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Critique de Taty-Tyran


Un petit vrombissement et je puis vous assurer que vos nuits en seront écourtées ! Êtes-vous prêts à affronter la pandémie la plus ravageuse de notre temps !

Aéroport New York, vol KLM 648 Amsterdam, Max Carver, 38 ans, rejoint sa petite amie, juste à ses côtés John Edward Davies possède à ses pieds un Tupperware plus destructeur qu’une bombe atomique, qu’il décide d’ouvrir en classe affaire où se trouvent les dirigeants des plus grandes pharmaceutiques.
À l’atterrissage, Erica Stroud-Jones est heureuse de retrouver son amour de sculpteur, ils séjournent à l’hôtel d’où elle disparaîtra la veille de sa représentation révolutionnaire pour la recherche parasitologie contre le paludisme, devant des professeurs éminents et des industries de la pharmacie.

Que contient cette boîte mystérieuse ? Qui est ce curieux passager ? Qu’est-il arrivé à Erica ? Qui avait le plus à gagner par son absence pour ce séminaire ?

Dès le départ, Nick Loth nous entraîne dans l’intrigue la plus réaliste qui soit, nous sentons qu’il a effectué de nombreuses investigations sérieuses.
Sans parler que personne n’est à l’abri d’une telle hécatombe, ce qui rend son récit effrayant avec un certain malaise aussi en le refermant, car il démontre adroitement et avec justesse que les scientifiques ont plus de moyens financiers pour certaines populations que pour d’autres, enjeu politique quand tu nous tiens, le pouvoir d’achat du client est le décideur et en aucun cas l’importance mortelle d’une épidémie.

Ce roman se découpe en trois parties qui s’entrecroisent et s’assemblent parfaitement : l’évolution d’un virus et sa recherche pour tenter de l’éradiquer, en attendant les nouveaux patients tombent comme des mouches ; l’amoureux transit qui part à la recherche de sa dulcinée, rien ne l’arrêtera, pour le meilleur et pour le pire, à la vie à la mort (ces passages m’ont le moins convaincue) ; et l’ancien journal intime d’Erica relatant son exploration au Zaïre en tant que stagiaire pour Médecins, s’ensuivra sa capture par des rebelles, la transformant en monnaie d’échange (cette dernière fut la plus captivante et intense pour moi).

L’auteur parvient à nous maintenir jusqu’au bout, sans lâcher les pages, même si plusieurs protagonistes deviennent vite suspects et déplaisants, pourtant on arrive à s’attacher à eux, mais ce n’est qu’à la fin que vous comprendrez le pourquoi du comment.

Ce livre rend légèrement (voire totalement) paranoïaque vis-à-vis des moustiques, imaginez une simple piqûre où le mal s’insinue en vous jusqu’à votre lente perte.
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