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Critique de Yuean
Après la révolution tunisienne, une journaliste française vivant près de Tunis fait la connaissance de l'ancien valet personnel de la dictatrice Leila Trabelsi.
Ce dernier raconte comment il est d'abord entré au service de Ben Ali et de sa première femme, qui était appréciée de tous les domestiques pour sa gentillesse et son humanité. Puis vient le divorce du président, qui préfère à sa femme éduquée une fille à la vulgarité tapageuse, issue des bas fonds de Tunis, qui deviendra la bête noire de la Tunisie pendant 20 ans : Leila Trabelsi. Pour Lofti, c'est le début de la descente aux enfers. La nouvelle présidente choisi d'en faire son nouveau serviteur personnel : il sera dès lors corvéable à merci et automatiquement complice de ses magouilles. Et cette dernière ne supportant pas le bonheur des "inférieurs", elle fera, entre autre, expulser les parents de Lofti de leur maison familiale qui donne sur le golfe de Carthage, afin de s'en approprier le terrain.
A travers ce témoignage de l'intérieur, on comprend mieux l'emprise qu'avait Leila sur Ben Ali, et pourquoi les tunisiens la haïssent, elle et sa famille qu'elle a placée partout, autant qu'ils la craignaient. On sort éprouvé de la lecture de ce témoignage poignant. En lisant les mauvais traitements dont ont été victimes les gens au service des Ben Ali et des Trabelsi, on ne peut s'empêcher de se demander combien de personnes souffrent encore de la sorte pendant que nous nous amusons tranquillement. Et combien de pays sont encore entre les mains d'une poignée de familles hypocrites, tyranniques et tellement grossières ?
Ce dernier raconte comment il est d'abord entré au service de Ben Ali et de sa première femme, qui était appréciée de tous les domestiques pour sa gentillesse et son humanité. Puis vient le divorce du président, qui préfère à sa femme éduquée une fille à la vulgarité tapageuse, issue des bas fonds de Tunis, qui deviendra la bête noire de la Tunisie pendant 20 ans : Leila Trabelsi. Pour Lofti, c'est le début de la descente aux enfers. La nouvelle présidente choisi d'en faire son nouveau serviteur personnel : il sera dès lors corvéable à merci et automatiquement complice de ses magouilles. Et cette dernière ne supportant pas le bonheur des "inférieurs", elle fera, entre autre, expulser les parents de Lofti de leur maison familiale qui donne sur le golfe de Carthage, afin de s'en approprier le terrain.
A travers ce témoignage de l'intérieur, on comprend mieux l'emprise qu'avait Leila sur Ben Ali, et pourquoi les tunisiens la haïssent, elle et sa famille qu'elle a placée partout, autant qu'ils la craignaient. On sort éprouvé de la lecture de ce témoignage poignant. En lisant les mauvais traitements dont ont été victimes les gens au service des Ben Ali et des Trabelsi, on ne peut s'empêcher de se demander combien de personnes souffrent encore de la sorte pendant que nous nous amusons tranquillement. Et combien de pays sont encore entre les mains d'une poignée de familles hypocrites, tyranniques et tellement grossières ?
