AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de issablaga


Jack London écrit en 1903, à propos de l'Angleterre, sujet de son enquête dans les bas fonds londonniens : Tout récemment encore, cinq cents pairs héréditaires se partageaient le cinquième du territoire anglais. Ces cinq cents pairs, les officiers et les serviteurs du roi, et tous les gens bien en place dépensent chaque année, pour satisfaire leur luxe inutile, un milliard huit cent cinquante millions de dollars (trois cent soixante-dix millions de livres sterling) soit trente-deux pour cent du total de la richesse brute produite par tous les travailleurs de ce pays.
Ces chiffres sont comme un écho lontain de ceux qui sont constatés en notre début de 21è siècle. D'où la question que nous sommes tous en droit de nous poser, où est le progrès réalisé en un siècle ? Il n'est certainement pas social...
La réalité crue de la condition des ouvriers et des chomeurs fait froid dans le dos.
C'est un tableau sombre de l'Angleterre de 1900 que l'auteur nous dresse.
Jack London était un auteur politiquement engagé. On sent sa volonté de convaincre. Ses conclusions sur l'état du pays sont étayées par les chiffres qu'il rapporte mais surtout par l'expérimentation qu'il a fait de la vie de tous les jours de ces laissés pour compte.
Son témoignage n'en a que plus de valeur.
Commenter  J’apprécie          160



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}