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Critique de AnaisValente


"Le dimanche, on lit au lit".

J'ai lu récemment sur le net un commentaire qui disait, en substance, "à quoi bon faire une telle promo à un auteur qui n'en a plus besoin, alors que tant d'auteurs aimeraient qu'on parle plus d'eux".

Si je suis d'accord avec la seconde partie de ce commentaire, je ne partage pas l'opinion de l'auteur de cette phrase quant à son début, car je ne vois pas pourquoi Marc Levy n'aurait plus le droit qu'on parle de lui par le simple fait qu'il est déjà hypra célèbre en tant qu'auteur. Alors, dans la foulée, ne parlons plus d'aucun auteur connu, d'aucun acteur, d'aucun chanteur. Non mais sérieux ?

Bref, moi je vais en parler, na.

Je viens à peine de refermer Un sentiment plus fort que la peur, lui quasiment d'une traite (ah si je ne devais pas bosser aussi, ça faciliterait la lecture), et le sentiment que j'ai est plus fort que… non je rigole, ce serait trop facile.

Je sais depuis longtemps que Marc Levy est maître dans l'art d'entraîner son lecteur (enfin surtout sa lectrice, paraît-il), dans un univers fantastique et romantique, je sais depuis longtemps qu'il a une capacité incroyable quant il s'agit de susciter l'émotion, j'ai désormais la conviction qu'il est également parfait en auteur de thrillers dans lesquels il distille, comme pour désamorcer un chouia l'angoisse qui monte qui monte qui monte, de l'humour à chaque coin de page. J'avoue que je n'avais pas fait attention à l'humour durant mes lectures antérieures, sacrilège, mais dans ce quatorzième roman, ça m'a sauté au nez comme un puce sur une oreille de chien : mais keskil est drôle, ce Marc Levy. Sérieusement, je me suis bidonnée plus que de raison, car son humour est subtil, léger, caustique ou taquin (me venait "tease", faut que j'arrête les séries en VOST), et il permet de créer un lien réel entre ses personnages, une complicité bien palpable et de faire que l'on s'y attache, qu'on apprécie leurs faiblesses et leurs forces, leurs peurs et leur volonté.

Tout ça pour vous dire que cette histoire m'a captivée du premier au dernier mot, par une intrigue dans laquelle on entre immédiatement (ah clair que ça commence sur les chapeaux de roue) pour n'en sortir qu'à la toute ultime page. Cerise sur le gâteau, c'est le retour d'Andrew Stilman, héros du treizième best seller de Marc Levy, enfin non héros n'est pas l'adjectif adéquat, car il est tout simplement humain, avec ses failles bien humaines aussi, donc le retour d'Andrew disais-je, et puis l'arrivée de l'attachante (attachiante) Suzy, avec sa volonté à toute épreuve pour atteindre le but de sa vie : faire la lumière sur la mort de sa grand-mère, accusée de trahison.

Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire, car j'ai moi-même regretté d'en apprendre trop par la presse, cette habitude des journalistes de donner d'ores et déjà quelques pistes, c'est insupportable. Ce n'est pas Et si c'était vrai avec ce côté fantastico-romantique qui m'a fait craquer pour Marc Levy, ce n'est pas Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites ou le voleur d'ombres, qui m'ont émue comme jamais et ont assis la vénération que j'ai pour cet auteur, c'est Un sentiment plus fort que la peur, qui m'a angoissée, amusée et touchée, tout cela à la fois. Marc Levy peut tout écrire, en voilà la confirmation.

Alors, un seul sentiment après cette lecture : il revient quand, notre Andrew ?
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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