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Critique de Boulais
Un furieux mélange de Sutter Island (Denis Lehane), Noeuds d'acier (Sandrine Collette) et Inception (Christopher Nolan).
Les univers se superposent, et l'étouffante atmosphère est omniprésente. On devine que quelque chose ne tourne pas rond dans l'intrigue, mais on peine à deviner quoi tant les rebondissements sont astucieux.
Très grande réussite d'un jeune auteur qui n'a pour l'instant écrit que 3 romans, mais quelle maîtrise. le thème du « refuge » évoqué est passionnant et prenant. Bien étudié et développé il implique discrètement le lecteur qui aimerait bien démêler le vrai du faux. le personnage de Sandrine est fascinant et reste énigmatique, même après avoir refermé le livre. Très belle découverte. J'avais lu dans un premier temps « les chiens de Detroit », un bon roman bien mené, « les refuges » est au-delà, plus fort, plus fin dans l'intrigue, mieux construit. Malgré les trois parties, le lecteur ne se perd pas, les personnages réapparaissent avec des particularités différentes à chaque fois sans nous détourner de l'essentiel
Il est des livres dont on souhaiterait la fin qu'on imagine, qui serait une apothéose, on craint une faiblesse de l'auteur, on prie pour que cette perfection soit atteinte, et bien pari gagné pour Jérôme Loubry.
Les univers se superposent, et l'étouffante atmosphère est omniprésente. On devine que quelque chose ne tourne pas rond dans l'intrigue, mais on peine à deviner quoi tant les rebondissements sont astucieux.
Très grande réussite d'un jeune auteur qui n'a pour l'instant écrit que 3 romans, mais quelle maîtrise. le thème du « refuge » évoqué est passionnant et prenant. Bien étudié et développé il implique discrètement le lecteur qui aimerait bien démêler le vrai du faux. le personnage de Sandrine est fascinant et reste énigmatique, même après avoir refermé le livre. Très belle découverte. J'avais lu dans un premier temps « les chiens de Detroit », un bon roman bien mené, « les refuges » est au-delà, plus fort, plus fin dans l'intrigue, mieux construit. Malgré les trois parties, le lecteur ne se perd pas, les personnages réapparaissent avec des particularités différentes à chaque fois sans nous détourner de l'essentiel
Il est des livres dont on souhaiterait la fin qu'on imagine, qui serait une apothéose, on craint une faiblesse de l'auteur, on prie pour que cette perfection soit atteinte, et bien pari gagné pour Jérôme Loubry.
