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Critique de Laurence64


Pour le plaisir, lalalala…
Pour le plaisir des yeux d'abord, puis celui de l'histoire, si loin des codes de la bande dessinée. Chez Loisel et Tripp, je rêve sous les flocons de neige, embarquée dans la chronique de ce petit village canadien. Les grincheux trouvent qu'il ne se passe pas grand chose. Les agités regrettent le manque d'action. Moi, je savoure.
Cet avant-dernier volet de la série est plus court que les tomes précédents. Je ne ferai pas de mauvais esprit. Non, je ne penserai pas que Casterman prolonge la série pour gonfler ses ventes. Non, je ne suis pas une bonne vache à lait qui meugle avec ravissement au moment de la traite. Quoique. Je peux meugler avec ravissement: MEUUUUUUUUUUHHHHHHHHH!
Parce que j'ai aimé ce tome-ci aussi.

Le village déserté par les hommes reprend une vie apaisée. Mais la douce révolution des moeurs amorcée à l'arrivée de Serge continue. Peut-être, est-ce là que réside le charme du scénario. Les profonds bouleversements qui métamorphosent les relations codées entre les villageois vont toujours dans le sens de l'humain. Aucun -isme pour revendiquer l'homosexualité, le plaisir, la tolérance. Simplement un apprendre à vivre ensemble. Brassens apprécierait.
Marie est en famille, ignorante du père, s'en moquant comme d'une guigne, prenant le bonheur qui lui vient. le curé a une crise de foi, négocie avec ses ouailles. Les grenouilles de bénitier squattent l'église désertée, se réfugient dans des TOC. Les mères s'offrent une escapade en ville. Des petits riens qui font la vie; celle de tous les jours, sans affectation ni emphase.

A Notre-Dame-Des-Lacs, le temps secrète du temps. Se presser serait incongru.
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