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Critique de ValentineF


Le neveu du magicien: Dans ce premier tome, nos deux héros sont Digory et Polly, deux jeunes enfants qui durant un été de la fin du 19ème siècle sont "victimes" des expériences de l'oncle de Digory, lequel est le dernier homme ayant eu pour marraine une fée, et se prétant magicien. Il utilise les deux enfants pour découvrir le pouvoir magique de deux types de bagues (vertes et jaunes).
Ces deux enfants vont découvrir d'autres mondes et assister à la fondation de Narnia. On y apprend un peu plus sur Jadis (la vilaine sorcière blanche) et sur Aslan. J'ai apprécié cette lecture rapide, et là, plus de doutes, nous avons bien affaire à un livre pour enfant, un vrai de vrai, à leur lire avant qu'ils s'endorment ou au coin du feu par un jour de pluie (certes, il faut une cheminée chez soi, mais ce n'est pas obligatoire).

Le Lion, La Sorcière Blanche et l'Armoire magique: Petite comparaison avec le film. Il n'y a pas : Philippe le cheval, l'entrainement aux armes, le renard, la spectaculaire scène de la fonte de la cascade. Il y a par contre une réelle différence : le professeur, il est dès le départ très gentil, il vient accueillir les enfants. D'ailleurs, sauf grosse erreur de ma part, ce professeur n'est autre que Digory, le héros du précédent volume qui assiste à la fondation de Narnia.
Que dire d'autre, si ce n'est que je suis en train de retomber en enfance avec ce livre.

Le cheval et son écuyer: Comment dire, euh, je pensais qu'il n'y avait pas plus de monde que cela à Narnia, en terme d'humanoïde en tout cas. Et voilà que l'on découvre que Narnia n'est qu'une tout ch'tite partie de ce monde. Bon, une fois que l'on se remets de ce petit fait, on plonge dans cette histoire qui a lieu pendant le règne de Peter, Susan, Edmund et Lucy, mais ils sont déjà adulte à ce moment là. Et on commence dans une autre contrée.
Ce volume raconte l'histoire d'un jeune esclave qui s'enfuit avec un étrange cheval parlant en direction de Narnia pour vivre libre, l'un comme l'autre. En chemin, ils vivront de nombreuses aventures, rencontrerons des amis, des rois et reine, traverserons d'extraordinaires territoires. Et nous retrouverons Aslan, toujours mystérieux et imposant. Y'a pas, c'est la grande classe ce Lion, modeste et tout.

Le prince Caspian: Quatrième volet des aventures de Narnia, l'histoire se déroule un an après que Peter, Susan, Edmund et Lucy soient revenu dans notre monde. Ils sont sur le quai d'une petite gare en attendant les trains qui les mèneront vers leurs pensions respectives, eh oui, c'est la fin des vacances. Soudain, ils sont attirés vers le monde Narnia, tout est inconnu et pourtant ils ont le sentiment bizarre de savoir où ils sont...
L'histoire file son coton, on poursuit l'histoire avec les mêmes héros, et on en ajoute d'autre, c'est très bien, rien à dire de plus sur le sujet, c'est toujours aussi simple et rapide à la lecture, on prend plaisir à voir la transformation d'Edmund, qui a vraiment muri, Lucy et toujours aussi adorable, Peter reste le roi suprème qu'il était même s'il est plus bourru dans ce volume, peut-être plus adolescent qu'enfant. La grande surprise reste Susan, qui semble être devenue une petite chose fragile, et limite capricieuse, même si c'est la fatigue et la peur qui la fond parler.

L'odyssé du passeur d'aurore: On retrouve pour ce cinquième tome des aventures de Narnia, Edmund et Lucy, un an après leur dernière aventure. Ces derniers vont passer les vacances chez leur infect cousin Eustache (avec un nom pareil, on comprend). Ils se retrouvent tous les trois propulsés à Narnia au cours d'une dispute au sujet d'un tableau représentant étrangement un bâteau Narniesque. Repêché sur le bâteau du prince Caspian (ouais encore lui avec trois ans de plus), ils vont le suivre à travers ces aventures.
Rien de vraiment neuf, mais on prend plaisir aux apparitions d'Aslan, toujours aussi majestueux. Bizarrement, on a l'impression que seul Lucy n'évolue pas à travers toutes ces aventures, alors que Peter, Edmund et Susans sont devenus plus mûres (voir un peu trop pour leur âge), Lucy semble toujours aussi douce, sensible et enfantine qu'autrefois. Ceci m'y a part, ces aventures se suivent et ne se ressemble pas, mais elles font toujours appels à nos souvenirs des contes d'autrefois, comme un échos à chaques péripéties, ils tintent derrière nous, même si nous ne le reconnaissons pas forcément, il reste néanmoins là.

Le Fauteuil d'Argent: Avant dernier volume des aventures de Narnia, on comprend son titre à la fin, et seulement à la fin. Sinon, cette fois, on repart à Narnia avec Eustache (le cousin de la précédente aventures) et une camarade de classe de ce dernier prénommée Jill. Franchement, j'ai beaucoup moins accroché, ils sont beaucoup moins attachant qu'Edmund ou Lucy ou Peter (bon, j'ai toujours eu un peu de mal avec Susan et l'avenir me donnera raison). Cette fois, ils ont pour mission de délivrer un prince ayant disparu depuis une dizaine d'année. Il s'agit du fils de Caspian. Heureusement, dans cette aventure, on découvre une nouvelle race de Narnia : les touilles-marais, une espèce filiforme, d'un pessimisme certain mais terriblement attachante.

La dernière bataille: Dernière ligne droite, c'est la fin, dans tous les sens. On retrouve Jill et Eustache, quelques centaines d'années plus tard avec le roi en date et sa licorne, un singe machiavélique et un âne un peu simple. On croise le Dieu des Carlomen (les types de la province d'à-côté plutôt porté sur l'esclavagisme que la paix, liberté, égalité, blablabla, qui vient dévorer quelques uns de ses fidèles menteurs. Heureusement, on retrouve tous les amis de Narnia, sauf Susan : Digory, Polly, Peter, Edmund, Lucy, Eustache et Jill.

Si dans chaque histoire, nous retrouvons des personnages attachants, les récits sont assez inégaux en qualités. Mon ressenti final reste tout de même positif, en particulier quand les Pevensie sont impliqués.
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