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Karine Morange (Éditeur scientifique)
EAN : 9782710327905
240 pages
La Table ronde (16/06/2005)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Le présent ouvrage – qui fait suite à N'essayez pas, vivrez et à Oui, et alors? – est la transcription d'une semaine d'entretiens avec Lee Lozowick dans le cadre de l'ashram d'Arnaud Desjardins en Ardèche. La première rencontre de ces deux instructeurs, de nature et de style si différents, a eu lieu en 1991. Depuis, Lee Lozowick se rend chaque année chez Arnaud Desjardins pour y répondre aux questions des élèves de celui-ci. Qu'il s'agisse de la vie conjugale, des r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Excellent ouvrage qui traite à travers des dialogues chaleureux et directs, des véritables difficultés à mettre en place dans le quotidien une attitude, une “culture” d'être qui tend vers la « pleine conscience » de la Vie.
Différents aspects, parfois “tordus” et bien dissimulés, sont dans ce livre mis à jour et abordés en toute simplicité et franchise. Les clarifications sont salutaires, voire pour certaines assez “lumineuses”.
Ces échanges sont très vivants, en particulier, et surtout devrait-on dire, pour les personnes déjà engagées réellement sur un tel cheminement intérieur … Mais ils peuvent aussi toutefois donner une idée authentique de ce que cela représente à des personnes “curieuses” d'en savoir plus à ce sujet.
Pour ma part ce sont les passages qui traitent de “la mort physique” du maître qui ont vraiment retenu toute mon attention ayant vécu la chose en automne 1991. Vingt-cinq ans plus tard, j'entrevois une nouvelle dynamique de vie à 62 ans... la propre mort de mon corps étant certaine ! En attendant que la Vie vive !

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(page 53, “Mister” Lee et dans une erreur chronologique … en effet le “régent” Ösel Tenzin [alias Thomas Rich] est bien décédé après Chögyam Trungpa [qui lui est mort en avril 1987], en 1990 alors qu'il était en “retraite” stricte ordonnée par Dilgo Khyentsé) voir le magazine « Nouvelles Clés » de Novembre/Décembre 1991, pages 70 à 74.
Lien : http://camisard.hautetfort.c..
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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
J'aurais beaucoup aimé répondre à sa demande, parce que je l'aurais fait en tant que son représentant, et cela aurait été tout à fait agréable. Mais cela aurait impliqué que je ne sois pas de retour à la maison à la date à laquelle je m'étais engagé vis-à-vis de mes enfants. S'ils avaient été des adolescents, je les aurais appelés en leur disant : « Voilà, je vais rester quelques semaines de plus », ils auraient râlé, mais finalement cela se serait bien passé. Mais comme ils étaient encore petits, j'ai pris la décision très claire de dire « non », pour ne pas revenir sur mon engagement. Yogi Ramsuratkumar savait bien que j'étais père de famille, donc si la pensée se présentait en moi : « Ouais, mais après tout, il ne pense même pas à mes enfants, ça lui est complètement égal que je ne sois pas de retour à la maison comme promis, pourquoi est-ce qu'il ne fait pas attention à ça ? », je broyais immédiatement cette pensée, mais cela ne m'empêchait pas de pouvoir évaluer par moi-même la situation à n'importe quel moment et de me positionner. Il est important de vous souvenir que vous détenez toujours cette autorité personnelle. Avec certains maîtres, vous ne pouvez pas dire non, sinon les conséquences sont assez extrêmes — on devrait plutôt dire avec certains enseignants. Mais, avec un maître authentique, si vous dites non et que c'est dit dans un contexte de oui, c'est-à-dire si ce non est conscient, s'il ne procède pas simplement d'une réaction, le maître ne pourra qu'être d'accord. Il n'aura rien à dire. Donc, vous avez toujours cette autorité personnelle, qui ne vous est jamais enlevée. D'accord ?
p. 206
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Essentiellement, il s'agit d'être conscient. Cela ne signifie pas que quelqu'un qui est conscient ne va pas de temps à autre manifester une tendance ou une activité névrotique. Si vous êtes coincée dans une stratégie d'évitement mais que vous en êtes consciente, vous acceptez complètement dans l'instant ce que vous constatez. La clef pour accepter ce qui est ici et maintenant, c'est ici et maintenant. Le fait que vous soyez coincée dans une stratégie d'évitement n'implique en rien que vous le soyez pour toujours. Mais si c'est ce qui est ici et maintenant, cela doit être vu et accepté clairement dans l'instant. Voir clairement, c'est être conscient, et ce n'est pas simplement voir ce qui est apparent, en surface. S'il y a stratégie d'évitement, il y a aussi la raison sous-jacente à cette stratégie, la raison pour laquelle vous pensez qu'elle est nécessaire. Quand on voit quelque chose clairement et complètement, il y a alors une liberté pour que cela puisse se transformer. Mais si la vision n'est que partielle, on ne peut pas passer à un autre stade. Dans le travail sur l'inconscient, quand on arrive véritablement à la source d'une certaine manifestation et quand celle-ci est vue très clairement, la manifestation en question n'a plus de pouvoir. Mais si nous n'allons qu'à mi-chemin, cette tendance continue à nous manipuler et à nous contrôler.
Swâmi Prajnânpad disait : « C'est au-dessous de ma dignité » de faire telle ou telle chose. Pour lui, tout être humain avait donc une dignité et une noblesse intrinsèques.
p. 34
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Par conséquent, d'un certain point de vue, il nous faut apparemment résoudre cette contradiction entre deux affirmations. D'un côté, il y a une progression, et de l'autre, aucune complaisance. Quand nous voyons ce qui nous sépare encore de notre maître ou de l'unité, aucune complaisance ! Autre exemple, dans votre profession vous êtes occupé, il y a des situations qui requièrent votre attention, et probablement que vous pouvez vite vous retrouver distrait. Mais « aucune complaisance » signifie que nous ne nous laissons pas distraire.
Intégrer le personnage du disciple maintenant, donc lâcher le primate, est quelque chose qui, si on le considère sérieusement, va nous faire très peur. Parce qu'on va se dire : « Mais, si j'étais capable de lâcher ce primate immédiatement, qu'est-ce qu'il adviendrait alors de ma vie, de mes habitudes, des personnes que j'aime ? » À ce moment-là, c'est le disciple qui s'occuperait de tout cela. Si le personnage du primate se fait du souci par rapport à ce qui pourrait bien lui arriver, rien ne se passera jamais.
p. 32 - 33
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… une distinction très claire entre ce qu'il appelle « le personnage du Travail* » et « le personnage primaire ». Si je voulais traduire dans un langage qui nous est familier, je dirais que ce qu'il nomme le personnage du Travail, c'est ce que nous appelons le disciple, le véritable élève en nous, et le personnage primaire ou “primate”, c'est celui qui n'a pas encore atteint l'état de disciple, l'élève sur la voie ordinaire. Or, Monsieur Gold dit que la différence entre ces deux personnages est tellement immense qu'on ne peut pas sauter de l'un à l'autre. On ne peut même pas progresser graduellement du statut de “primate” à celui de personnage du Travail, de celui qui pratique vraiment. En même temps, ces deux personnages ne peuvent pas cohabiter parce qu'ils sont complètement antagonistes. Le personnage du Travail n'est pas séparé, alors que le personnage primaire est séparé, le personnage du Travail est « un avec », tandis que le primate ne l'est pas. Ce matin, lors de la méditation, Arnaud parlait à un moment donné de l'ego et de sa saisie. Pour l'ego c'est mon mental, mes émotions, mes sensations, etc., alors que du point de vue du disciple, c'est : il y a des émotions, il y a des sensations, il y a des pensées, des manifestations mentales. Le personnage du Travail ou disciple peut être un avec le primate, mais le primate ne peut pas être un avec le disciple, puisqu'il est par définition séparé.
...
Monsieur Gold affirme que pour accomplir ce passage il faut abandonner le personnage du primate de manière immédiate, par un sevrage brutal. Bien sûr, on a alors l'impression d'une contradiction avec l'idée d'une progression dans la pratique. En fait, il n'y a pas d'opposition, mais l'enseignement en lui-même, le “dharma”, la transmission, ne peut pas résoudre cette contradiction apparente pour nous. Elle ne sera résolue que par notre propre pratique.
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* Le terme « Travail », au sens où Gurdjieff l'utilisait, fait référence à la voie, à la pratique, à l'enseignement.
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Souvent, quand nous entrons en relation avec quelqu'un qui est manifestement en mauvais état, nous nous disons que notre amour va tout résoudre, que nous allons guérir cette personne. Cela arrive de temps en temps, parce qu'il y a effectivement des exceptions à la règle, mais en général, c'est la personne en question qui nous attire vers le bas. Donc, quand nous devenons rayonnants, nous devons aussi développer de plus en plus de discernement afin de pouvoir en quelque sorte filtrer et choisir de manière consciente là où notre attention va et les personnes que nous allons attirer. Est-ce que cela va renforcer notre pratique ou au contraire l'affaiblir ?

La priorité est de pratiquer jusqu'à ce que nous devenions vivants et rayonnants. Et le rayonnement va attirer ce que notre névrose ne nous permet pas d'attirer. La sagesse nous donnera alors le discernement et le bon sens pour éviter ce que nous avons intérêt à éviter. C'est cela qui est au cœur de la question.
p. 66
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