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EAN : 9782914833950
263 pages
Alvik Editions (28/10/2010)
2/5   1 notes
Résumé :
Fraîchement débarqué de Buenos Aires, Ruben est un immigré sans papier à Madrid. Il vivote grâce aux petits boulots qu’il fait pour Fangio, figure obscure d’une organisation clandestine liée au narco trafic.
Bingos truqués, commissions, filatures et autres petites magouilles le plongent dans les quartiers pourris du Madrid canaille. Il supporte mal cette vie précaire, sans fric et sans attache, et décide de participer à une grosse transaction de cocaïne, pour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Quatrième de couverture :

Nene est un Argentin sans papier à Madrid. Il vivote grâce aux petites “commissions” qu'il fait pour Fangio, son chef, une figure publique de l'Agence, organisation clandestine qui verse dans le trafic de drogue et bien d'autres activités liées au crime organisé . Sa vie bascule le jour où il accepte une transaction de plusieurs kilos de cocaïne pure, qui lui permettrait de ramasser assez d'argent pour reoturner en Argentine. Mais l'opération ne se déroule pas comme prévue et il se retrouve redevable à l'Agence de plusieurs kilos manquants. Sa vie devient lors un enfer et il prend conscience, petit à petit, de l'ampleur de la toile dans laquelle il a été piégé.

La Mala Espera a gagné le prix du roman noir Certamen Literario de la ville de Getafe (2009).

L'auteur , Marcelo LUJAN est né à Buenos Aires en Argentine en juin 1973. Il a publié cinq romans en plus d'une douzaine de contes. La Mala Espera a reçu le prix du roman noir Certamen Literario de la ville de Getafe (2009). Il vit à Madrid depuis 2001.

Il m'aura fallu plus d'une semaine pour, finalement, jeter l'éponge 30 pages avant la fin de ce roman qui n'en compte pourtant que 264. E t curieusement, alors que pour moi, l'abandon d'un roman en cours de lecture est plutôt rare, et que dans ce type de circonstance, je suis quand même tentée de survoler les pages négligées pour « renifler » le dénouement du roman, je n'en ai ici même pas éprouvé l'envie ! Je laisse donc Nene, l'immigré argentin, en rade dans les bas-fonds madrilènes, alors qu'il commence à saisir le guet-apens dans lequel il s'est fourré…Je crois qu'il faut voir là les signes d'un évident ennui de ma part dans cette lecture. Et pour cause : la quatrième de couverture résume bel et bien le contenu de 200 des 234 pages que j'ai parcourues, l'auteur ayant visiblement choisi de mettre l'accent sur les pensées tourmentées du personnage principal, plutôt que sur l'intrigue classiquement omniprésente dans un Polar.

De cette semaine de lecture laborieuse, je tirerai pourtant un bilan mitigé. Si j'ai totalement décroché dans les digressions de Nene notamment dans la narration des songes qui l'assaillent fréquemment, mon intérêt pour le personnage Nene s'est quand même maintenu durant une grande partie de ma lecture. J'en ai aimé le côté faussement naïf, et au bord de l'épuisement du fait de l'éloignement de son pays, de sa mère restée en Argentine, à l'image de ces Sans Papiers qui n'ont qu'un rêve : revoir leur Terre et revenir au Pays la tête haute. C'est dans ces passages-là que j'ai trouvé le style de l'auteur le plus riche, puisque réussissant à nous retranscrire les sentiments de cet immigré .

Trouvé sur la blogosphère : l'avis de Richard, qui comme moi, dit avoir « eu quelques moments de plaisirs mais en général, ne peut pas dire qu'il sort enchanté de sa lecture ». Un billet plus enthousiaste : celui de One more blog in the ghetto.

Il vous faut aussi visiter le site de cet éditeur indépendant, Moisson Rouge, qui présente très clairement sa ligne éditoriale, ce qui me fait penser qu'il y a de fortes chances que je relise un jour un de leurs auteurs, Marcelo Lujan ou une autre de leurs références.

Je remercie Babelio et Moisson Rouge pour ce livre reçu dans le cadre de Masse Critique Babelio.

Edit du matin : Vous pourrez lire ICI les premières pages de ce roman : vous pourrez ainsi goûter la plume de Marcelo Lujan ; cet extrait est caractéristique de ce livre, avec son style d'écriture mais aussi les digressions qui m'ont agacée ( la pub de la Renault Mégane m'a saoulée au plus haut point !)
Lien : http://lectureamoi.blogspot...
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Voici un roman singulier et inclassable !
Polar ou roman noir, certes, c'est aussi un roman introspectif dans lequel s'égrènent les réflexions mélancoliques d'un immigré argentin à Madrid.
Car Nene est un immigré argentin sans-papier qui "travaille" dans le milieu interlope madrilène où se côtoient les mafias du sexe et de la drogue, les brutes et les désespérés pour qui une vie humaine ne vaut que pour ce qu'elle rapporte. Nene se trouve pris dans un traquenard dont il ressortira plus mort que vif et au terme duquel ses yeux se dessilleront lentement sur l'ampleur du piège dans lequel il s'est fourvoyé.
Je n'ai pu m'empêcher de penser, pendant le dénouement du livre, au film argentin "Las Nueve Reinas", chef d'oeuvre de suspense et de machiavélisme !

Loin du classique roman policier, La Mala Espera nous fait partager les sentiments, réflexions, digressions et descriptions d'un argentin qui nous révèlent peu à peu quelques lambeaux de sa vie passée et nous attachent au personnage de Nene ; empreint d'une mélancolie certaine, l'auteur évoque brièvement Buenos Aires et Peron, mais surtout une Madrid hivernale, incolore, froide et sordide, encore traumatisée par les attentats d'Atocha, qui décontenancera les amoureux de la "Movida".
Si je me suis un peu perdue dans ce roman qui part dans tous les sens, j'ai cependant beaucoup aimé l'écriture de Marcelo Lujan, et j'espère avoir l'occasion de découvrir ses évidentes qualités littéraires dans un prochain roman.
Merci à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de la Masse Critique.

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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
J’imagine que je dois encore trouver Angie, que si j’ai réussi à échap-
per à Fangio c’est que je dois être vivant, que ce n’est pas possible que je
sois mort et que la femme sans R continue de pleurnicher. Peut-être que
Mista avait raison et que les Roumains dont Fangio a parlé étaient bien au
Menchevique. La coke était pour eux. Ils se doutent que quelqu’un les a
doublés.
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Les illusionnistes, les prestidigitateurs et les magiciens sont devenus obsolètes, vu que, pour ce qui est des abracadabras, les banquiers ont gagné la Coupe du Monde.
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Toutes les explications convergèrent vers un sommet, comme ces lignes qu'on trace sans trop savoir comment et qui deviennent une figure abstraite et inattendue.
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Pour ceux qui, comme nous, avons décidé de vivre ailleurs, c'est le pire. Je veux parler de la mélancolie ou de la nostalgie.
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De toute façon, qui peut nous assurer quoi que ce soit dans ce monde éphémère et virtuel dans lequel nous vivons.
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