Le sort en est jeté

L'action se situe, comme son titre l'indique, à Herculanum, juste avant l'éruption du Vésuve.
Garvan, jeune captif gaulois, s'échappe avec ses compagnons de galère (sans jeu de mot douteux) de la galère où ils sont enchaînés et se réfugie dans les collines voisines d'Herculanum. Contre l'avis du jeune prince gaulois, ses compagnons décident d'enlever une riche héritière dans le but d'en tirer une rançon qui leur permettrait d'entreprendre le chemin de retour dans leur patrie respective.
Mais Garvan laisse sciemment s'échapper Genessa Pinaria, la fille de Sulla Pinarius, co-gouverneur d'Herculanum.
Les circonstances vont conduire Garlan, par des voies détournées, à rencontrer Titus César et à entrer dans les faveurs de la riche famille des Pinarii.
Genessa et Garvan tombent bien évidemment amoureux l'un de l'autre, mais des complications découlent de cet amour, liées d'une part au statut de Vestale de la jeune fille promise au culte de Diane et dont les dianistes cherchent à influer sur la politique De César à travers elle, d'autre part à la situation précaire et menacée de la jeune communauté des chrétiens dont fait partie Lydia de Samarie, amie de la jeune fille.

Même si la lecture fut agréable et rapide, le scenario fait parfois penser à un peplum de série B où l'auteur ne craint pas d'aligner les invraisemblances et les anachronismes.
Les prêtresses de Diane s'adonnent à des sacrifices humains (alors qu' à l'époque où est censée se situer l'histoire, ces pratiques ont été abandonnées depuis des siècles) !
Titus César reconnaît le père de Garvan, Obérix, comme le roi des Gaules (moi qui croyais que les Gaules étaient des provinces gérées par des proconsuls ou propréteurs...) !
Le même Garvan, galérien en fuite, ayant participé à l'enlèvement d'une Romaine, est l'objet d'une mansuétude inouïe de la part de ces Romains qu'il avoue haïr plus que tout...
Et enfin, lors de l'éruption du Vésuve, Garvan et ses compagnons arrivent à dévier les coulées de lave de la rue qu'ils empruntent grâce à des colonnes effondrées ou autres menus objets... Je ne suis pas experte en volcanologie, mais je n'ai pas l'impression que la lave se laisse d'ordinaire impressionner par trois misérables bouts de marbre... de plus, ils arrivent à s'échapper par le port, alors que les rives sont normalement impraticables à cause de l'éruption...
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