Grace est américaine mais ses parents viennent de Taïwan et ont gardé certaines traditions chinoises.
Elle raconte sa vie entre deux cultures : le jour de l'an chinois mais aussi tous les petits récits que lui ont transmis ses parents.
Il est question d'intégration, de fêtes, de concours et de chance :-)
Un roman qui fourmille de détails sur la vie quotidienne aussi bien aux Etats-Unis qu'en Chine. Des petites illustrations sont parsemées sur les pages.
Une lecture agréable et instructive !
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Grace a deux noms, un pour chacune de ses nationalités !
Elle est ainsi Grace à l'école, et Pacy à la maison pour ses parents d'origine taïwanaise.
Elle a donc la chance de connaître deux cultures. À la maison, on mange asiatique, on célèbre les fêtes chinoises et on apprend des leçons de vie via les récits de papa et maman, du temps où ils vivaient encore en Chine.
À l'école, Grace est américaine, mais elle est tout de même très heureuse que sa nouvelle amie Melody soit chinoise, elle aussi !
J'ai beaucoup aimé ce roman autobiographique, pour plusieurs raisons.
D'abord, l'héroïne est malicieuse tout en étant sage, et malgré sa double nationalité et les questions qu'elle se pose sur ce qu'elle est vraiment, chaque enfant peut s'identifier à elle.
Grace se pose les questions que tous les enfants se posent : que vais-je devenir lorsque je serais grand(e) ? Suis-je quelqu'un de particulier, et quel est mon talent ?
Ensuite, Grace nous fait découvrir la culture chinoise de façon très simple et avec beaucoup d'humour ! On apprend beaucoup sans avoir l'impression d'ingurgiter une encyclopédie, parce que Grace découvre les fêtes chinoises en même temps que nous.
J'ai très envie de lire le tome 2 !
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Un petit livre très drôle ! On comprend très vite qu'il s'agit d'une autobiographie et le récit n'en est que plus savoureux.
À mettre dans les mains des enfants comme des adultes, car les petites leçons culturelles sont particulièrement plaisantes à lire.
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Ce n'est pas juste. Pour les Américains, je suis trop Chinoise et pour les Chinois, je suis trop Américaine. Je suis supposée être laquelle des deux ?
- Ni l'une ni l'autre, et les deux à la fois. Tu n'as pas à être l'une plus que l'autre, tu es SinoAméricaine
- Ou Twaïwano-Américaine, ai-je gémi. C'est compliqué.
- Tu crois que je pourrais être Dorothée ? ai-je demandé à Becky.
Elle m'a regardée, stupéfaite.
- Tu ne peux pas être Dorothée. Dorothée n'est pas chinoise.
Le monde entier est devenu silencieux d'un coup. Comme une pointe de glace en train de fondre à une fenêtre, mon rêve de jouer le rôle de Dorothée s'est brisé par terre.
Mais en fait, je ne suis pas vraiment chinoise. Je m'y perds un peu. Mes parents sont venus de Taïwan. Certaines personnes pensent que Taïwan fait partie de la Chine, alors dire que je suis chinoise n'est pas complètement faux. Pour d'autres personnes, Taïwan est un pays indépendant et il faut dire que je suis taïwanaise. Et comme mes parents parlent à la fois chinois et taïwanais, cela ne nous aide pas à y voir plus clair.
- Et quand on me demande ce que je suis, qu'est-ce que je dois répondre ? ai-je un jour interrogé maman.
- Que tu es américaine, m'a-t-elle répondu sans aucune hésitation.
Quand on va à une fête des Œufs Rouges, il faut apporter des œufs rouges. Ils symbolisent la chance pour le nouveau bébé. Je crois que plus Albert recevrait
d’oeufs rouges, plus il aurait de chance. Mais, quand même, moi, je serais tombée malade si j’avais dû manger tous ces œufs.
Malheureusement, nous ne pouvons toujours pas vous accueillir pour les contes de Gersende... Mais nous continuons en vidéo !
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