Il est coquin ce
Loevenbruck ...
Il nous appâte avec un titre qui semble sans équivoque. On se dit avant de commencer ce deuxième tome qu'on va assister à une confrontation entre les hommes et les loups et ce sentiment est renforcé par l'illustration de la première page de couverture. Eh bien, oui, un peu mais dans ce deuxième tome, il s'agit surtout d'une guerre entre hommes.
Homo homini lupus est ...
Et au milieu de tout cela : Aléa avec ses compagnons de fortune, qui tient tête à tout le monde, qui ne se laisse jamais démonter ! La gamine effarouchée des débuts a bien changé. Et c'est bien normal ; elle est le Samildanach, tout de même ! Certains pourraient la juger un peu trop présomptueuse et insolente mais, à vrai dire, moi elle m'amuse.
Ce deuxième tome est mené tambour battant. Me voilà subjuguée, prise dans les filets de cette trilogie qui se révèle captivante à lire.
Pourtant, je ne peux m'empêcher de ressentir une petite frustration et d'en vouloir à l'auteur de m'attirer par des moyens complètement déloyaux !!
D'une part, en raison des titres, je pensais que mon animal préféré y serait plus présent; mais là, c'est comme dans la vraie vie, le loup se fait farouche et discret...
D'autre part, les lieux dont s'inspirent l'auteur sont pour moi des lieux magiques et merveilleux et j'ai toujours plaisir à les retrouver dans mes lectures : la carte de Gaelia n'est autre que celle de l'Irlande, la forêt de Borcelia ressemble étrangement à Brocéliande et Mont-Tombe n'est autre que la copie conforme du Mont-Saint-Michel ! Malheureusement, comme je l'avais déjà évoqué dans ma première critique, la plume de
Loevenbruck n'a pas ce côté poétique et magique que j'espérais trouver pour décrire ces lieux mythiques.
Tant pis ! ça ne m'empêchera pas de poursuivre avec le troisième tome car j'ai hâte de connaître la suite des aventures d'Aléa.