- Vous croyez vraiment que l'on peut aimer toute une vie la même personne ? demanda Lauren
- Je n'ai jamais eu peur du quotidien, l'habitude n'est pas une fatalité. On peut réinventer chaque jour le luxe et le banal, la démesure et le commum. Je crois à la passion qui se développe, à la mémoire du sentiment
Nous avons vécu le début d'une histoire, elle était comme une promesse que la vie n'a pas tenue , moi je tiens toujours mes promesses...
Pendant qu’on calcule, qu’on analyse les pour et les contre, la vie passe, et il ne se passe rien.
"Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites."
je continuerai de t'aimer avec toute cette force et toute cette joie dont tu as rempli ma vie.
Si la vie était comme un long sommeil, le sentiment en serait la rive.
je pense que ce n’est pas seulement l’endroit où l’on va qui donne un sens à la vie, mais aussi la façon dont on s’y rend.
- Maman est morte quand j’avais dix ans, nous étions très proches.
- C’est courageux, la plupart des gens ne prononcent jamais ce mot, ils disent « parti » ou encore « quitté ».
- Quitter ou partir sont des actions volontaires.
- Tu l'aimes ?
- Ben ouais , elle est belle.
- C'est tout ?
- Euh... quoi d'autre ?
- Je te demande si tu l'aimes. Je te parle d'amour. Et toi tu me dis qu'elle est belle ? Belle ?! Moi quand je te parle de beauté, je ne te parle pas de son joli petit cul moulé dans un jean Levi's. Ni de ses lèvres pulpeuses. Ni de ses grand yeux pétillants. Putain. Je ne parle pas de ça. Moi ce que je voulais que tu me dises c'est que tu l'aimes. Que tu aimes tout d'elle. Ses défauts. Les pires. Le goût de ses larmes quand rien ne va plus. L'odeur de ses cheveux quand tu l'embrasses dans le cou. Ses tâches de rousseurs quand l'été pointe le bout de son nez. Et quand j'évoque le mot amour. S'il te plait. Ne l'associe pas au sexe. Parce que tu vois. Savoir combien de fois tu te la tapes tous les jours, moi, je m'en fous. Merde. Il y a des mots pour parler d'elle. Pas des mots en tocs. Pas des mots qui soient faux. Pas l'un de ces mots ringards que tu as entendu dans un film. Pas comme ça. Parfois il n'y a pas de mots. Juste des regards. Des gestes. Encore des regards. Puis un sourire. Qui dure. Qui dure, parce que tu as ta main posée sur sa peau brûlante. Parce que dans sa poche furtivement tu as caché un petit gribouillis avec inscrit " Je t'aime " quand sa tête était tournée. Parce que les jours passent trop vite quand elle est là et que tu ne veux plus la quitter. Que tu ne peux plus lâcher sa main. Et que tu lui dis que sans elle, chaque minute est inutile. Et en revanche. Parce que tout ne va jamais bien. Que ses yeux brillent. Pleurent. Lors d'une dispute. Qu'elle te lance au visage des mots affreux. Des cris de haine. Alors pardonne-la. Recommence à zéro. Et dis-lui. Cris le. Je t'aime. L'amour c'est ça. Ce n'est pas un jeu. Pas de la merde. C'est dangereux. Tu vois. Moi. C'est ça dont je te parle.
Certains moments ont un goût d'éternité.