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Les frères Malory tome 3 sur 10
EAN : 9782290033265
382 pages
J'ai lu (06/04/2011)
4.04/5   47 notes
Résumé :
Georgina n'a pas le choix. Il lui faut absolument quitter l'Angleterre au plus vite ! Le seul navire à appareiller pour l'Amérique ne prend aucun passager mais cherche un mousse... C'est risqué, mais jouer avec le feu la tente plutôt. Elle se coupe les cheveux, se déguise en garçon, et le tour est joué ! Bien sûr, le capitaine James Malory n'est pas dupe. Se faire passer pour un mousse ! Quel toupet ! Toutefois, il n'a pas l'intention de la démasquer tout de suite. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je tiens à dire que j'ai lu ce livre, il y a un bon moment, que ce n'était que le troisième et que je ne souffrais donc pas encore d'indigestion de personnages plusqueparfaits chers à cette auteure.

C'est mon premier livre aventure et passions avec un pirate comme héros. C'est à marquer d'une pierre blanche, non ?
J'ai adoré ce livre. C'est l'histoire de James, l'ancien pirate, le frère le plus rebel doté d'un sens de l'humour assez cynique. Il rencontre Georgie qui est à la recherche de son fiancé. Elle s'engage sur le bateau de James comme mousse pour rentrer plus vite en Amérique. Elle ne se rend pas compte qu'elle s'est engagée auprès de l'homme qu'elle avait rencontré dans une taverne la veille.
C'est un roman constitué d'aventure, beaucoup de joutes verbales, de bagarres, des chamailleries, des histoires de famille.
Bref, ce livre est un régal et donne le sourire.
Lien : http://patacaisse.wordpress...
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Enfin le tome qui fait décoller la série. Peut-être est-ce parce que je suis fan des récits en mer, mais je pense que c'est surtout parce que la relation entre les personnages est bien moins agaçante et plus franche. de plus, ils ont tous les 2 beaucoup de caractère d'où des situations très cocasses
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Un livre remplit de passage humoristique avec une Géorgina ( George) comme l'appel James très volontaire ce qui est logique avec autant de grand frère (5) et un James très virile et têtu vous allez passer un bon moment de lecture et vous attacher à la famille mallory
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Elle ne sut combien de temps s'écoula avant qu'elle prît conscience de ce qui se passait. James Malory l'embrassait avec toute la passion dont un homme est capable, elle lui rendait ses baisers comme si sa vie en dépendait. Et c'était bien. La nausée était revenue, plus forte encore, mais c'était un merveilleux malaise et... Merveilleux? Non, quelque chose n'allait pas. II embrassait George !
Elle se glaça soudain et tenta de le repousser, mais il la tenait fermement, et elle parvint tout juste à se dégager de ses lèvres.
— Capitaine! Arrêtez! Etes-vous devenu fou?
— Tais-toi, petite fille. Je ne peux plus jouer à ce jeu.
— Quel jeu? Vous êtes complètement fou! Non, attendez !
Il avait roulé sur elle, l'écrasant de tout son poids, et elle fut un moment incapable de parler. Le délicieux malaise la submergeait. Soudain, elle se reprit. Petite fille?
— Vous savez! I'accusa-t-elle en le repoussant aux épaules afin de mieux le voir. Vous avez toujours su, n'est-ce pas?
James était au bord de la plus grande jouissance de sa vie, mais il n'allait pas commettre l'erreur de tout avouer à cette ravissante jeune fille dont il sentait la colère monter, irrépressible.
— J'aurais fichtrement aimé le savoir! grommela-t-il à voix basse en la débarrassant de son gilet. Et tu me raconteras tout cela plus tard, j'y compte bien.
— Alors, comment... Oh!
Elle s'accrocha à lui en sentant une languu courir le long de son cou, un frisson de plaisir pur la parcourut lorsqu'il lui mordilla l'oreille,
— Elles ne sont pas du tout pointues, petite menteuse.
Il eut un rire rauque, et elle sourit en retour. Elle n'était plus terrifiée par les conséquences de cette découverte, pas quand elle était dans ses bras. Elle aurait dû l'arrêter, mais ne le pouvait pas : elle n'avait plus en elle une once de force ni de volonté.
Elle retint son souffle quand il lui enleva d'un seul geste la casquette et le bas, libérant sa chevelure châtaine. Cette fois, l'appréhension qu'elle éprouvait était purement féminine. La trouvait-il jolie? Il l'observait et lorsqu'elle croisa ses yeux de nouveau, ils semblaient brûler de fièvre.
— Je devrais t'administrer une bonne raclée pour m'avoir privé de tout cela.
Elle n'eut pas peur. Il n'avait pas l'intention de la battre, au contraire. Et le baiser qui suivit la fit frémir de la tête aux pieds.
Elle mit du temps à reprendre son souffle. D'ailleurs, qui avait besoin de respirer? Pas elle. Elle n'y arrivait pas, elle avait plutôt l'impression de haleter. Elle s'aperçut à peine qu'il lui avait ôté sa chemise et qu'il tirait à l'aide de ses dents sur le bandage qui écrasait sa poitrine.
Elle ne s'y était pas attendue, mais tout ce qui lui arrivait était si nouveau qu'il était impossible de prévoir quoi que ce fût. Quelque part, au fond de sa tête, elle se disait que peut-être d'autres surprises se préparaient. Agréables ou désagréables ?
— c’est un crime se que tu as fait subir à ces seins superbes...
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En un instant ils furent dans la cabine, dont il claqua la porte derrière eux. Il avait trouvé comment assouvir la soudaine excitation qui s'était emparée de lui à l'idée de la bataille. Et il entendait s'y livrer avec la fougue qu'il aurait mise au combat.
Le combat ? Pour l'amour du Ciel, ils avaient des pirates aux trousses ! Comment pouvait-il penser à faire l'amour en ce moment ?
- James !
Elle tenta de se dégager, mais il continua à l'embrasser, sur le cou, plus bas...
- Tu aurais défié des pirates ! l'accusa-t-elle tandis que son lourd gilet tombait à terre. C'est complètement déraisonnable ! Non, attends, ma chemise...
Il l'en avait débarrassée, ainsi que de ses bandages, en un tour de main. Jamais elle ne l'avait vu si... passionné, si impatient.
- James, c'est sérieux !
- Pardonne-moi de ne pas être de ton avis, mon amour, dit-il avant de l'allonger sur le lit. C'est d'un ennui... Voilà ce qui est sérieux, ajouta-t-il, prenant un mamelon rose entre ses lèvres tout en continuant à la déshabiller.
Dieu, il avait une bouche merveilleuse ! Personne n'aurait pu dire que James Malory n'était pas un amant fabuleux. Enfin, tout le monde ne pouvait pas le savoir, mais elle était en position de l'affirmer, en ce moment, une position tout à fait délicieuse, même !
- Mais, James... risqua-t-elle, plus faiblement toutefois.
- Plus un mot, George, si ce ne sont pas des mots d'amour !
- Quel genre de mot d'amour ?
- "J'aime ce que tu me fais, James. Encore James. Plus bas, James..."
Elle cria légèrement lorsque sa bouche descendit le long de son ventre.
- Ceci n'est pas mal non plus, apprécia-t-il.
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— Je comprends pourquoi vous avez été si longs! gronda James. Je vous envoie trouver où réside la petite, et vous revenez avec toute l'histoire de sa famille! Bon, qu'y a-t-il d'autre? Vous n'avez pas découvert ce qu'elle faisait en Angleterre, par hasard?

— Cherchait son promis.

— Son quoi ?

— Son fiancé, expliqua Henry.

James se pencha lentement en avant, et ses trois compagnons reculèrent instinctivement. Si James fulminait depuis qu'ils avaient quitté la Jamaïque, ce n'était rien comparé à sa réaction à ce simple mot.

— Elle... a... un fiancé?

— Elle en a plus! rectifia vivement Henry.

— Elle l'a trouvé marié à une Anglaise. Alors qu'elle avait attendu six ans que... Aïe, Henry! Tu m'écrases le pied!

— C'est ta grande gueule que je devrais écraser, mon vieux!

— Elle... l'a attendu... six ans? Artie frémit.

— Eh bien, il a été enrôlé d'office, cap'taine. Et, après la guerre... Ils savaient pas ce que le garçon était devenu avant cette année. Henry a dû faire du charme à une des femmes de chambre pour...

— Six ans, répéta James, comme pour lui-même. On dirait que George était diablement accrochée, n'est-ce pas, Connie ? ajouta-t-il d'une voix plus forte.
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—- Ça devient vraiment fatigant, tu sais, poursuivit-il.

Elle se tut.

— ... Ta bouderie.

Silence.

— Evidemment, on ne peut en attendre davantage d'une gamine élevée par des barbares.

Cette fois, il avait gagné.

— Vous parlez de mes frères ?

— Je parle de ton satané continent tout entier.

— Ça vous va bien, avec votre pays de snobs!

— Ils valent mieux que des exaltés mal élevés.

— Mal élevés? hurla-t-elle en bondissant de son siège. Alors que vous n'avez même pas été capable de remercier ceux qui vous ont sauvé la vie!
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