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Citations sur Au fait, quel est le problème ? (58)

Nous avons l'impression que c'est assez facile de s'observer, mais c'est beaucoup moins aisé que ça n'en a l'air, parce que notre mécanicité, qui nous apparaît si naturelle, est insondable et quasiment invisible. Dans la mesure où nous y sommes identifiés, elle devient à nos yeux ce que nous sommes, donc nous nous prenons véritablement pour nos manifestations mécaniques et elles sont difficiles à observer. Ce que nous devons faire alors, c'est de nous entraîner à voir ces manifestations sans nous. Ce n'est pas ma colère, mais la colère sans moi, ou l'agressivité sans moi.
p. 81
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Tant que vous continuez à venir ici — je ne veux pas dire simplement venir physiquement —, tant que vous restez sur le chemin, l'énergie qui va permettre de résoudre les choses travaille pour vous. Même quand il n'y a pas de grande percée spectaculaire, cette énergie est à l’œuvre.
p. 188
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… quand vous avez un moment de répit et que vous commencez à contempler toute la souffrance qu'il vous reste encore à éprouver pour le reste de votre existence — la vôtre et celle de tous les gens que vous aimez —, vous pouvez peut-être vous dire, dans un moment de fantasme, que la meilleure chose serait que tout soit terminé, fini : vous basculez dans le néant, plus rien ! Et Monsieur Gold dit qu'à un moment donné tout bon disciple sur le chemin aura ce choix-là et que ce sera un choix conscient : soit basculer dans le néant, l'oubli, ou continuer. Et il dit : « Personne ne choisit la mort. » Nous choisissons tous le vœu du bodhisattva. Et ça c'est vraiment quelque chose d'incroyable. On finit tous par faire le choix de servir les autres. Et dès qu'on a fait ce choix, on dit : « Ah merde, est-ce que je peux choisir à nouveau, est-ce que j'ai une autre chance ? » Et “Dieu” répond : « Non, trop tard ! »
p. 87 - 88
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LEE : Oui. C'est pour cela que je trouve le vœu du bodhisattva tellement terrifiant ! Vous savez, ce vœu qui consiste à se refuser à soi-même l'accès au nirvana tant qu'on n'a pas sauvé toutes les créatures sensibles. On regarde autour de soi toute la folie du monde et on se dit « D'accord, on vient tous de la même Source, c'est vrai, mais alors il faut que je fasse entrer tous ces gens-là au paradis avant que je puisse moi-même y aller ? » Vous vous rendez compte, il paraît qu'il nous faut changer le point de vue de toute la masse de la folie humaine, quel boulot !
p.87
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Souvent, quand nous entrons en relation avec quelqu'un qui est manifestement en mauvais état, nous nous disons que notre amour va tout résoudre, que nous allons guérir cette personne. Cela arrive de temps en temps, parce qu'il y a effectivement des exceptions à la règle, mais en général, c'est la personne en question qui nous attire vers le bas. Donc, quand nous devenons rayonnants, nous devons aussi développer de plus en plus de discernement afin de pouvoir en quelque sorte filtrer et choisir de manière consciente là où notre attention va et les personnes que nous allons attirer. Est-ce que cela va renforcer notre pratique ou au contraire l'affaiblir ?

La priorité est de pratiquer jusqu'à ce que nous devenions vivants et rayonnants. Et le rayonnement va attirer ce que notre névrose ne nous permet pas d'attirer. La sagesse nous donnera alors le discernement et le bon sens pour éviter ce que nous avons intérêt à éviter. C'est cela qui est au cœur de la question.
p. 66
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Par conséquent, d'un certain point de vue, il nous faut apparemment résoudre cette contradiction entre deux affirmations. D'un côté, il y a une progression, et de l'autre, aucune complaisance. Quand nous voyons ce qui nous sépare encore de notre maître ou de l'unité, aucune complaisance ! Autre exemple, dans votre profession vous êtes occupé, il y a des situations qui requièrent votre attention, et probablement que vous pouvez vite vous retrouver distrait. Mais « aucune complaisance » signifie que nous ne nous laissons pas distraire.
Intégrer le personnage du disciple maintenant, donc lâcher le primate, est quelque chose qui, si on le considère sérieusement, va nous faire très peur. Parce qu'on va se dire : « Mais, si j'étais capable de lâcher ce primate immédiatement, qu'est-ce qu'il adviendrait alors de ma vie, de mes habitudes, des personnes que j'aime ? » À ce moment-là, c'est le disciple qui s'occuperait de tout cela. Si le personnage du primate se fait du souci par rapport à ce qui pourrait bien lui arriver, rien ne se passera jamais.
p. 32 - 33
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J'aurais beaucoup aimé répondre à sa demande, parce que je l'aurais fait en tant que son représentant, et cela aurait été tout à fait agréable. Mais cela aurait impliqué que je ne sois pas de retour à la maison à la date à laquelle je m'étais engagé vis-à-vis de mes enfants. S'ils avaient été des adolescents, je les aurais appelés en leur disant : « Voilà, je vais rester quelques semaines de plus », ils auraient râlé, mais finalement cela se serait bien passé. Mais comme ils étaient encore petits, j'ai pris la décision très claire de dire « non », pour ne pas revenir sur mon engagement. Yogi Ramsuratkumar savait bien que j'étais père de famille, donc si la pensée se présentait en moi : « Ouais, mais après tout, il ne pense même pas à mes enfants, ça lui est complètement égal que je ne sois pas de retour à la maison comme promis, pourquoi est-ce qu'il ne fait pas attention à ça ? », je broyais immédiatement cette pensée, mais cela ne m'empêchait pas de pouvoir évaluer par moi-même la situation à n'importe quel moment et de me positionner. Il est important de vous souvenir que vous détenez toujours cette autorité personnelle. Avec certains maîtres, vous ne pouvez pas dire non, sinon les conséquences sont assez extrêmes — on devrait plutôt dire avec certains enseignants. Mais, avec un maître authentique, si vous dites non et que c'est dit dans un contexte de oui, c'est-à-dire si ce non est conscient, s'il ne procède pas simplement d'une réaction, le maître ne pourra qu'être d'accord. Il n'aura rien à dire. Donc, vous avez toujours cette autorité personnelle, qui ne vous est jamais enlevée. D'accord ?
p. 206
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Vous connaissez cette phrase dans les épîtres de saint Paul : « Chaque jour il faut mourir avant qu'on meure, je meurs tous les jours en Christ. » Probablement qu'Eric Edelman a fait un commentaire différent dans son livre Jésus parlait araméen, mais nous pouvons comprendre « Tous les jours je meurs en Christ » comme : ici et maintenant seul l'instant existe. Et mourir en Christ, c'est aussi comprendre que le Christ n'est pas que son corps. Il était déjà mort quand saint Paul a eu sa révélation, et avant elle, saint Paul était un grand opposant au Christ, parce qu'il croyait qu'il était que son corps. Il est évident que tout maître est sujet à critique, même le plus grand. Si vous considérez qu'il est que son corps, alors vous incluez aussi la personnalité et la psychologie du maître.
p. 197
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Donc, un être qui n'est pas au courant de sa propre mort est certainement quel-qu'un qui n'a pas pratiqué. Parce que si vous êtes un pratiquant, vous allez accepter que ce qui est soit ici et maintenant, et si ce qui est c'est la mort, à ce moment-là vous serez au courant que vous êtes mort.
p. 195
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LEE : Oui, il y a même des gens qui arrivent à transformer une belle relation en une relation atroce, parce que cela correspond à leur scénario psychologique. Ils se disent : « Non, là ce n'est pas possible que ça se passe bien. » Comme tout leur scénario psychologique leur dit que cela doit mal se passer, ils arrivent à transformer une relation qui se passe bien en relation qui se passe mal et là, ils sont en terrain familier, ils se disent : « Voilà, c'est comme ça que les choses sont censées se dérouler » !
p. 186
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