Mon frère des arbres

Avec l'art graphique de Laurent Corvaisier, nous flottons en plein surréalisme, les éléments sont déstructurés et unis par la couleur.

C'est assez riche d'évocation.

Il y a presque aussi une touche d'art naïf et primitif, logés dans ces traits zébrures aux couleurs fauves.

Didier Levy ne s'était sans doute pas trompé en s'associant à l'illustrateur car ces aspects, primitif, naïf, surréaliste, j'aillerons de l'histoire.



Un jeune garçon trouve un jour dans sa cabane, savez-vous quoi?

Un singe. Un très grand.

Et il ne voudra partir qu'à la condition que cet enfant là lui apprenne à faire l'enfant.

Un singe?



Il faudra faire l'enfant, pas le bébé, attention chers lecteurs.

Faire le bébé, c'est tout de même simple mais faire l'enfant, cela semble tout de même plus subtile que de faire un vilain caprice.

Alors le garçon de l'histoire lui montre.



Qu'aura t-il en échange?

La pleine propriété de la cabane, certe.

Mais le singe lui promet un marché plus intéressant.

Il lui apprendra à faire le singe.

Il ne suffira pas d'hurler en se grattant les dessous de bras, chers lecteurs, non.

Faire le singe est plus naturel que cela.



Nous franchissons les barrières de l'imaginaire avec cette drôle d'amitié naissante.

Chacun sera doué pour se mettre dans la peau de l'autre mais les deux apprécieront de vivre leur vie de citadin ou d'habitant de la forêt.

Les auteurs mettront joliment en valeur par cette histoire les liens qui unissent les deux espèces.

Une complicité tendre, originale, poétique et chouette.