Michael Lonsdale, acteur,comédien,auteur,philosophe, chrétien engagé, avait déjà réalisé une série d'entretien avec le journaliste
Jacques Bonnadier dans
Confiance pour évoquer son itinéraire spirituel, sa
confiance en Dieu et sa peinture, acte créateur inspiré.
Suite au film de Xavier Beauvois Des hommes et des dieux, il poursuit ce dialogue sur le mode du tutoiement amical, de la conversation prise sur le vif.
Il revient sur le rôle de frêre Luc dans la communauté massacrée de Thibérine dans ce livre préfacé par
Henry Quinson (conseiller du film au parcours atypique puisqu' ancien trader qui a changé de vie et vient de publier l'ouvrage autobiographique
Moine des cités) .
Il parle de son rapport à Dieu, comme d'un simple lien intime, de la reconnaissance de Dieu, de la
sagesse qu'il retire de cet état.
Il confie sa prière récitée dés que possible, son art vécu comme un don de Dieu, son équilibre tiré de l'humilité et de la compassion.
Plein de ferveur, lorsque
Jacques Bonnadier l'interroge, avec humour, sur la taille du cierge,il répond que c'est la flamme qui importe, la flamme est prière qui monte vers le ciel.
Dieu veut notre bien, même lorsqu'il nous envoie des catastrophes,il faut garder
confiance, prier pour un ennemi,se pardonner à soi même.
Il aborde également son rapport aux saints (Saint Antoine,Sainte Rita,Sainte Thérèse investie par la grâce...
Ce dialogue est entrecoupé de textes (comme
Verlaine) et de relations au monde du cinéma.
Conclusion: un grand Monsieur tout simple qui prie comme il respire et affirme: "L'important c'est la flamme".