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Ellana (BD) tome 1 sur 6
EAN : 9782344011843
72 pages
Glénat (27/04/2016)
4.36/5   229 notes
Résumé :
Seule survivante d'un raid de Raïs, une petite fille de 5 ans est adoptée par une communauté de Petits qui la baptisent "Ipiutiminelle". Elle grandira cinq ans chez ce peuple qui vit en marge des humains. Mais à treize ans, elle sent retentir en elle l'appel des siens : Ipiu est humaine, elle doit retrouver ses origines. Le destin la mène à Al-Far, la ville la plus dangereuse de Gwendalavir, où elle se lie d'amitié avec un groupe d'enfants des rues. L'une d'entre el... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
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Grand plaisir à s'enfoncer dans l'univers de Bottero adapté en BD par Lylian et Montse Martin. le dessin très expressif contribue à rendre les personnages attachants. La tendresse qui se dégage dans les premières pages de la relation d'Ellana avec ses parents, l'espoir et les liens chaleureux de la communauté de voyageurs rêvant d'établir un village où règneraient joie, justice et partage, font bien sûr qu'on est d'autant plus touchés par le sort de la petite Ellana quand le drame survient. Et le trio que notre «jolie petite humaine» forme avec les petits de la forêt, Ouk et Pil, qui l'adoptent est encore plus craquant. Alors on l'aime cette héroïne, bien qu'elle soit peut-être un chouïa trop parfaite. Un chouette premier tome.
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Une invitation à lire (ou relire) maître Bottero

« Pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre ? », voilà une des nombreuses questions que la très jeune héroïne pose à ses parents dans cette belle bande dessinée adaptée d'un roman de Bottero.
Et elle aurait pu en poser bien d'autres, des questions, mais ses parents vont mourir lors d'une attaque de leur caravane par de monstrueuses créatures ; notre malheureuse orpheline, cachée par ses parents, réussit à survivre et elle est recueillie par un peuple de lutins qui vit au fond d'une immense forêt, les « Petits ».
Après avoir montré toute l'étendue de ses capacités quand des humains tentent de voler le diamant magique des Petits, elle se rend dans une ville humaine pour découvrir qui étaient ses parents…
C'est donc une très belle histoire adaptée de Bottero , avec une héroïne absolument craquante, que nous racontent Lilian, auteur du scénario, et Montse Martin dont les dessins sont tout à fait attrayants et les personnages on ne peut plus expressifs.
Ajoutons que les couleurs choisies par Loîc Chevallier contribuent également au plaisir des yeux.
Un superbe album : vivement la suite !
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- Dis Maman ! Elle est bien la bande dessinée d'Ellana ?
- Il y a deux réponses à ta question comme à toutes les questions, tu le sais bien. Laquelle veux-tu entendre ? *
- Les deux !
- Laquelle en premier alors ?
- Celle du savant.
- C'est une bande dessinée adaptée de la trilogie le Pactes des MarchOmbres de Pierre Bottero. Ce tome-ci présente l'enfance d'Ellana. A la mort de ses parents, elle est recueillie par des Petits, sorte de lutins très sympathiques, qui vivent en marge des humains dans la forêt. . Elle grandit au milieu d'eux et un jour, elle décide de voler de ses propres ailes et de retrouver ses origines. C'est une adaptation du roman très réussie. le graphisme et les couleurs sont superbes et les personnages sont très bien rendus...
- Et la réponse du poète, alors ?
(Sourire)
- Tristesse,
Rais du soleil traversant un radieux feuillage,
Ténacité d'une fillette épatante à l'aube de sa vie.


* Dialogue inspiré de celui d'Ellana et de sa mère.
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Une caravane de colons tente sa chance en territoire inconnu dans le but de fonder un nouveau village prospère. Parmi eux, un couple et leur petite fille de 5 ans, seule enfant de la troupe.
Attaqués par une bande de monstres humanoïdes aux faces de porcs — des Raïs — bien supérieure en nombre, les colons vont tous y laisser la vie, non sans avoir chèrement défendu leur peau.
Tous, sauf la petite fille, cachée par sa mère dans le double fond d'une caravane.

Quelques temps après, deux Petits — des créatures sylvestres foncièrement bonnes et gentilles — découvriront le carnage et la petite humaine qu'ils adopteront.
Elle qui a perdu sa famille, son histoire et jusqu'à son nom, deviendra une des leurs sous le doux nom d'Ipiutiminelle.
Acquérant des réflexes surhumains, développant des dons de perception inégalés et faisant montre d'une sagesse toute naturelle, Ipiu grandira dans la joie, la bonne humeur et le goût de la confiture de framboise.

Alors, quand une bande d'humains sans scrupule viendra commettre un larcin dans la Forêt Maison des Petits, Ipiutiminelle prendra les choses en main pour récupérer Ilfasidrel, le joyau dérobé.
Mais le contact avec ses semblables aura des conséquences insoupçonnées pour la jeune fille en mal de repères et en quête de ses racines…

———

Il y a des moments dans la vie où, plus que d'y voir une boite de chocolats, j'ai l'impression d'être dans The Truman Show (il faudrait changer le prénom, pour sûr), ou plutôt, j'ai la sensation que le hasard fait bien les choses. À peine ai-je terminé de dévorer les deux premiers tome de la trilogie de Pierre Bottero que cette adaptation paraît. La fraîcheur dans mon esprit de l'oeuvre me rendra certainement un peu sévère, voire exigeant, mais on ne s'attaque pas à un chef d'oeuvre sans prendre de risques ;)

Lylian à l'adaptation et Montse Martin au dessin. Je ne connais pas, honte à moi, ou pas ; je serai donc impartial.

Dans l'ensemble, j'ai été très enthousiasmé par cette BD.
Quel beau challenge que de vouloir rendre en si peu de mots, en si peu de planches, l'oeuvre magistrale de Pierre Bottero qu'est la trilogie d'Ellana ! C'est un pari ardu car ce qui fait la beauté de cette trilogie réside, à mon avis, plus dans la plume inimitable de son auteur que dans l'histoire ou l'univers qu'il dépeint.

Pour en revenir à l'album en tant que tel.
Je placerai du côté très positif les dessins et les couleurs, ainsi que le respect des textes originaux et de la trame générale.

À côté de ça, plusieurs points négatifs émergent pour qui aurait lu le roman. D'une manière générale, j'ai trouvé le traitement rondement mené, voire rudement mené, avec quelques incartades inexpliquées : pourquoi diable Isaya — la maman d'Ellana — coincerait-elle la porte de la cachette de sa fille sous un lourde caisse, la privant alors de tout espoir de sortir ? Dans le roman de Pierre Bottero, c'est un léger panier qui cache la trappe, et c'est à cause des combats qu'une caisse vient bloquer la porte de la cachette, suite à quoi la petite fille, déshydratée et affamée, est découverte à moitié morte par les Petits.
Le premier tome aurait gagné à proposer un développement plus poussé de certaines actions fondamentales (quitte à couper l'histoire plus tôt) : pourquoi ne pas expliciter l'incompréhension linguistique initiale entre les Petits et la fillette ; pourquoi passer sous silence le dessin (autre nom donné à la magie) lorsque les humains font face au trodd (jamais le mage n'a tenté d'occire le monstre avec son poignard, au contraire, il invoque un épieu à l'aide de son art, permettant ainsi au lecteur de comprendre le fonctionnement de la magie humaine dans cet univers) ; pourquoi ne pas conserver la situation, comique au possible, de la débandade des humains qui fuient à moitié nus après avoir subi les démangeaisons infligées par la magie des Petits ; pourquoi survoler la découverte des us et coutumes humains par Ellana ; pourquoi bâcler la fin de ce tome en passant sous silence la feinte tactique des Raïs, l'arc de Sayanel, l'adresse au tir d'Ellana, et la honte des Thüls ???
Je n'ai pas de réponse à ces questions.

D'ailleurs le Thüls, parlons-en. Je ne les ai pas trouvés fidèles à la description faite par Pierre Bottero ou, tout au moins, à l'image que je m'en fais. Alors qu'ils sont censés représenter la force brute, être très grands, très forts (les Vikings de l'imagerie populaire ; les Norns de l'univers de Guild Wars ; etc.), dans cet album, ils sont dépeints de manière plutôt banale et on ne fait pas la différence entre eux et les autres humains.
La représentation de Nahis m'a fait l'effet inverse (un problème de proportions — si j'ose m'exprimer ainsi — qui serait donc récurrent) : alors qu'il s'agit d'une toute petite fille, le dessin nous montre une enfant d'une petite dizaine d'année à peine moins grande qu'Ellana. En résulte un effet assez troublant d'inadéquation entre le personnage et son discours (elle semble demeurée alors qu'elle a simplement été dessinée trop grande).

Bon, je pinaille, je pinaille, je râle sur les incohérences vis-à-vis de l'oeuvre initiale, mais j'oublie de mettre l'accent sur le plus important : cet album est un excellent moyen d'amener le lecteur vers le roman éponyme et vers l'oeuvre de Pierre Bottero dans sa globalité.
Malgré tous les reproches que je pourrais lui faire, il réussit le pari de nous présenter Ellana en restant fidèle à l'esprit de Pierre Bottero : Ipiutiminelle reste Ellana, l'histoire d'une jeune fille touchante, nature, philosophe, un brin impertinente et surtout libre, libre, libre...
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Ma critique sera un peu différente de la plupart de celles qui sont déjà sur Babelio, car je n'ai pas lu l'oeuvre originale de Pierre Bottero. Je ne pourrai donc pas juger de la qualité ni de la fidélité de l'adaptation, mais cela me permettra a contrario de me concentrer sur les qualités intrinsèques de cette BD.

Ce premier tome retrace l'enfance d'Ipiu/Ellana, et j'ai trouvé tous les personnages très attachants, Ellana bien sûr, mais aussi les Petits.
Les auteurs réussissent à nous faire entrer dans un très bel univers et l'album se suffit à lui-même même pour quelqu'un qui n'a pas lu l'oeuvre d'origine, je n'ai pas ressenti de manque, j'ai juste trouvé qu'il était trop court et j'ai envie de connaître la suite!
J'ai bien aimé la mise en couleurs, ainsi que les dessins avec toutefois un bémol pour la couverture qui n'est pas à la hauteur de l'album à mon goût.

Pour conclure, j'ai trouvé le début de l'histoire particulièrement joli, quand la mère d'Ellana lui explique qu'il y a deux réponses à toute question: celle du savant et celle du poète. A méditer!

Je remercie donc vivement Babelio et les Editions Glénat pour m'avoir permis de découvrir cet album réussi dans le cadre de la dernière opération Masse Critique BD.

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
— Dis, papa ! Pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre ?
— Ha Ha Ha ! Parce que nous ne sommes pas des nuages, grenouille !
— Maman ! Pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre ?
— Il y a deux réponses à ta question, comme à toutes les questions, tu le sais bien. Laquelle veux-tu entendre ?
— Les deux !
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Après la victoire sur les humains, la vie reprit son cours en tous points identique pour les petits, un peu différente pour Ipiu.
Elle qui passait d'ordinaire ses journées à bondir comme un feu follet de l'aube au crépuscule restait désormais de longs moments loin du village, absorbée dans ses pensées.
Pilipip et Oukilip s'inquiétaient mais ne savaient pas comment aborder le sujet. Ils se contentaient d'observer leur protégée en croisant les doigts pour que la situation ne dure pas.
Heureusement, Ipiu gardait ses moments de joie. Elle grandissait à vue d'oeil, devenant si dégourdie et si audacieuse qu'elle n'hésitait pas à narguer les fauves les plus dangereux de la forêt.
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Les étoiles ne se posent jamais près des hommes, tu le sais bien. Sauf la plus belle d'entre elles. Celle qui est maintenant ma femme.
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Les hommes sont comme les nuages. Ils sont chassés en avant par un vent mystérieux et invisible face auquel ils sont impuissants. Ils croient maîtriser leur route et se moquent de la faiblesse des nuages, mais leur vent à eux est mille fois plus fort que celui qui soufflé là haut.
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Ils étaient connus pour être avares en paroles et généreux en coups de poignard, réputation que nombre d'entre eux s'attachaient à défendre chaque jour.
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