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EAN : 9782221116807
432 pages
Robert Laffont (29/03/2012)
  Existe en édition audio
3.72/5   2368 notes
Résumé :
Andrew Stilman, grand reporter au New York Times mène l'enquête la plus importante de sa carrière.
Au lendemain de son mariage, il est victime d'une agression et s'effondre, mortellement blessé, dans une mare de sang. Étrangement, il reprend connaissance, deux mois plus tôt.
Revenu soixante jours en arrière, Andrew Stilman doit choisir entre mener à terme son enquête ou découvrir son assassin et déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, le reporte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (260) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 2368 notes
Marc Levy c'est l'auteur que personne n'aime, mais qui a vendu dans les 20 millions (ou plus) de bouquins, ce qui n'est pas négligeable …

Quelques griefs récurrents : style littéraire à chier, histoire à deux balles, auteur à midinette… vous prenez un homme et une femme qui s'aiment, qui se tripotent dans des draps tout propres en écoutant du classique et en buvant du bon vin…

Voici dans les grandes lignes, la trame des ses romans …Bien sur il y a quelques exceptions mais dans l'esprit caricatural dans le quel je me trouve actuellement, on dira qu'effectivement j'ai raison…

J'ai lu quelques uns de ses précédents romans, certains que j'ai appréciés, puis d'autres que je n‘ai pas aimé, ce qui me rend un peu plus objectif que tous ses détracteurs qui le sont beaucoup moins : « C'est de la merde et pis c'est tout »

On est d'accord, il a eu beaucoup de chance, un petit coup pouce du destin : il existe certainement des millions d'auteurs plus talentueux qui mériteraient leur place au sein de l'élite littéraire de notre pays …Moi j'estime qu'un auteur qui arrive à vendre autant de bouquins est aussi légitime que n'importe qui d'autre… que l'on n'aime pas, je peux comprendre, par contre je ne comprendrais jamais l'acharnement snobinard dont il est victime continuellement, il y aussi des millions de daubes reconnues dans le milieu qui resteront des daubes aux yeux des autres…Vous comprenez le raisonnement…

Sinon je n'ai pas aimé « Si c'était à refaire » : impression de « déjà vu »… On retrouve le style Marc Lévy : chapitres très courts, intrigue sympathique, style agréable mais dépouillé, en fait je n'y arrive plus, ce n'est pas que j'emmerde mais j'en ai marre de lire les mêmes trucs, c'est trop linéaire…

En revanche j'ai bien aimé le côté historique relatant le régime Argentin pendant la guerre civile au début des années 1970 même (si c'est très succinct), j'ai bien aimé les effets collatéraux que peuvent engendrés des articles de journaux, bref c'est pas négatif à 100%, c'est l'ensemble qui m'a déplu…

Ce sentiment, je le retrouve chez pleins d'auteurs à succès, tout devient commercial : ne pas sortir du moule au risque de perde des lecteurs…
Mais doit-on les condamner pour autant ? Je ne crois pas, moi si je gagnais un max de pognon en vendant des bouquins j'aimerais que ça continue mais pour ça il faut rentrer dans un « marketing de profit »

Ce roman plaira aux fans, mais moi je n'ai jamais rien compris au fanatisme…Peut-être que ce n'était pas le bon moment, peut-être que ce ne sera plus jamais le bon moment, mais au moins je respecte l'auteur même si…

Mais avec des SI on pourrait refaire le monde... n'est ce pas ?

A plus les copains
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Pourquoi Marc Lévy est un immense écrivain.

« Debout à l'entrée, le fils de Japet soutient vigoureusement
le vaste ciel de sa tête et de ses mains infatigables. »
(Hésiode, théogonie.)


Dans une pensée par associations d'idées - par exemple en psychanalyse, ou plus agréablement, dans le célèbre jeu « Pyramides » - le mot bibliothèque ne devrait pas, en principe, évoquer le danger, ou, sinon, un danger plus que relatif ; on supposerait cette association comme, au minimum, névrotique, ou de nature à annihiler les chances de remporter tout gain. Cheminée, odeurs d'encre et de papier, couvertures craquantes, viendraient avec moins d'hésitations.

Et pourtant…

Et pourtant, si cette bibliothèque est pleine à craquer de livres, si au lieu d'une, il y en a trois pleines à craquer, si elles se trouvent à proximité d'un lit, leur rangement devient une nécessité presque vitale, de ces nécessités permettant que votre réveil soit le fait de l'alarme que vous avez réglée au coucher et non causé par la rencontre brutale de « l'Idiot » de Dostoïevski avec votre visage.
À la fin de cette introduction fastidieuse, vous avez donc compris que le névrosé et/ou le perdant au jeu télévisé : c'est moi ; en fait, surtout le névrosé.

Cette jolie névrose, outre causer les regards en accents circonflexes de mes interlocuteurs écoutant mes étranges baratins (« du bla bla » dirait une personne qui me connaît intimement), suppose aussi quelques gênes que j'ai honte d'afficher : le besoin d'acheter plusieurs livres par semaine, et une angoisse amusante lorsque le nombre de textes en souffrance, c'est-à-dire encore à lire, atteint la dizaine.

Et pourtant…

Et pourtant, je n'ai pas eu le courage d'acheter « Si c'était à refaire », nouveau roman de Marc Lévy. Des semaines que je rôde autour du rayon le présentant dans trois FNAC, deux Virgin, tous les Gibert Joseph et Jeune de Paris (c'est bon, trois marques sont citées, on ne me taxera pas de publicitaire malin), ainsi que moult librairies, sans me décider à en prendre un exemplaire et aller en caisse.
La sueur froide qui me coule le long du dos me rappelle le temps des vidéoclubs et de mes escapades de quelques instants dans les rayons de films pornographiques : oh, surtout, ne pas se faire surprendre avec en mains cette boîte à la jaquette si…expressive.
Et même les conseils de proches ne suffisent pas à me pousser à l'action : « achète-le, puis rends-le après… » Car il ne s'agit pas d'argent mais de l'obligation de passer une fois en caisse avec le volume (enfer...) pour l'achat, puis une seconde (...et damnation) pour la restitution, et de devoir affronter les regards ironiques en caisse : devrai-je prendre une édition de la Pléiade pour faire passer cette lecture perverse ou demander un paquet cadeau afin d'affirmer que « non, le livre n'est pas pour moi, voyons ! »

Et pourtant…

Et pourtant, il faut bien, hypocrite que je suis, réaliser la critique de ce roman. J'entends déjà vos hurlements « mauvaise foi ! », « snob ! », « prétentieux ! » et autres invectives allant de l'ironie au pire. Et, pour rajouter à votre charge, je suis de ceux, dont l'objectivité parfois mise en sourdine pour cause d'affectivité débordante, qui savent d'ores et déjà ce qu'ils écriraient sur n'importe quel roman de Marc Lévy.

Dans le souci de ne pas choquer, je vous épargnerai donc mon opinion, ou la vérité littéraire quant à l'absence de style, de musicalité dans son oeuvre qu'on peut difficilement qualifier de littéraire ; je vous épargnerai mon opinion sur ses histoires qui tiennent du mauvais scénario de série tv, sur la psychologie de ses personnages qui se résume à confirmer ce qu'une morale pseudo-libertaire et sentimentale nous dicte sous l'empire du kitsch.

Et pourtant…

Et pourtant, en étant objectif (je le suis aussi parfois), il faut avouer que Marc Lévy a un rôle essentiel dans le monde de l'édition : tel le Titan Atlas portant la voûte du ciel, Marc Lévy porte la littérature sur ses épaules. Ses ventes permettent à un secteur souvent menacé de ne pas s'effondrer. Qu'importe le talent, pourvu qu'il nous donne l'ivresse, pour parodier Musset.
Vouée aux gémonies, son oeuvre permet à celle d'écrivains peu vendus d'avoir une chance d'exister.
Qui se souvient d'Eugène Sue, l'un des gros vendeurs du XIXè siècle avec ses feuilletons comme « les Mystères de Paris » ou « le Juif errant », dont le style était naïf mais faisait communier chaque semaine ses lecteurs, dont on dit que certains malades essayaient de vivre encore afin d'en avoir la suite, et qui a permis au « Journal des débats » de continuer à être publié avec d'autres plumes telles que Victor Hugo ou Balzac, ce dernier toujours en recherche de publication pour éponger ses dettes ?

Qui s'en souvient ?

La postérité est une tueuse ironique, elle donne parfois la gloire dans la mort quand elle assassine la gloire qui fut vivante…

Alors, je sais que mon opinion sur les qualités littéraires de Marc Lévy sont sûrement justes, je sais aussi qu'aucune critique virulente ne découragera ses lecteurs (est-ce d'ailleurs mon objectif ?), et je sais surtout que demain, il sera peut-être oublié, sa gloire sera racornie comme une feuille d'automne ; mais je sais surtout, j'espère, qu'elle aura permis aux livres de continuer de s'écrire.
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Comme chaque année, toujours très impatiente de retrouver les mots de Marc Levy , je suis donc dans ma librairie le 29 mars au matin. Évidement je commence alors ma lecture dès le bus et là en quelques pages déjà je retrouve les mots, l'univers et le style de l'auteur... Je suis sourire...

"Si c'était à refaire", est un livre qui se lit très facilement, rapidement... Dynamique, intriguant juste ce qu'il faut, avec une touche d'humour qui me tire quasiment à chaque fois un petit sourire complice. Marc Levy est malin est sait piquer le lecteur par des réparties extrêmement bien trouvées et très efficaces. Sans en dire trop, on est très vite plongé dans l'intrigue en cours et l'on s'attache peut-être encore plus vite à Andrew, Simon, Valérie, Louisa, Arthuro, Marisa....


Andrew Stilman a une deuxième chance, il peut tenter de découvrir qui a voulu le tuer. Va t'il choisir de poursuivre son destin, comme la première fois? ou tenter de choisir d'autres voies, d'autres choix?
Andrew vient de se marier à son amour d'adolescence, il est reporter pour le New York Times et travaille sur un gros dossier mettant en avant une sombre page de l'histoire Argentine... Un collègue jaloux, un lecteur qui a tout perdu suite à un article précédent signé de sa main, un tueur en série, une femme jalouse? qui a voulu le tuer ce matin de juillet? Andrew à 2 mois pour le découvrir.

Je ne répondrais évidement pas à cette question, mais je dirais juste que les apparences peuvent être trompeuses...

Les ingrédients clés des romans de Marc Levy sont bien présents : suspens, rebondissements, humour et son personnage clé qui a le meilleur ami des meilleurs amis, Simon est le complice idéal. Il comprend à demi-mot, il est présent fidèle, prêt à croire l'impossible....

Là où Marc Levy est redoutablement efficace, c'est qu'il met le lecteur en alerte tout au long du livre, dans une écriture fluide et dynamique. On se demande si il ne glisse pas des petits indices ici et là, l'air de rien. On ne devine pas l'intrigue en même temps qu'Andrew avance dans ses recherches, on avance aussi en parallèle. On se demande si un mot une phrase n'indique pas quelques choses... Marc Levy nous donne des clés, des quelques fausses pistes crédibles et sincèrement absolument toutes le sont. de page en page, on se questionne, et si ce n'était pas une coïncidence mais une piste? Astucieux et malin comme toujours on se laisse vite attraper par l'histoire que l'on lit et on vit les pages mots à mots. L'histoire défile et se construit comme un film.
Mais même si les descriptions sont nombreuses, elles ne donnent jamais trop d'indications sur les paysages et les aspects physiques des personnages, l'imaginaire a donc bien toute sa place.

A noter également, comme souvent d'ailleurs dans les romans de Marc Levy, on découvre ici des faits historiques qui ne peuvent laisser indifférent. Après l'histoire du monde dans "Le premier jour" et "la première nuit" ou la découverte d'un pays dans "l'étrange voyage de Mr Daldry", il nous dévoile ici une sombre page de l'histoire argentine qui sous le poids d'un dictateur a commis des atrocités (http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_sale). Une histoire sombre et vraie qui est la base de l'enquête d'Andrew...

Intrigue et faits historiques donc qui attrapent le lecteur dans un suspens et une réalité presque palpable... Mais ce n'est pas que ça, on part ici aussi à la rencontre d'un couple attachant et dans l'air du temps. J'ai eu un vrai coup de coeur, pour ce couple qui se connait depuis l'adolescence, qui s'aimait et qui s'est perdu, puis s'est retrouvé... Marc Levy distille habillement quelques petits détails très touchant de leur passé sans trop en faire. Une photo, une rencontre, un sourire qui se souvient, un geste, une attitude qui nous rappelle que les personnages se comprennent parfaitement...

Mais surtout, pour mon plus grand bonheur, "Si c'était à refaire" ne déroge pas à la "règle" et au clin d'oeil de Marc Levy de chacun de ses livres : mentionner ou faire une allusion subtile sur un personnage de ses précédents récits. Les personnages mentionnés ici à demi mots m'ont tirés un grand sourire et à en avoir aussi larmes aux bords des yeux. Heureuse d'avoir de leurs nouvelles, ravie de savoir ce qu'ils deviennent comme des amis de longues dates perdus de vue depuis longtemps. Merci pour ça Mr Levy !

Un bonheur de lecture, n'hésitez plus et partez à la rencontre d'Andrew Stilman !

En Bref :
énorme! ♥ du grand Marc Levy. Tous les ingrédients sont ici réunis pour le plus grand plaisir du lecteur : suspens, intrigue, humour, amour, rebondissement, amitié... Ses mots fluides et choisis avec soin font défiler les pages et l'histoire a toute vitesse ♥ Il fait vivre ses romans comme des films.
Lien : http://noaetsonmonde.blogspo..
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Marc Levy et moi, quelle histoire ! J'avoue avoir beaucoup aimé certains de ces romans, notamment « Et si c'était vrai... » et « Les enfants de la liberté ». Mais j'ai connu aussi de grosses déceptions, surtout avec « le voleur d'ombres ». Son dernier roman ne me faisait pas particulièrement envie, le résumé me laissait perplexe car l'histoire semblait ressembler à celle de Guillaume Musso dans « Je reviens te chercher ». Néanmoins, quand une amie de ma mère a proposé de me le prêter, je n'ai pas pu refuser ! J'espérai que ce livre me plairait, mais ce fût pas vraiment le cas...

Le résumé en dit beaucoup trop. Durant plus de la moitié du livre, je me suis ennuyée, car j'attendais que l'évènement central se produise. Je n'étais pas captivée, l'histoire d'amour est banale, Marc Levy m'a habitué à beaucoup mieux. La partie thriller, n'en est pas une à mes yeux ! Pour moi, un thriller, ce n'est pas ça du tout. Et les deux trois scènes avec de l'action ne m'ont absolument pas convaincu. L'amitié entre le héros et son meilleur ami n'est pas vraiment crédible : c'est du réchauffage à 100%, pour moi Marc Levy à écrit un livre pour écrire un livre. Simple ouvrage commercial, quel est l'intérêt de remplir plus de 400 pages pour ça ?

Le coeur de l'auteur balance entre le policier et la romance, ce qui fait qu'aucun de ces deux aspects n'est approfondi.

Je m'attendais à la fin, et j'avoue que c'est pour ça que j'ai lu sans véritable concentration les 100 dernières pages. Certes, l'intrigue est là, mais c'est bien trop facile de deviner le dénouement. de plus, je ne me suis pas attachée au personnage principal, qui m'agaçait au plus au point.

Cependant, le style d'écriture de Marc Levy est toujours aussi fluide et agréable à lire, j'ai versé quelques larmes lors d'un passage que j'ai trouvé très émouvant. Mais je trouve que les dialogues manquent d'originalité, c'est très peu recherché, il y a trop de similitudes avec ses autres romans.

Je ne vous le conseille pas du tout, et si c'était à refaire, je ne le lirai pas !
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voilà un livre emporté en vacances pour découvrir Marc Levy. Et bien Mijouet n'a pas aimé du tout. S'il était encore en vie, son prof. de dessin (chez les curés, donc ça fait longtemps), sculpteur notoire et un de ses pères spirituels aurait certainement dit à propos de l'auteur de ce livre, entre deux bouffées de Brissago: Bah! encore un "pisseur d'encre"...
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critiques presse (1)
LeFigaro
13 avril 2012
Marc Levy joue sur une large gamme d'émotions en mélangeant tous les genres: la comédie sentimentale à l'américaine, le thriller fantastique, le roman réaliste et politique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (117) Voir plus Ajouter une citation
C'est étrange comme les journaux s'intéressent toujours plus aux bourreaux qu'aux héros. L'odeur de la merde doit mieux se vendre que celle des roses.
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Comment réapprendre à ne plus savoir comment tu vas ? Comment renaître du fond de tes silences ? J'ai peur de mes souvenirs qui me ramènent à tes regards d'adolescent, au son de ta voix d'homme qui égayait mes jours, aux battements de ton cœur quand la main sur ton torse, je t'écoutais dormir et rassurais mes nuits. En te perdant, j'ai perdu un amant, un amour, un ami et un frère. C'est un long deuil à faire. Que la vie te soit belle, même si je t'ai voulu mort de me faire tant souffrir. Je sais que quelque part dans cette ville où je me promène seule, tu respires, et c'est déjà beaucoup.
Commenter  J’apprécie          560
La vie n'est pas comme l'un de ces appareils modernes où il suffit d'appuyer sur un bouton pour rejouer le morceau choisi. Pas de retour en arrière possible et certains de nos actes ont des conséquences irréparables.
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Ce dimanche sans toi fut le premier depuis l'adolescence à étreindre la douleur de l'absence.
J'ai fugué à dix-sept ans, toi à presque quarante.
Comment réapprendre à ne plus savoir comment tu vas ? Comment renaître du fond de tes silences ?
J'ai peur de mes souvenirs qui me ramènent à tes regards d'adolescent, au son de ta voix d'homme qui égayait mes jours, aux battements de ton coeur quand la main sur ton torse, je t'ecoutais dormir et rassurais mes nuits.
En te perdant, j'ai perdu un amant, un amour, un ami et un frère. C'est un long deuil à faire.
Que la vie te soit belle, même si je t'ai voulu mort de me faire tant souffrir.
Je sais que quelque part dans cette ville où je me promène seule, tu respires, c'est déjà beaucoup.
Je signe cette courte lettre en écrivant pour la première et dernière fois "Ta femme", ou plutôt, celle qui le fut, l'espace d'un jour triste.
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Votre Ortiz, comme des centaines de ses comparses, s'est vu offrir un sauf-conduit qui le mettait à l'abri de toute poursuite. Ce fut le cas pour un grand nombre de tortionnaires, et ceux qui parmi eux se trouvaient en prison furent libérés. Il aura fallu attendre quinze ans pour que ces lois soient abrogées. Mais, en quinze ans, vous imaginez bien que la vermine avait eu le temps de se mettre à couvert.
- Comment le peuple argentin a-t-il pu laisser faire une telle chose ?
- C'est amusant que vous me posiez cette question avec tant d'arrogance. Et vous, les Américains, vous avez traduit en justice votre président Bush, son vice-président Dick Cheney ou votre secrétaire à la Défense pour avoir autorisé la torture dans les prisons irakiennes pendant les interrogatoires, l'avoir justifiée au nom de la raison d’État ou pour avoir créé le centre de détention de Guantanamo ? Avez-vous fermé ce centre qui défie les accords de Genève depuis plus d'une décennie ? Vous voyez combien la démocratie est fragile. Alors ne nous jugez pas.
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