ce ne n'est jamais une partie de joie de perdre sa mère d'autant plus que Louise éprouve de l'affection envers cette gamine qui n'a jamais grandi, qui a souffert elle-même.
De plus, tout le livre résonne "vrai " et il a mérité toute mon attention rien que pour la solidarité du moment terrible où nous perdons notre mère.
Ah! "Mauvaise fille" est un titre bien sévère dans ce cas !


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Ce roman aurait du normalement m'émouvoir. Comment aurait-il pu en être autrement? Justine Levy y raconte la mort de sa mère, d'une récidive de cancer, alors qu'elle même est enceinte de sa propre fille. le ton est détaché, l'écriture est sèche, je n'ai pas été touchée comme j'aurais pu l'être par ce texte et cette histoire. Je suis déçue.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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SPOILER MINIMUM

Adapté prochainement au cinéma, je découvre donc « Mauvaise Fille » de Justine Lévy avant de le voir prendre vie en image.

« Mauvais fille » est un livre qui se lit très facilement mais qui est assez difficile à résumer en quelques lignes. Surtout sans trop en dire. Justine Lévy nous narre ici l'histoire d'amour de Louise et de sa maman. Elle nous parle de leur relation assez distante au départ qui se transforme au fil des pages et de la maladie qu'elles affrontent ensemble, ou pas. On alterne avec beaucoup de douceur et d'à propos du passé, au présent sans jamais perturbée la lecture. Louise nous raconte et comme lorsque l'on se confie à quelqu'un les souvenirs se bousculent un peu entre eux...

Louise est une jeune femme qui a du grandir avec une maman, d'une grande beauté, d'une grande liberté, mais qui pouvait l'ignorer lorsqu'elle était enfant pour aller payer sa tournée aux clochards du coin. Avec une maman qui préférait partir sur un coup de tête faire la fête alors que sa petite fille restait seule à la maison. Qui pouvait ivre morte s'endormir sans lui préparer de petit déjeuner. Mais une mère qui aujourd'hui doit affronter un cancer pour la deuxième fois. Admirative de sa beauté et de sa liberté, Louise est aussi marquée par une certaine rancoeur pour cette mère qu'elle n'a pas su être mais qu'elle aime pourtant plus que tout. Au point de ne pas réussir à lui dire qu'elle aussi elle va devenir mère…

« Mauvaise Fille » est un livre confession, un livre où Louise tente de comprendre, de mettre des mots, de pointer du doigt et des mots une relation compliquée et belle à la fois. Avec cette mère pas si mère au départ, mais qui l'est malgré tout. Et de l'ambivalence des liens mère/fille qui peuvent parfois s'inverser. Parce qu'une maman à un jour été une petite fille, puis une jeune femme, puis une mère… Parce que la vie n'est que cycle… Parce que le souvenir de l'autre change avec le temps, parce que l'intérêt que l'on lui porte change aussi…. Mais qui va aussi dévoilé la complicité qu'elles sont su construire malgré le passé…

Dur et beau à la fois. Triste et profondément touchant, « mauvaise fille » est une déclaration d'amour et un cri de culpabilité pour une vie nouvelle qui arrive alors que l'autre s'en va. Justine Lévy donne tellement vie à Louise que les prénoms s'effacent rapidement, comment Louise ne pourrait pas être Justine elle-même ? Troublant.(J'ai du coup très envie de découvrir ses 2 premiers livres : "Le Rendez-Vous" et "Rien de Grave").
Troublant donc et terriblement triste. C'est si triste si dur à lire par moment. Les larmes sont souvent au bord des yeux et l'envie puissante d'appeler ou d'embrasser ma propre mère, tout de suite maintenant, est souvent là au fil des pages.

Un livre dur à lire pour ceux qui ont encore leurs mamans parce qu'il rappelle qu'elles ne seront pas là pour toujours. Physiquement en tout cas. Et très dur aussi je pense, pour celles qui auront traversés la même histoire que Louise. Mais un livre qui invite à partager le plus possible avec cette personne qui nous a mis au monde que l'on aime et qui nous aime malgré tout, malgré nous pour toujours. Et qui aussi témoigne d'une histoire commune pour toutes celles qui auront traversés peut-être les mêmes épreuves.

Prochainement adapté au cinéma par Patrick Mille avec Izia Higelin et Carole Bouquet, j'ai vraiment hâte de le découvrir, même si je sais d'avoir que je devrais avoir obligatoirement le paquet de kleenex avec moi…(ici affiche et BA)

En bref : une histoire d'amour mère/fille qui font face à la vie, à la maladie et au temps qui passe. Bouleversant et touchant sans jamais tomber dans la facilité ou dans le tire larme. Francs et sincères les mots de Justine Lévy sonnent justes et laissent une empreinte en nous faite d'un peu de douceur et d'amertume.
Lien : http://noaetsonmonde.blogspo..
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Livre trouvé dans le bac des livres voyageurs de ma gare. Envie de découvrir cet auteur....
« Mauvaise fille » est l'autofiction de Justine Lévy, fille de BHL et d'Isabelle Doutreluigne, mannequin de grande beauté à l'équilibre fragile.
Dans le livre, Louise, alter ego de l'auteur, raconte la découverte de sa grossesse alors qu'au même moment, sa mère se meurt d'un cancer. Deux états diamétralement opposés. Elle confie sa culpabilité envers cette maman avec qui elle a des relations complexes et sa propre angoisse à devenir elle-même maman.
Si j'ai bien saisi le dilemme, je n'ai pas réussi à ressentir compassion ni même d'empathie pour la protagoniste.
Si l'écriture est souvent plaisante, j'ai été dérangée par des passages d'énumérations sans fin, des pages entières sans ponctuation ou de phrases courtes assénées comme des coups de marteau.
Sujet triste et auteur égocentrique.
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Mauvaise fille de Justine Lévy est un roman d'après la couverture... mais cela ressemble plutôt à une autobiographie.
Justine perd sa mère et dans le même temps devient mère. On alterne entre la fin de vie de sa mère (rechute sur un cancer du sein) et la grossesse de la narratrice. Les sujets ne sont donc pas évidents... de la tristesse, beaucoup de tristesse, de la colère... deux sujets où il y a beaucoup de matière et de choses à dire... et pourtant, je n'ai pas accroché :-(

Je n'ai pas aimé la façon d'écrire de Justine Lévy: phrases longues, de la vulgarité dans les propos, de la suffisance, voire du snobisme ont entrainé beaucoup d'incompréhension de ma part. On ressent sa colère mais on a du mal à la partager car l'auteur ne fait rien pour selon moi.

Je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie à la lecture des différents chapitres. Pire j'en ai même survolé certains tellement cela m'énervait. Cette façon de tout ramener à soi ne m'a pas plu.

Pourtant, le livre est court, 180 pages découpés en 30 chapitres. Cela permet donc normalement de dynamiser le récit. Pourtant, je suis resté relativement indifférent.

Je pense qu'il y avait matière à faire un excellent roman en approfondissant les sujets abordés. Trop de superficialité donc à l'arrivée indifférence du lecteur. Dommage!

2/5
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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Parfois, des gens que je connais à peine me demande de ses nouvelles. Mais comme je suis méchante, je les torture un peu. Maman ? Elle est morte, je réponds en souriant, froidement, sans ciller, mais comme j'aurais dit maman est au ciné. Elle est morte, je leur répète, en les regardant droit dans les yeux, en les forçant à baisser les leurs, à encaisser. Il n'y a pas de Maman. Il n'y a plus que Maman-est-morte. Sa-mère-est-morte, […] c'est un fait, c'est établi, j'ai les papiers, je peux le prouver. C'est comme ça qu'elle existe, maintenant, maman. Maman-est-morte, c'est le nouveau nom de maman. Et c'est ma façon aussi de mettre une barrière entre eux et moi, entre sa mort et leur pitié sirupeuse, sur-jouée, indécente. Et c'est ma façon, encore, de leur refiler, quand même un bout de ma peine. Même s'ils font semblant, ça fait rien. C'est bien qu'ils la pleurent aussi un peu, qu'ils m'allègent de ce chagrin [...]
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A quatre ans, Angèle m'a demandé c'est qui la dame sur la photo? C'est ma maman. Et comment elle s'apelle? Alice. Elle est oùùùùùù? Elle est partie. Et elle m'a pas attendue? Non, ma chérie, mon amour, non, elle ne t'a pas attendue.. (...) Ah bon tu es occupée et tu ne t'occupes pas de moi, et tu ne me dis pas où elle est ta maman? Alors j'ai retenu mon souffle et, sans trembler, j'ai dit: dans le ciel.
-Avec la lune alos?
-Oui, avec la lune, c'est devenu une étoile.
-Où ça? Montre!
-Là-haut, la plus brillante.
-Et elle a pas peur, dans le noir, dans la nuit?
-Non, elle a pleins de copines regarde.
-C'est des autres mamans, les copines étoiles?
-Oui.
-Toi auss tu vas être une étoile?
-Un jour.
-Demain?
-Non, ma toute belle, non, pas demain. Dans très très très très très très très très très très trè très très très très très très très très très très très très très très très très très longtemps.
-Mercredi?
-Non, dans des millions de milliards de mercredis.
-Ca fait beaucoup.
-Oui, beaucoup beaucoup, mais bon, ça suffit maintenant, j'ai envie de faire pipi.
-Et je suis allée pleurer en paix, enfermée à double tours.
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Je reviens dans la chambre. Pablo a éteint la lumière. Ah ben d'accord, super, je constate en shootant dans un oreiller et en déplaçant une chaise exprès. Si je comprends bien, j'ai pas le droit de lire ? Il se lève tôt demain, il proteste, il a un rendez-vous important. Je sais qu'il faut pas le stresser, qu'il a besoin de dormir, mais c'est plus fort que moi, j'ai envie de le provoquer, de l'agresser, et qu'il m'agresse aussi, une bonne scène, une bonne engueulade bien vivante, et le rendre responsable de tout, et qu'on se batte, et qu'on se fasse du mal, et que j'aie une bonne raison, une raison objective, claire, sans bavure, de me plaindre et d'aller mal. Quelque chose de bénin mais de net. Une dispute de couple bien sordide. Tout plutôt que cette boule que je sens grossir dans ma gorge, ce malheur qui veut sortir à tout prix, et tout éclabousser, et tout salir.
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Ça y est, elle est morte. Je devrais être soulagée, mais je ne suis pas soulagée. Maman est morte. Pourquoi, alors, a-t-elle encore l'air d'avoir si mal? Dehors, dans la cour, une femme a hurlé, et j'ai cru que c'était moi. Mais non, je n'ai pas hurlé, je n'ai rien dit, j'ai les mains jointes sur mon ventre, je ne pense à rien, je ne veux pas pleurer, je ne veux pas m'effondrer, j'attends que les gens arrivent, j'attends un moment décent pour sortir de cette chambre, je suis monstrueuse, […] je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus qui je suis, je suis sonnée, je me hais.
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Il les garde toujours sur lui, les échographies. On n'y voit pas grand chose, surtout sur la première, celle qu'il préfère, je n'ai jamais compris pourquoi, et qu'il montre à tous les gens qu'il rencontre. Eux n'y voient qu'une tache, une goutte, une petite masse, une fumée. Mais, pour lui, c'est une vie. Une vie parmi des milliards de vies possibles. Cette vie-là. Pas une autre. […] Il s'y accroche tant qu'il peut, à cette vie. Il n'a que ça, lui. Il n'a pas le gros ventre. Il n'a pas les nausées, les pieds qui enflent, les chaussures qui ont l'air de chaussons. Alors, pour lui, c'est pas une goutte, c'est un océan. C'est pas une vie, c'est la vie. Il est si content. C'est son enfant.
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