Plus encore que de liberté sexuelle, les jeunes ont soif de connaissance, parce qu'ils ont besoin de reconnaissance et de respectabilité.
Ce désir d'élévation, que beaucoup confondent avec un désir d'ascension sociale, était déjà pathétiquement présent dans la nuit coloniale.
Fadéla M'Rabet, féministe algérienne de la première heure, est docteur en biologie. A la suite de la publication de La Femme algérienne (Maspero 1965) et de Les Algériennes (Maspero 1967), elle est interdite d'enseignement, de médias et doit quitter l'Algérie. Aujourd'hui Parisienne, elle a été maître de conférences et praticien des hôpitaux à Broussais Hôtel-Dieu. Elle a également publié, en septembre 2008, chez Riveneuve Editions Une enfance singulière et Le Muezzin aux yeux bleus.
Entretien avec Pascal Priestley réalisé au Salon du livre inter national d'Alger (SILA) le 23 septembre 2011
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