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Robert Pépin (Traducteur)
EAN : 9782020288934
480 pages
Seuil (01/01/1998)
3.72/5   159 notes
Résumé :
Violer, puis égorger ses victimes ne suffit pas à l'assassin de femmes, Warren Mars. Il faut encore qu'il les morde, signe ses crimes «Le Monstre du chaos» en lettres de sang sur les murs et ajoute à son nom de bien étranges séries de chiffres.
L'inspecteur Mooney s'empare de l'enquête. Jusqu'au jour où le docteur Koning, grand patron de la morgue de New York, découvre, dans la chair même des suppliciées, la preuve que tous ces crimes ont été commis par deux ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Un des rares Lieberman que je n'avais pas encore lu.
Trouvé par hasard sur une brocante et à nouveau chef-d'oeuvre du polar psychologique. Absolument jouissif! Partant de deux tueurs sadiques, l'un copiant l'autre et sans laisser de traces d'ADN au départ l'inspecteur Mooney en fin de carrière, à quelques mois de sa pension aidé par son adjoint va tout essayer pour trouver la solution au point de risquer d'être désavoué et dessaisi de l'affaire.
C'est toujours aussi remarquable et pour les amateurs de bons thrillers qui ne connaissent pas cet auteur, Je le leur conseille sans modération.
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Un tueur en série sévit dans les quartiers de New York City depuis plusieurs mois et son schéma meurtrier se reproduit périodiquement à quelques variantes près. Et la possibilité d'un imitateur taraude l'inspecteur Frank Mooney. « Qui est l'ombre et qui est le danseur ? »
Herbert Lieberman, auteur prolifique de polars et de thrillers, a imaginé une intrigue intéressante et forte dans le tueur et son ombre. Ses personnages sont crédibles, surtout dans une mégalopole telle que New York, et le comportement des figures policières est plausible et concret. Malheureusement, la version que j'ai lue souffre d'une traduction maladroite et un peu trop franchouillarde, ce qui a plombé ma lecture. Et la devise du New Jersey est Liberty and Prosperity et non Live free or die, qui est plutôt celle du New Hampshire (p. 294.)
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Herbert Lieberman est un écrivain majeur de romans policiers, malheureusement oublier par l'histoire et le monde actuel, alors qu'il a pourtant grandement contribué à l'essor du polar dans la littérature policière. En effet, son chef-d'oeuvre, le plus connu, Nécropolis, marqua un tournant majeur dans le monde du polar, en étant le premier roman policier a traité de médecine légale. Malheureusement, là encore, ce bijou du polar sera oublié... comme son auteur, tombé presque en désuétude.
C'est parce que les fans de polar sont plus enclin à être attirés par "ce qui frappe les yeux", et donc aux auteurs qui leur en mettent "plein la gueule", tels que les James Ellroy (grand auteur néanmoins...) et consort, qu'ils en oublient parfois de faire un retour dans le passé, et sous-estiment certains auteurs pourtant classiques du monde du polar.
Je profite donc de ce chef-d'oeuvre, le tueur et son ombre, le deuxième d'Herbert Lieberman, pour tenter de réhabiliter cet auteur exceptionnel jeté aux oubliettes, tel un vieux livre abandonné derrière une bibliothèque, pour finir par se couvrir d'un épais manteau de poussière pareille aux cendres d'une cigarette.
Le Tueur et son ombre est le 2ème polar de Herbert Lieberman à traiter d'un thème médical : la double personnalité. En effet, bien avant Dennis Lehane et son célèbre chef-d'oeuvre Shutter Island, c'est H.L. qui fut le premier, là encore, à traiter de ce thème.
Après avoir inauguré la médecine légale dans le polar, avec Nécropolis, en 1978 où il raflera le grand prix de littérature policière, H.L. récidive, en restant dans son domaine de prédilection, les thèmes médicaux ou cliniques, basculant cette fois dans les troubles du comportement, avec ici, la double personnalité, sujet principal du Tueur et son ombre.
Le Tueur et son ombre est exceptionnel, troublant, choquant, et renversant ! On ne s'y attend pas, car l'histoire nous parle de 2 tueurs en série, Warren Mars, et de Ferris Koops, qui partagent tous deux le même mode opératoire concernant les meurtres qu'ils commettent, à l'exception d'un ou deux détails qui différencient ces deux tueurs... D'où d'ailleurs le fait que la police croit avoir affaire à un tueur principal et à son imitateur, donc à deux tueurs... Alors qu'en vérité, c'est bien plus profond que ça !
Je ne peux en dire plus, au risque de révéler le bouquet final... bien que je l'ai déjà fait !
Le Tueur et son ombre va secouer le lecteur qui prendra la peine de jeter un oeil sur ce chef-d'oeuvre d'Herbert Lieberman, donc d'être curieux...
La narration de H.L. est toujours bonne dans le tueur et son ombre, bien qu'elle n'égale pas celle de Nécropolis, mais l'intrigue du Tueur et son ombre est tout simplement surprenante et le noeud de l'intrigue purement jouissive !
Un régal.
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C'est ballot ! Après avoir follement apprécié Nécropolis, je me réjouissais de découvrir le tueur et son ombre, qui met à nouveau en scène le Docteur Konig, le boss de la morgue de la grosse pomme. Mon enthousiasme a été rapidement douché sans que le talent de Herbert Lieberman soit en cause.


C'est la traduction, édition Points-Seuil, perpétrée par Robert Pépin qui m'a consternée jusqu'à rendre mon tablier de lectrice page 203 à la fin de la seconde partie. Quel dommage d'avoir gâché mes retrouvailles avec Paul Konig, médecin légiste en chef de la plus puissante ville du monde qui mène toujours une brillante carrière d'écrivain et de conférencier. Les autorités judiciaires du monde entier sollicitent toujours ses avis en matière criminelle. Il est toujours un homme très cultivé, capable de réciter du Shakespeare au kilomètre et de beugler des airs de Verdi d'un voix de ténor acceptable. Lorsqu'il relit les rapports d'autopsies de ses adjoints, il est toujours armé de son crayon rouge, prompt à corriger toute faute de grammaire ou d'orthographe. Enfin, il ne s'est toujours pas remis des morts prématurées de sa femme et de sa fille.


Pourquoi les propos ou mots imputés à Konig et aux autres personnages sont-ils d'une affligeante vulgarité, pauvreté ? Pour faire popu ou s'adapter au lectorat pré-supposé stupide d'un genre littéraire considéré comme une sous-littérature ? Pour conclure, quelques exemples pour donner une idée du désastre : «z'avez qu'à pas tourner autour du pot sans arrêt », «y me faudrait », « ça se pourrait bien que... », « ajoute-z-y donc ceci, à ta petite liste », « dis-y ». Hélas, je n'invente rien.


Des dialogues qui font injure à l'auteur et aux lecteurs et puis je signale à toutes fins utiles que le légiste s'appelle Paul Konig et non pas Koning comme proclamé sur la quatrième de couverture. C'est le bouquet !
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Alerte au chef d'oeuvre ! Après avoir adoré Nécropolis du même auteur, j'avais hâte de me replonger dans le New York un peu glauque de Herbert Lieberman. Si comme moi, vous êtes amateurs de meurtres particulièrement horribles et sanglants, de psychopathes particulièrement torturés et de flics particulièrement déterminés, vous allez aimer le Tueur et son ombre. Lieberman a une vraie plume et sait nous transporter dans des scènes qui sont anthologiques. On est captivé de la première à la dernière page dans cette chasse à l'homme qui dure des mois et des mois et qui pourtant ponctuée régulièrement de retournements, de découvertes, de nouveaux meurtres. le Tueur et son ombre m'a vraiment offert ce que j'attends d'un roman policier ; du divertissement mais pas seulement ; des personnages creusés qu'on puisse se représenter et auxquels on puisse s'attacher, un écriture efficace allant à l'essentiel mais qui prend également son temps pour nous décrire des scènes (oui, de crime particulièrement affreuses et d'autopsie mais pas seulement) et la psychologie des personnages et des moments inoubliables. Tout cela mène à une ambiance extraordinaire, avec une mention spéciale pour la vieille maison de Suki qui me hantera sûrement pendant des mois (et me rendra maniaque). Arrive finalement un dénouement digne de Lieberman que j'avais pressenti mais que j'ai pourtant pris grand plaisir à découvrir tellement la fin d'enquête est bien menée. le Tueur et son ombre est donc une oeuvre à ne pas manquer, surtout lorsqu'on est friand de romans policiers mais pas seulement, et qui causera sûrement bien des nuits blanches de lecture tant on veut connaître la suite et on est immergé dans ce New York criminel.
Lien : http://papierencre.wordpress..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait le coup d'œil, la dame : tamiser la boue et y trouver le truc essentiel, elle n'avait pas son pareil. La routine et la logique policière ne l'intéressaient guère. Non, Fritzi, c'était l'inspiration et, tous les parieurs vous le diront, au bout du compte, l'inspiration, ça ne paie pas. Ce qui, pour être statistiquement vrai, la laissait de marbre. Depuis qu'il la connaissait, et cela faisait quand même pas mal d'années, inspiration ou pas, au dollar misé, elle était toujours gagnante - et de très loin.
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_ Cela dit, avec tout ce que tu as, moi, je serais assez prête à parier que l'inventeur, c'est le Noiraud. C'est lui qui gribouille des chiffres après ses petits dessins, et c'est aussi lui fauche après avoir violé. Le Blondin, lui, les chiffres et les affaires, ça ne le passionne pas... Non, je te l'ai déjà dit, le Blondin, c'est un rêveur. Un poète. Le genre passif... suiviste. Tandis que le Noiraud, c'est un découvreur. C'est le type qui va essayer de te feinter à tous les coups. Crois-moi, Mooney. Celui qui danse, c'est le Noiraud. Le Blondin, lui, c'est jamais que son ombre.
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_ Mais enfin, tu ne comprends donc pas ? reprit-il en continuant de se justifier d'une voix où le mépris le disputait à la supplication. Tu vois donc pas qu'il y a quelqu'un qu'essaie de m'imiter ?
La tête penchée de côté, elle le regarda d'un œil soupçonneux et légèrement arrogant. On aurait dit un chien qui se méfie.
_ Ça t'ennuierait de m'expliquer ? dit-elle.
_ C'est la vérité vraie. Y a un mec qu'arrête pas de faire comme moi. Y fait tout ce que je fais et, après, les flics me collent ses trucs sur le dis.
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Comment se faisait-il qu'un monsieur qui portait aussi beau et travaillait dans un grand journal, un reporter, ne pouvait même pas se payer quelques séances de dentiste pour se soigner les dents ?
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En apprenant qu'une certaine Carol Bender s'était fait assassiner dans Central Park, qu'on l'avait retrouvée nue au fond d'un égout et que c'était lui qu'on accusait de cet horrible forfait, il n'avait pas été loin d'éprouver l'indignation du juste. Ainsi donc, il y avait quelqu'un qui essayait de l'imiter pour lui piquer les lauriers qu'il avait mis un peu plus d'un an à obtenir ? Que les flics soient incapables de voir tout ce que ces crimes avaient d'incroyablement différent tant du point de vue du style que de celui de l'exécution tenait du mystère.
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