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Sabine Porte (Traducteur)
EAN : 9782848930770
432 pages
Les Deux Terres (12/05/2010)
3.44/5   52 notes
Résumé :
Deux caravanes sont garées dans un champ plein de fraises, une pour les hommes et l'autre pour les femmes. Les cueilleurs viennent de partout : Irina, tout juste débarquée du car de Kiev, qui refuse de parler à Andriy, simple fils de mineur ; Yola, la voluptueuse chef d'équipe et sa nièce Marta ; et Tomasz, affublé de baskets nauséabondes. La vie des immigrants devient un vrai koshmar quand le gangster russe Vulk s'entiche d'Irina et l'enlève, obligeant Andriy, qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Lu en 2010
Un roman que j'ai croqué comme on croquerait une fraise dans un jardin.
Il est étonnant que ce roman soit qualifié de drôle et burlesque tant ce qu'il dénonce dans le fond, est lourd et triste. Il dénonce la condition des immigrés de l'Est (et d'ailleurs ) en Angleterre (mais finalement dans d'autres pays ) et ce n'est pas reluisant ...
Le voyage commence avec de multiples personnages venant d'horizons divers : Yola, Marta, Tomasz, Vitaly, Irina et Andriy (venant de l'Est), Emmanuel (africain du Malawi) et les deux chinoises (de Chine ...)
Puis plus le récit avance et plus il se focalise sur Irina et Andryi, les deux amoureux potentiels de l'histoire.
Si j'ai eu de la peine de laisser en chemin tous les personnages cette focalisation sur deux principaux personnages a été selon moi judicieuse car j'avoue qu'à un moment je me perdais dans tous les narrateurs de l'histoire, l'auteur ayant pris le parti de faire parler tous ces personnages en se collant en plus à leur niveau de langue... J'ai eu beaucoup de mal à suivre les effets de langage d'Emmanuel et j'avoue n'en avoir pas compris certains... (difficulté de traduire des défauts de l'apprentissage d'une langue ...).
La vie des immigrants n'est pas idyllique, même si leur rêve d'un ailleurs parfois se matérialise un peu au détour d'un paysage ou d'une relation.
Je ne vous ai pas parlé du chien ... Oui il y a aussi un chien dans l'histoire qui vit au côté des immigrés et qui prends la parole dans de courts paragraphes tout au long du récit. Parallèle à la vie de chien que vivent les personnages
Une lecture fluide et sympathique, alors si vous voulez faire un tour en caravane, récolter des fraises, attraper des poulets ou bien pêcher sans filets,
je vous conseille de le lire !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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C'est l'actualité en Ukraine qui m'a fait sortir ce deuxième roman de Marina Lewycka de la PAL. D'elle j'ai lu il y a longtemps (et adoré son humour) Une brève histoire du tracteur en Ukraine. La romancière est née en 1946 dans un camp de réfugiés ukrainiens en Allemagne. Ses parents ont émigré en Angleterre, elle vit, a travaillé à Sheffield et écrit en anglais.

Ce roman commence au milieu des champs de fraises, dans le Kent, autour de deux caravanes (les hommes d'un côté, les femmes de l'autre) dans lesquels vivent des émigrés de diverses origines : deux Chinoises, des Polonais (citoyens européens), un Malawite et des Ukrainiens. C'est là que débarque la jeune et belle Irina, dix-neuf ans, fille d'un universitaire de Kiev, bien décidée à rencontrer en Angleterre le « Mr Brown » des livres d'anglais qui la rendra parfaitement heureuse. En fait de prince charmant, elle tombe sur un trafiquant d'êtres humains bien décidé à tirer d'elle un maximum de plaisir et de fric. Quand il l'enlève quelques jours après son arrivée, la troupe se lance à sa recherche en caravane tirée par une vieille Land Rover. Une folle équipée au cours de laquelle ils rencontreront un autre émigré « consultant » qui a bien compris tout le profit qu'il pourrait tirer de ses compatriotes en détresse, un élevage de volailles qui risque de vous dégoûter du poulet, une famille bobo londonienne un peu à l'ouest, des « zadistes » anglais et bien d'autres. Peu à peu, l'action va se resserrer, plusieurs personnages du début vont s'éloigner et on suivra surtout Irina, heureusement retrouvée et sauvée des griffes de Vulk, et Andriy, un autre Ukrainien, amoureux d'Irina depuis le début. Sans oublier le Chien, un véritable personnage dont le rôle sera vital

L'intérêt de ce roman, c'est bien sûr de nous raconter une bonne histoire pleine de rebondissements et d'humour, mais c'est surtout de mettre en scène des travailleurs précaires, toute une économie parallèle qui emploie des immigrés, la plupart du temps non déclarés, payés avec des salaires de misère, logés dans des conditions indignes. Et pourtant ils restent pleins de vie et d'espoir dans ce roman. Andriy rêve de rejoindre Sheffield, où il pense trouver le paradis communiste parce que la ville s'est montrée solidaire des mineurs du Donbass. le troisième point intéressant, c'est de dépeindre, à travers les caractères opposés d'Irina et d'Andriy – elle, fille d'universitaire, cultivée, ouverte sur l'Occident, lui fils de mineur du Donbass, pro-russe – les antagonismes de l'Ukraine, criants aujourd'hui avec l'invasion de la Russie mais présents depuis longtemps (le roman date de 2007). On appréciera évidemment le talent de romancière de Marina Lewycka, qui ne juge jamais ses personnages et sait passer du sérieux au vaudeville avec un art consommé. Et tant d'autres choses qui font le sel de ce roman mais que je ne peux toutes révéler ici…
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Deux caravanes, (encore un titre bien mystérieux) est l'histoire de travailleurs de l'Europe de l'Est décider à faire fortune en Angleterre. Mais les choses ne vont pas se passez comme ils l'avaient prévu. Dans cette histoire, on suit le destin de deux personnages ukrainiens mais pas seulement. Leur route va croiser celles d'immigrés polonais, bulgares, malawis et même anglais.



Un peu comme dans son précédent roman, Marina Lewycka retrace le parcourt de personnages atypiques qui recherchent une vie meilleure et acceptent tout sans jamais faillir. Ils n'hésitent pas ainsi à se transformer en cueilleurs de fraises, en employés d'usine de poulets alors que dans leur pays d'origine, ils occupaient des postes à responsabilités. L'auteur leur fait d'ailleurs vraiment tout subir et en profite ainsi pour lever le voile sur le système qui se cache derrière ces immigrés et les conditions dans lesquelles ils vivent.

Il est intéressant de voir moment le thème des travailleurs immigrés est ici traité avec toujours une petite pointe d'humour. C'est d'autant plus intéressant que l'auteur elle-même est issue de la communauté ukrainienne. Toutefois, il ne faut pas oublier que Deux caravanes est avant tout un roman plein de légèreté, d'humour et de finesse. Il y a même un petit clin d'oeil à son premier roman avec l'apparition du grand-père d'Une brève histoire du tracteur en Ukraine, fidèle à lui-même dans la maison de retraite ou ses filles l'ont placé.

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Nous sommes en Angleterre dans le milieu des travailleurs immigrés, essentiellement des pays de l'Est, mais pas que .. Deux caravanes à côté de champs de fraises, une pour les hommes, une pour les femmes. Irina vient d'arriver d'Ukraine, des rêves de fortune plein la tête. Sa mère l'a bien mise en garde contre ses illusions, mais elle se croit plus maligne que la moyenne et saura s'en sortir.

Nous suivons le quotidien de cette petite communauté, exploitée au maximum, obligée de cohabiter dans des conditions d'espace et d'hygiène indignes. Il y a la chef d'équipe Yola, une Polonaise, Marta, sa nièce, Tomasz, Vitaly, Irina et Andryi, tous de l'Est. S'y ajoutent deux Chinoises et Emmanuel, originaire du Malawi. Nous passons d'un narrateur à l'autre, dans un mélange approximatif de langues et d'anglais péniblement acquis.

Irina n'est pas très douée pour cueillir les fraises et tenir le rythme. Par contre, elle plaît beaucoup à l'homme qui l'a amenée là. Sans surprise, les femmes sont des proies encore plus fragiles dans ce trafic de main d'oeuvre à bas prix. Irina et les autres veulent encore croire que la chance va tourner et qu'ils trouveront tôt ou tard une solution pour rencontrer enfin des Anglais et connaître la belle vie. Les frictions ne manquent pas entre eux, mais lorsque la situation va dégénérer ils vont se serrer les coudes et entamer un périple rocambolesque.

C'est un roman drôle, à cause du côté burlesque de la narration, de l'énergie des personnages, de leur habitude de prendre les problèmes à bras-le-corps et de ne pas se décourager. Pourtant il m'a laissé un goût assez amer, tellement la réalité décrite derrière cette drôlerie est épouvantable. le tableau de nos sociétés néo-libérales qui fonctionnent sur le dos des plus faibles est insupportable. La description du travail dans un élevage de poulets fait dresser les cheveux sur la tête, autant pour les animaux que pour ce que l'on oblige les hommes à faire.

Dans ce désastre général, l'amour trouvera quand même sa place entre Irina et Andryi, deux entêtés qui vont jouer à cache-cache avec leurs sentiments jusqu'au bout pour notre plus grand plaisir.

Une lecture en demi-teinte donc, pas à cause du roman lui-même, plein de fantaisie, mais du sujet traité et dont on sait très bien qu'il est loin d'être réglé.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Un bon roman sur le parcours de quelques immigrés clandestins d'Europe de l'Est (entre autres) venus tenter leur chance en Angleterre, avec un zoom sur les filières mafieuses qui les exploitent, la précarité, la solitude...
Mais pas pour nos personnages principaux qui découvrent la solidarité, l'aventure et l'amour...La pointe d'originalité du roman (ou l'une d'elles) tient aux interventions du "Chien" dans la construction du récit, et dans l'histoire ! "Je suis un chien je cours je cours....".

Le style de l'auteur, qui est née dans un camp de réfugiés ukrainiens en Allemagne et a grandi en Angleterre, est très spontané et "sans façons" - elle fait s'exprimer les différents personnages en empruntant leur peu de maîtrise de la langue mâtiné d'expressions de leur langue d'origine : j'ai trouvé ce parti pris sympathique et réaliste, même si parfois les dialogues peuvent paraître"hachés".

Pas une seconde d'ennui en lisant le roman, tellement le récit foisonne de rebondissements quelquefois ubuesques : il ne faut pas s'attendre à un ouvrage "sérieux" de bout en bout mais à l'habillage cocasse, inventif, extravagant du récit de la dure réalité des immigrés clandestins en Angleterre.

Irina et Andrei, tous deux Ukrainiens, se retrouvent par hasard à faire le ramassage de fraises dans le Kent, pendant l'été... Arrivés là via une filière clandestine, à leur corps défendant : ils pensaient obtenir un droit de séjour en bonne et due forme pour tenter une vie meilleure "à l'ouest"...

Les cueilleurs clandestins forment une communauté disparate, entassés dans deux caravanes qui rouillent sur un parking désert, une pour les hommes et l'autre pour les femmes. Bientôt un chien errant les rejoint. Chacun arrange un minuscule coin dans le peu d'espace et disputes, broutilles, clins d'oeil en coin sont le lot commun de la promiscuité. En revanche, l'atmosphère se détend par magie (et petite bière) au moment du repas commun.

Nous suivons plus particulièrement les deux personnages ukrainiens, Irina, la jolie jeunette de Kiev, et Andréi, originaire d'une famille de mineurs du Donbass, leur attirance à rebrousse-poil... quand survient un vaudeville rocambolesque avec mort du fermier et fuite des cueilleurs... Irina et Andrei parviennent à s'échapper avec quelques-uns de leurs compagnons d'infortune (cueilleurs de fraises aussi - un Botswanais, 2 Chinoises, un Polonais...) dans le 4x4 des bandits à laquelle est arrimée une des caravanes, "la précieuse maison" . Pris en filature par les mafiosi de la filière, le groupe éclate... mais les chemins se recroisent au fil d'aventures diverses et farfelues, toujours tragi-comiques.
Chacun de ces immigrés clandestins dans une Angleterre policée se sent finalement soudé à la petite communauté de la caravane.

LE CHIEN DANS LE RECIT :
Il a fait irruption au campement des cueilleurs de fraises et s'est retrouvé "adopté" et appelé"Le Chien".
Il avait de même fait irruption dans le récit : l'auteur a inséré des paragraphes en retrait par rapport au reste du récit, écrits en majuscules et sans aucune ponctuation.
De sorte qu'à la lecture du premier paragraphe (ils commencent tous par : "JE SUIS UN CHIEN JE COURS JE COURS"), on se pose des questions sur cette irruption dans le récit. C'est une vraie surprise, et je me suis amusée à relire plusieurs fois les paragraphes "Chien" pour bien comprendre le sens (sans ponctuation et avec un langage parlé retranscrivant les pensées du chien !).
Finalement, le Chien devient un "personnage" incontournable dans l'histoire, il était en fuite lui aussi et se retrouve arrimé à ce groupe hétéroclite, tout en élisant l'un d'entre eux (Andrei) comme étant "son homme", tandis qu'il se réfère (gentiment) à Irina comme à "la femelle plus bête qu'un mouton" ou à Tomasz le Polonais comme à "l'homme à la bonne odeur de pieds" (tout le contraire...).
Le Chien est toujours là pour rapporter au groupe un pigeon ou un lapin de la forêt, voire un poulet congelé ! et agrémenter les repas communs. Il est là pour donner l'alarme quand un incendie éclate dans la maison de retraite où nos protagonistes ont atterri. Et il est encore là pour sauver la vie à "son homme" aux prises avec l'affreux et dangereux mafioso...
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Oui, depuis que l'homme à pour la première fois levé la tête au dessus de la bouche de la grotte pour contempler les étoiles célestes, en se disant que ce serait bien agréable d'en posséder une à lui tout seul, l'homme rêve de faire travailler les autres à sa place en les payant le moins possible. Et ce rêve, personne ne l'a poursuivi avec autant de dynamisme que Vitaly. Il a passé la journée à ratisser tous les bars et les restaurants de Londres à la recherche de bons candidats. Les nouveaux arrivants, les égarés, les désespérés les cupides. On peut se faire beaucoup d'argent avec ces gens -là.
Car, comme le disait l'autre barbu à grosse tête, Karl Marx, personne ne peut bâtir une fortune par son seul travail, mais pour faire partie de l'élite des riches VIP, il faut s'approprier le travail des autres. Pour accomplir ce rêve, les hommes ont eu recours au fil des millénaires à de multiples solutions, de l'esclavage au travail forcé, en passant par la déportation, l'engagisme, la servitude pour dette et les colonies pénitentiaires, jusqu'à la précarisation, le travail sur appel, le travail flexible, l clause de non grève, les heures supplémentaires obligatoires, le statut d'indépendant obligatoire, l'intérim la sous-traitance, l'immigration clandestine, l'externalisation et autres changements organisationnels visant à une flexibilité maximale.
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Car, comme le disait l'autre barbu à grosse tête, Karl Marx, personne ne peut bâtir une fortune par son seul travail, mais pour faire partie de l'élite des riches VIP, il faut s'approprier le travail des autres. Pour accomplir ce rêve, les hommes ont eu recours au fil des millénaires à de multiples solutions ingénieuses, de l'esclavage au travail forcé, en passant par la déportation, l'engagisme, la servitude pour dette et les colonies pénitentiaires, jusqu'à la précarisation, le travail sur appel, le travail flexible, la clause de non-grève, les heures supplémentaires obligatoires, le statut d'indépendant obligatoire, l'intérim, la sous-traitance, l'immigration clandestine, l'externalisation et autres changements organisationnels visant à une flexibilité maximale.
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Non, six livres l'heure. L'autre heure est bénévole, je t'ai dit. T'es pas obligé de la faire. Il y en a toujours pour la faire. Ukrainiens, Roumains Bulgares, Albanais, Brésiliens, Mexicains, Kenyans, Zimbabwéens, on s'y perd. Ça baragouine dans toutes les langues ici. Jour et nuit. On se croirait aux Nations Unies. Avant on avait beaucoup de Lituaniens et de Lettons, mais l'Europe a tout fichu en l'air. Du coup, ils ont tous des papiers Une sacrée perte de temps. Ils se sont mis à demander des salaires minimum. Les mieux c'est les Chinois. Pas de papiers, pas d'anglais. Pas la moindre idée de ce qui se passe. Mais faut dire qu'y en a qui en profitent.
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Comment peut-il expliquer à ce jeune homme impatient ce qu'il a mis quarante-cinq ans à comprendre - que la perte est une part essentielle de la condition humaine? Qu'à mesure que nous avançons en solitaires sur cette longue route sans connaître notre destination, nous abandonnons toujours quelque chose derrière nous.
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JE SUIS UN CHIEN JE COURS JE COURS SEUL UN CHAMP UNE HAIE UNE ROUTE IL FAIT TOUT NOIR JE VOIS UNE LUMIERE BLEUE CLIGNOTER JE FLAIRE J'ECOUTE J'ENTENDS HURLEMENTS DE ROUES PON PIN PON JE COURS UN CHAMP UNE RIVIERE JE BOIS DES PETITS ANIMAUX DETALENT ODEUR D'HERBE DE TERRE DES CHOSES MORTES QUI POURRISSENT ODEUR D'ANIMAUX DE PISSE FRAICHE BLAIREAU RENARD BELETTE LAPIN JE COURS UNE ROUTE UN CHAMP UNE FORET UNE ROUTE UNE FORET STOP SNIFF JE SENS DES PIEDS UNE BONNE ODEUR DE PIEDS JE VAIS CHERCHER L'ODEUR DES PIEDS JE COURS JE COURS JE SUIS UN CHIEN
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