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EAN : 9782021177787
240 pages
Seuil (07/01/2016)
  Existe en édition audio
3.32/5   785 notes
Résumé :
J’ai rencontré Reda un soir de Noël. Je rentrais chez moi après un repas avec des amis, vers quatre heures du matin. Il m’a abordé dans la rue et j’ai fini par lui proposer de monter dans mon studio. Ensuite, il m’a raconté l’histoire de son enfance et celle de l’arrivée en France de son père, qui avait fui l’Algérie. Nous avons passé le reste de la nuit ensemble, on discutait, on riait. Vers six heures du matin, il a sorti un revolver et il a dit qu’il allait me tu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (117) Voir plus Ajouter une critique
3,32

sur 785 notes
Il a fait monter un bel inconnu chez lui et il n'aurait pas dû.
Ça a mal fini et ça aurait pu être encore pire.
« Il savait ce qu'il voulait et ce qu'il voulait c'etait Reda chez lui. Dans son lit. »
Oui mais ce jeune homme, il ne le connaissait pas, il venait de le rencontrer, par hasard, dans la rue. (Remarquez, on peut se faire agresser et violer par un proche).
Après quelques actes sexuels agréables le temps d'une soirée, l'autre est devenu dingue et violent, je ne sais plus trop pourquoi. Une histoire d'ipad et puis peut-être pour cette raison : « [Reda] désire et il déteste son désir. Maintenant il veut se justifier de ce qu'il a fait avec toi. Il veut te faire payer son désir. »

Edouard est traumatisé par l'agression (strangulation et viol) - normal.
Il file aux urgences, raconte son histoire aux médecins, puis aux policiers, et à un couple d'amis. Il a aussi (presque) tout dit à sa soeur Clara, qui rapporte les faits à son mari. Edouard entend ce récit, cette version un peu déformée.

Le premier ouvrage de l'auteur, 'En finir avec Eddy Bellegueule', m'avait touchée.
Cette deuxième auto-fiction y ressemble beaucoup, mais je n'ai ressenti aucune empathie pour le personnage d'Edouard, aucune émotion pour son drame.
A cause d'une espèce d'auto-apitoiement geignard et interminable ? Pourtant les récits de traumatismes sexuels me bouleversent, en général...
A cause d'une narration bancale ? Que vient faire la parole de la soeur (aucunement crédible avec un mélange de vocabulaire soutenu et d'erreurs syntaxiques énormes) ?

Grosse déception pour ce deuxième 'roman' de l'auteur que j'attendais depuis que j'ai découvert son premier.
Comme Christine Angot, Edouard Louis va-t-il continuer dans ses écrits à ressasser ses traumatismes ? Je lui souhaite de mieux réussir l'exercice - comme Annie Ernaux, par exemple, dont j'ai quand même fini par me lasser...
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En juillet dernier, alors que je venais de finir avec un an de retard le premier roman d'Edouard Louis qui avait un peu fait chez moi comme une sorte de déflagradation, comme pour beaucoup d'autres lecteurs qui avaient découvert cet auteur venu de nulle part, je m'interrogeais sur la suite de sa carrière littéraire en supposant qu'il n'en en avait certainement pas fini avec sa veine autobiographique et qu'il allait certainement nous raconter ce qui s'est passé entre son départ de son village natal et sa vie jusqu'à ses 24 ans, son âge actuel.

Je n'avais en fait qu'un à moitié raison puisque, si le jeune auteur picard, un peu tel une Annie Ernaux contemporaine, continue effectivement de sonder ses émois personnels pour guider sa plume, il a choisi de s'attarder sur un épisode précis de cette tranche d'âge entre 18 et 24 ans, et plus précisémment un soir de un soir de Noël pendant lequel Edouard a été victime d'un viol avec tentative de meurtre.

Pour relater cette terrible nuit, Edouard Louis choisit de multiplier les récits, en alternant plusieurs niveaux, le sien propre, et celui qu'il entend raconter par sa soeur à son mari camionneur et ce dispositif narratif est à la fois l'atout du livre introduisant une dose d'autodérision et de profondeur au livre, et également malheureusement sa limite, puisque cette construction alternée, à la longue finit par lasser et sort un peu le lecteur de la puissance émotionnelle du récit.

Comme le titre l'indique, le livre est une réflexion sur la violence sous toutes ses formes, violence physique mais aussi sociale et familiale, et Edouard Louis réussit comme pour son précédent livre à mélanger approche sociologique et approche littéraire dans la même histoire, et cette grille de lecture, déjà formidable dans son premier roman continue de frapper par son intelligence.

L'intérêt du livre c'est le côté syndrome de Stockholm d'Edouard Louis qui fait tout pour dédouaner l'auteur du crime dont il a été victime :
Comment est-ce qu'on peut croire que ce genre de procédure fait du bien ? Je ne voulais pas porter plainte, à cause de ma détestation de la répression, parce que je pensais que Réda ne méritait pas d'aller en prison- , et cette position rend forcément inconfortable le lecteur, bousculé dans ses valeurs morales.

Malheureusement, et contrairement à "En finir avec Eddy Bellegueulle, le ton du livre peine à convaincre sur la longueur. Notamment, les passages racontés par Clara, la soeur d'Edouard, gênent un peu dans la façon dont elles sont reproduites, à coup de clichés et de phrases à la syntaxe approximative. Cette volonté qu'a le jeune romancier de retranscrire les propos de sa soeur dans une langue populaire donnent un coté un peu artificiel car cela n'apporte finalement pas grand chose à l'ensemble, qui est finalement moins passionnant que ce le projet promettait.

En résumé, un ouvrage intéressant à plus d'un titre mais qui à mes yeux ne renouvelle pas la prouesse de son premier coup de maitre.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce gars là accumule les épreuves. Après l'évocation de sa jeunesse difficile (En finir avec Eddy Bellegueule), Édouard Louis "s'attaque" aujourd'hui à la violente agression qu'il a subie un soir de Noel. Violé, presque tué, il dissèque les circonstances de ce drame et ses conséquences. Il tente de faire l'introspection d'une histoire de la violence : comment et pourquoi cette rencontre a pu dégénérer de cette manière ? En quoi cela interfère sur les actes et les relations ? Comment se reconstruire après ca ?

Certes, j'ai bien aimé le style d'écriture. Excepté quand il fait parler sa soeur dans un picard populaire et argotique, qui, à mon avis, dénature son analyse, et suscite un désintérêt. Ceci dit, le procédé narratif est original : la voix d'Édouard, à la première personne, s'intercale sans cesse avec celle de sa soeur Clara, à la troisième personne. Il se raconte en même temps qu'elle le raconte. C'est plutôt bien amené. Édouard découpe le récit, le temps, les voix pour révéler peu à peu sous forme de flashback, ce qui s'est passé cette terrible nuit. Cela créé une multiplicité de lectures et d'angles de vue qui finissent par s'inscrire dans une sorte de boucle dans laquelle finalement, Édouard se parle à lui-même.

Mais c'est à double tranchant. Cela peut aussi provoquer des effets indésirables, tels que générer une distance qui peut vous laisser sur la touche de l'histoire. Comme s'il voulait maintenir l'écart pour ne pas qu'on l'atteigne. C'est ce qui s'est produit dans mon cas. Distance accentuée par ailleurs - à tort ou à raison - par sa tendance à la victimisation, au narcissisme, et certaines contradictions comme par exemple son ambivalence sur son agresseur, qu'il n'a de cesse de dédouaner, tout en voulant se donner le temps de le haïr.

Plus qu'un livre thérapie ou engagé (comme je l'ai vu écrit je ne sais plus ou), plus qu'une histoire de la violence, j'y ai vu l'illusion d'une fiction basée sur la réalité d'un drame personnel, qui m'a semblé souffrir d'un certain manque de recul.

Cela n'en reste pas moins une histoire brute, sans concession et bien écrite, qui d'une manière ou d'une autre, ne devrait pas laisser indifférent.
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La littérature sert à se faire du bien mais aussi à se plonger dans des univers loin du notre, inconfortables parfois, au réalisme criant qui inspirent la gêne et une forme de rejet. Ensuite, c'est à chacun, dans sa posture de lecteur, de choisir ou non de partir vers des contrées où il sait qu'il va souffrir et encaisser les coups comme un boxeur au bord du K.O. Après En finir avec Eddy Bellegueule, révélation du talent brut d'Edouard Louis, Histoire de la violence pousse encore le plus loin l'intime d'un récit autobiographique sans concession, aux limites du sordide, dans les affres d'une lucidité ravagée par les remords, les scrupules et l'humiliation. Mis en scène, transfiguré par la maîtrise d'un écrivain-né, Histoire de la violence est charnel, indécent et sincère comme la confession d'un enfant blessé. Comme son titre le laisse supposer, il n'y a pas qu'une seule violence dans livre : celle d'un viol et d'une tentative de meurtre, certes, mais aussi celle d'une victime obligé de raconter, ou de l'entendre décrite par d'autres, celle d'un jeune homme confronté aux jugements, complexé par son statut d'homo et de provincial, avec des pensées paradoxales et toxiques qui envahissent son cerveau, comme de vouloir absoudre son bourreau, par exemple. Lire Edouard Louis n'a rien de plaisant. Mais n'a rien de complaisant non plus. En deux livres et autant témoignages qui dépassent la simple autobiographie ou la catharsis, un auteur est apparu. Il a imposé sa voix, unique, on espère que l'homme qu'il est devenu trouvera sa voie, si possible moins dans la douleur que dans l'épanouissement.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Aborder la lecture du deuxième roman d'Edouard Louis, surtout accompagné par une presse à genoux, célébrant un jeune prodige, n'est pas des plus aisé. Comment s'extraire du battage médiatique et juger sereinement ce livre, surtout que le premier ne m'avait pas totalement convaincu ? Très simple, ne rien lire, tenter d'évacuer les quelques gros titres malencontreusement lus, s'isoler et se plonger dans cette " Histoire de la violence".
Nous sommes toujours dans la veine auto-biographique. Edouard Louis le soir de Noël a été victime d'un viol avec tentative de meurtre. le livre en est le récit circonstancié. Voulant sans doute se démarquer de la sécheresse d'une Christine Angot, Edouard Louis, en jeune homme brillant, choisit d'y apporter une dimension littéraire tout en développant un raisonnement conforme à ses pensées profondes, lorgnant peut être plus du côté d'Annie Ernaux. En choisissant trois niveaux de récit, le sien propre, celui qu'il entend raconter par sa soeur à son mari camionneur et de nouveau le sien propre mais en italique pour recadrer les propos de sa frangine, l'auteur ne joue pas avec la facilité. Donc, au milieu de ce récit troublant, se nichent la volonté de donner à entendre et à lire un parler populaire, les rémanences d'une enfance et adolescence en milieu populaire picard et le refus viscéral de céder à la stigmatisation facile ( arabe = voleur, violeur, délinquant). Pour tous ces regards, cette analyse impressionnante sur soi-même face à cette violence, le livre apparaît comme le résultat d'un projet pensé et réfléchi. le thème central du viol, avec sa succession très détaillée des événements et de ses suites, des pensées de l'auteur, est tout sauf un sujet anodin. Même en révélant des détails très personnels, le livre n'est jamais impudique. J'ai admiré le regard plein de recul et sans concession qu'a Edouard Louis sur lui-même et surtout ce dialogue intérieur, ce débat interne pour refuser la facilité face à des événements tragiques. Sur ce plan là, le livre est un témoignage irréprochable et fascinant. Je serai par contre plus réservé quant à la globalité de l'oeuvre, qui pâtit, de par sa construction et cette volonté de ne pas renier ses racines, d'un important déséquilibre. Malgré le soin apporté aux passages contés par Clara, la soeur restée en pays picard, cette reproduction fidèle d'un parler populaire, avec ses mots tronqués, ses fautes grammaticales qui ne gomment jamais la finesse d'analyse de la narratrice, m'est apparue pesante et forcée, alors que le reste est par ailleurs si brillant. Et si l'on rajoute quelques digressions (sur le passé du frère, la vie supposée du père du violeur en foyer Sonacotra) qui eux aussi, cassent un peu l'intensité générale, je suis ressorti avec un sentiment mitigé.
Pourquoi, alors que dans son premier livre le sort, l'effacement d'Eddy Bellegueule avait été gravé dans le marbre de la littérature, Edouard Louis, même de façon un peu détournée, revient-il dessus ?
La fin sur le blog
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critiques presse (6)
LeMonde
23 novembre 2018
Histoire de la violence congédie tout risque de fuite en une confortable catharsis qui s’acharnerait à mettre joliment à distance ce qui révolte tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaPresse
19 février 2016
Ici, le jeune écrivain s'est perdu dans les méandres de sa conscience. Il n'y a rien de choquant ni de dérangeant dans ce roman, juste de l'ennui.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Liberation
22 janvier 2016
Au-delà de ses génies tutélaires Annie Ernaux et Pierre Bourdieu, c’est bien l’esprit de Genet qui semble inspirer Edouard Louis.
Lire la critique sur le site : Liberation
Culturebox
18 janvier 2016
Ce deuxième roman confirme la naissance d'un auteur.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Bibliobs
11 janvier 2016
« Histoire de la violence », au titre si foucaldien, est avant tout l’histoire d’un coup de foudre qui va dégénérer en viol et en ce qu’il faut bien appeler, dans les eaux glacées du vocabulaire judiciaire, une «tentative d’homicide».
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Telerama
06 janvier 2016
Le jeune auteur convoque le mysticisme et la puissance des tragédies antiques, et confirme son art de mettre en scène le réel.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
Je suis arrivé chez elle [ma soeur] il y a quatre jours. J'avais imaginé naïvement qu'un séjour à la campagne était le seul moyen de me remettre de la fatigue et de la lassitude de mon mode de vie, mais à peine le pied posé dans cette maison, le sac de voyage jeté sur le matelas, à peine la fenêtre de la chambre qui donne sur les bosquets et sur l'usine du village d'à côté ouverte j'ai compris que j'avais commis une erreur et que j'allais rentrer encore plus mélancolique et encore plus déprimé par l'ennui.
[...] Je ne sais pas ce que je fais ici. Déjà, la dernière fois, j'étais monté dans la même voiture que cette semaine, cette voiture qui me rend malade avec son odeur de tabac froid, et en voyant défiler de l'autre côté de la portière les mêmes champs de maïs et de colza, les mêmes étendues de betteraves à sucre qui empestaient, les enfilades de maisons en briques, les affiches répugnantes du Front National, les petites églises sinistres, les stations-service désaffectées, les supermarchés rouillés, branlants, plantés au milieu des pâtures, ce paysage déprimant du nord de la France, j'avais été pris de nausées. J'avais compris que je me sentirais seul. J'étais reparti en me disant que je détestais la campagne et que je ne reviendrais plus jamais. Et cette année je reviens.
(p. 12-13)
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Son mari reste toujours aussi mystérieusement silencieux et je m'interroge sur ce silence depuis qu'il est revenu. J'ai pensé quand elle a commencé de parler que c'était la fatigue consécutive à sa semaine de travail, ou sa timidité et son mutisme habituels - à moins que son mutisme et sa timidité habituels ne soient que la pointe acérée du rôle d'homme au village (l'homme étant associé à la rareté de la parole, du moins en présence d'une femme ou d'un enfant), et puis il y a aussi son métier, en lui-même, de conducteur de camions poids lourds pour une société commerciale, c'est-à-dire le métier de quelqu'un qui part depuis plus de dix ans sur les routes, seul, accoutumé à ne pas décoller les lèvres pendant cinq ou six jours de suite.
(p. 155)
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Pourquoi est-ce qu'on impose aux perdants de l'Histoire d'en être les témoins - comme si être perdant n'était pas suffisant, pourquoi est-ce que les perdants doivent en plus porter le témoignage de la perte, pourquoi est-ce qu'ils doivent en plus répéter la perte jusqu'à l'épuisement, en dépit de l'épuisement, je ne suis le gardien de personne, ce n'est pas juste, ce n'est pas juste, et je pensais, toujours sans dire un mot : non, c'est le contraire qui devrait arriver, tu devrais avoir le droit au silence, ceux qui ont vécu la violence devraient avoir le droit de ne pas en parler, ils devrait être les seuls à avoir le droit de se taire, et ce sont les autres à qui on devrait reprocher de ne pas parler.
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Il m'a dit qu'il était kabyle et que son père était arrivé en France au début des années soixante. [...] Son père avait été contraint d'aller vivre dans un foyer pour les émigrés de la banlieue nord de Paris, je ne sais plus dans quelle ville exactement, avec quelques vêtements sur lui et une poignée d'objets bourrés dans une petite valise, non pas parce qu'il n'avait rien, même s'il n'avait pas grand-chose, mais parce qu'il était interdit de s'installer avec plus d'affaires, comme si à la pauvreté s'ajoutait une sorte d'exigence de paraître-pauvre.
(p. 61)
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Didier rétorquait que je l’oublierais d’autant plus facilement si je portais plainte ; je pensais : C'est faux, c'est faux, il sait que c'est faux et ils veulent t'enfermer dans une histoire qui n'est pas la tienne, ils veulent te faire porter une histoire que tu n'as pas voulue, ce n'est pas ton histoire, et c'est ça qu'il te disent depuis tout à l'heure, c'est ça, c'est ce qu'ils te répètent : porter plainte, ils veulent que tu la portes, que tu portes la plainte sur ton dos et tant pis si je marche courbé pendant des mois, tant pis si je me brise le squelette, tant pis si l'histoire est trop lourde et qu'elle m'écrase les côtes, qu'elle me fissure la peau, qu'elle me rompt les articulations, qu'elle me compresse les organes, et Didier et Geoffroy parlaient et je ne distinguais plus leurs phrases, absorbé par ma colère, je ne les voyais même plus, je sentais seulement leurs silhouettes réprobatrices à côté de moi, ils n'étaient plus Didier et Geoffroy, ils n'étaient plus ces deux personnes qui m'avaient sauvé la vie tellement de fois, ils n'étaient plus, et je pensais : ils sont comme Reda. Ils sont Reda.
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