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EAN : 9782721006264
112 pages
Editions des Femmes (07/03/2013)
4/5   9 notes
Résumé :
Entre autobiographie et essai, La Salle d’attente dépeint l’Algérie d’aujourd’hui, héritière d’un passé glorieux, dont le présent, fait d’espérances trahies et d’attentes toujours déçues, est accablant.
À sa façon impressionniste, Fadéla M’Rabet plonge dans les souvenirs d’une enfance lumineuse dont la magie domine les souvenirs de la guerre grâce à l’amour inconditionnel de sa mère et de sa grand-mère qui lui ont donné tant de force. Puis elle s’interroge su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Fadéla M’Rabet propose un essai incisif et sans concession sur la société algérienne d’aujourd’hui. Elle revient régulièrement sur les expériences qui ont été fondatrices dans sa vie de femme et de militante féministe et s'interroge sur la triple aliénation, selon elle, dont souffre le peuple algérien : l’ancien pouvoir patriarcal, l'ancien pouvoir colonial, le pouvoir actuel qui renforce le patriarcat.

L’incipit commence par l’évocation de Médée, la tragédie de Sénèque, où les destins scellés dès l’ouverture de la pièce n’empêchent pas la cruauté des personnages de se déployer : « Dans Médée, Sénèque dévoile le dénouement dès l’entrée de scène. C’est la tragédie de Médée, celle qui a tué ses enfants. C’est une grande épreuve de savoir à l’avance que l’histoire se termine mal. » Fadela M’Rabet assène une amère métaphore sur l’histoire de l’Algérie : « Celle de l’Algérie se présente comme une partition. À chacun de l’interpréter selon sa musique intérieure, comme une marche héroïque ou comme une marche funèbre. » Elle rappelle ce qu’a été la colonisation pour les Algériens, la lutte pour s’en libérer et la mort prématurée de l’Algérie démocratique tant désirée par ceux qui ont obtenu l’indépendance : « Pendant la colonisation, nous attendions la justice, pendant la guerre d 'Algérie, l’indépendance, après l'indépendance, la révolution, que nous attendons toujours. » Fadela M’Rabet pense que les Algériens ne profitent pas de l’instant présent et qu’ils sont continuellement en attente de quelque chose : un mari providentiel, un travail, un logement, un visa…, une sorte de vie provisoire. D’où le titre La salle d’attente.

Elle évoque sa famille à diverses reprises, principalement le souvenir de sa grand-mère Djedda, tatouée sur le front, mariée à quatorze ans, qui l'a mise au monde comme elle l'a fait pour une multitude d'enfants de Skikda, « la toute bleue, ville assise sur la Méditerranée » et qui lui a donné tant de force, dont celle de lutter à travers ses écrits.

« La salle d’attente », qui fait moins de cent pages, peut se lire d’un trait et prend la forme d’un récit argumentatif où l’auteure crie sa révolte. Le thème central est l’attente de la vraie vie. Fadéla M’Rabet ne mâche pas ses mots mais décrit avec une grande sensibilité les souvenirs de son propre vécu, notamment de l’histoire de l’Algérie où se mêlent l'imaginaire, le présent et le passé. Elle souligne que les peuples sont souvent trahis aux lendemains des changements de régime et se montre très sévère à l’endroit des gouvernants. Par ce témoignage lucide, elle dresse un tableau accablant, fait d’espérances trahies et d’attentes toujours déçues, tout en déclarant une flamme immense et passionnée pour son pays. Dans ce contexte, quel peut être l'avenir des femmes algériennes qui forment pourtant «la majorité de ceux qui maintiennent le pays debout » ?
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Egalité, justice, démocratie

« Toute littérature prend naissance dans une souffrance et l'on écrit pour s'en délivrer, la sublimer, lui donner une expression universelle, éventuellement en faire une arme »

Une partition, l'Algérie, la lumière, les souvenirs, une certaine impuissance, « Ecrire est une façon de nier cette fatalité », le regard de l'adulte qui souffre et « dans celui d'un enfant aux yeux grands ouverts, on perçoit, seule, une demande d'explication », la violence…

Deux images, la robe blanche ensanglantée d'une enfant d'Algérie, le robe rose d'une petite fille juive fauchée dans la cour de son école à Paris, « Tels une colombe et un flamant rose, elles ont été toutes les deux ciblées et assassinées », les chasseurs et les morts, « Tant qu'il y aura des chasseurs, tant qu'il y aura des guerriers, des enfants mourront comme des oiseaux »…

Djedda la grand mère, le mot mlaïka (ange), Baba (« ce despote éclairé ») et les ordres, la subordination des femmes, les souvenirs de l'enfance, les fragrances de laurier et d'épices, la vie des femmes…

« Aujourd'hui, comme souvent en Flandres, la brume efface la ligne d'horizon et le ciel et la mer ne sont plus séparés ».

Hier Skikda et Béni Abbès, les couleurs, les terrasses et les chats, le désir d'être heureuse, les mariages arrangés, céder n'est pas consentir, l'être rien d'une femme sans homme, « Il valait mieux pleurer chez soi à cause d'un homme, avec ses enfants, que d'être un rameau sec en attente face à l'horizon »…

L'horizon, la Méditerranée, « L'horizon en Méditerranée est irrésistiblement un appel vers d'autres horizons, d'autres rivages. La Méditerranée est une ouverture sur le monde et c'est une chance de naître sur ses rives », la polyphonie des femmes, l'Algérie, « un monde ouvert sur le ciel, la mer, les montagnes et le plus grand désert du monde », les routes, les sentiments d'attente, le bord de la mer, « Surgi de ma mémoire se dresse sur la mer un beau visage de Magritte. Un visage de femme, très pale, comme pétrifié. A sa tempe, une blessure qui ruisselle de sang », les rêves et les espoirs des invité·es des étoiles…

Yemma, l'adolescence volée, la solitude face aux désarrois, l'emprise des prédateurs, « Ceux-là mêmes qui nous refusent et la culture arabe et la culture occidentale ». L'autrice passe de l'enfance, des crimes quotidiens du colonialisme, de la lutte de libération, à la confiscation des espoirs, à l'organisation maffieuse de la prédation. Elle parle des sources d'aliénation « celle du pouvoir patriarcal, celle du pouvoir colonial, celle du pouvoir postcolonial », des blessures, « Nous restons blessés par des mots dont les échos nous font souffrir avec la même fulgurance »…

Je souligne les pages sur la souffrance des femmes, « la souffrance est son état normal et sa discrimination une loi naturelle », la prédation et le désir de posséder des hommes, la haine des femmes et la volonté de maitriser leur sexualité, « les tyranneaux qui trouvent un exutoire dans la domination de la femme », la panique des « grands mâles », les voilements et les dévoilements, « le voile qui veut cacher la femme la rend obsessionnellement présente », les lois machistes décrétées valables pour tous les temps et en tous lieux « par des clercs névrotiquement misogynes », la mixité abolie, « la femme toute entière est devenue un sexe qu'on ne saurait voir »…

Les révolutions, la jungle des mâles, le contretemps des femmes, « Leur combat est alors plus dur que celui des démocrates sous une dictature, parce que leur combat pour l'égalité reste un combat « prématuré ». Un combat jamais d'actualité », l'ombre et la lâcheté, l'ignominie de la culpabilisation, l'honneur ne reposant que sur la domination, les femmes « constamment spoliées, exclues, bafouées ».

L'autrice abordent les crimes des pouvoirs. le crime du colonialisme, les autres crimes, la destruction de l'école et l'« arabisation folle », les fossoyeurs et les faussaires, le crime de n'avoir pas enseigné l'Histoire, le crime de trahison des femmes, la schizophrénie de la société algérienne, l'identité fantasmée et réduite à une affirmation excluante, celles et ceux acculé·es à l'exil, le mépris de la caste dominante, « Pour ne pas partager avec leurs peuples les revenus du pétrole, les potentats ont fait du Dieu humaniste de l'islam, qui proclame que tous les hommes sont égaux, un Dieu jaloux de son pouvoir, un potentat à leur image, devant lequel il n'y a a pas de salut sans prosternation perpétuelle »…

Elle dénonce et se souvient aussi de la caresse du timbre de voix, des chants et de la musique dont les intégristes ont la haine, de la langue et des langues. Elle souligne le rôle de l'Arabie saoudite comme « bailleur de fonds de tous les chaos provoqués dans les pays musulmans » (en complément possible, lire le texte de Kamel Daoud écrit plus récemment : L'Arabie saoudite, un Daesh qui a réussi,), la double imposture « un pseudo socialisme et un islam dépouillé de toute spiritualité », les mots d'ordre « Egalité, justice, démocratie » opposé au « Allah Akbar ! », la mémoire collective et sa retranscription orale ou dans des écrits lettrés « francophones, arabophones et en tamasigh », les luttes pour le pouvoir, le vent de la révolution en 1988, la démocratie conquise et non offerte comme un bouquet de fleurs, l'idéologie de la mort non dénoncée par les mollah, tout ce qui est permis derrière le voile « sauf la transparence », la douleur lancinante, « Toutes mes peines naissent d'elle et c'est en elle que meurent toute les joies »…

Si le pessimiste semble dominer, « Nous ne voyons pas les petites fleurs qui s'épanouissent sur une route caillouteuse après une ondée, parce que les jardins que nous avons dans la tête sont ceux de Samarcande », la révolte actuelle des populations algériennes, leur refus affirmé du pouvoir et de sa continuité, « C'est un remaniement total, politique, économique, culturel, de la société », le hirak, les mobilisations donnent corps à cette jeunesse qui « utilise d'emblée le langage du maître qui donne congé à son valet : « Dégage ! ». C'est le peuple souverain qui l'ordonne »
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La quatrième de couverture dit l'essentiel sur ce court ouvrage. L'auteur, en effet, puise dans ses souvenirs afin d'écrire ses réflexions sur l'Algérie actuelle. Elle en montre la richesse, entre héritage humaniste, islamique, terre colonisée, religion dévoyée et printemps arabes aux frontières.
Dès les premières pages, elle explique le rôle de la littérature pour elle, et ainsi celui de ce texte : « toute littérature prend naissance dans une souffrance et l'on écrit pour s'en délivrer, la sublimer, lui donner une expression universelle, éventuellement en faire une arme. » Sa souffrance, elle la met en mots, dans un texte très poétique, afin de lui attribuer une valeur universelle et lui permettre de défendre sa vision de ce pays aimé. Cela résume aussi la progression du livre, qui, des anecdotes personnelles, bascule aux faits et réflexions sur la société. Ces évocations bucoliques, où la nature réconfortante, aux forts parfums sucrés, rappelle le passé heureux, est une occasion d'associer souvenirs d'enfant et réflexions d'adulte, de passer des réminiscences à un discours sur le devenir de l'Algérie. Puis ces évocations laissent place progressivement aux seules idées. C'est ainsi que l'ouvrage s'apparente à un essai, ou des pensées sous forme de courts chapitres.
Cette Algérie, présentée au lecteur, semble prise entre Orient et Occident, spoliée par les colons puis par les castes dirigeantes et immobilisée par des révoltes avortées qui n'ont pas permis le renouveau tant attendu. Ces algériens sont des individus perdus, perdant leur fierté, qui n'acceptent plus la complexité de leur société, qui sont opprimés par une religion qui renie la science et le savoir qui la caractérisaient jadis. Enfin, ces femmes, subissent, en bout de chaine, ces humiliations successives et cumulées. le pays humilié par les colons engendre des hommes pleins de rancoeur qui trouvent en la femme de quoi assouvir leur haine et leur rêve de pouvoir. C'est ainsi que l'auteure s'intéresse aux femmes en tant que symbole d'une déchéance de la société algérienne : puissante civilisation sur le plan des savoirs et dont l'évolution va à l'encontre de la richesse du pays, de son héritage, des progrès attendus et de toute rationalité.
Le constat qu'elle dresse sur l'Algérie semble lucide (je ne maîtrise pas assez le sujet pour l'affirmer) et parfois un peu amer, notamment lorsqu'elle rappelle que la révolution attendue des algériens ne peut venir que d'eux. « La démocratie n'est pas un cadeau qu'on nous offre comme un bouquet de fleurs. C'est une conquête du peuple, dure, très dure. Avant d'être un printemps, c'est d'abord une tragédie ». On voit ici qu'elle juge l'expression légère de ces « printemps » arabes peu adaptée à la gravité des faits, dont elle rappelle la violence. Pour autant, Fadéla M'Rabet ne se fait pas donneuse de leçons et se contente de rappeler ces évidences.
L'attente – d'un époux, d'une révolution – apparaît en filigrane tout au long de l'ouvrage, passant d'une attente personnelle à un phénomène collectif. L'Algérie est une immense salle d'attente où la vie est une déception et ne trouve sa réalisation que dans un lendemain meilleur. La passivité des jeunes filles prêtes à se marier au premier venu puis à le regretter fait écho à celle de cette Algérie qui attend au lieu de se prendre en main.
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Ce livre est assez déroutant: il commence comme un roman, il finit comme un essai et presque comme un pamphlet... Il ne semble pas être structuré dans une logique narrative, mais plutôt suivre la logique d'une pensée -celle de l'auteure-. L'écriture fonctionne par association d'idées, et donc la lecture est fluide, notre pensée est transportée assez facilement par le fil des chapitres qui déroulent avec intensité la frustration, la colère, le désarroi, la tristesse, la nostalgie, l'amour pour un état qui n'a pas été à la hauteur de son peuple. Les mots que Fadela M'Rabet utilise sont soigneusement choisis pour exprimer la complexité de ses sentiments. On sent une urgence à écrire ce livre, comme s'il en allait de la vie de ce peuple, des ces femmes, de ces enfants. La réalité n'en est d'ailleurs sûrement pas loin. Je pense ne pas être la seule lectrice à avoir fermé ce livre en pensant: "quel gâchis"!
Et on comprend le titre: le peuple algérien est désormais dans une salle d'attente, après les désillusions de la post-indépendance ou de l'islamisme, tout est devenu immobile, les idées, la vie, la jeunesse... On ne fait qu'attendre un futur, sans doute meilleur, car... le futur peut-il être pire que ce présent-là?
Qu'espère l'auteure en écrivant ce roman, assise dans sa salle d'attente, sans plus trop savoir si ce qu'elle attend est toujours possible, si l'espoir lui est encore utile, si elle pourra retrouver l'Algérie de son enfance, celle qui a le visage de sa grand-mère?
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Essai philosophique ? Pamphlet socio-politique ? Chronique d'une société «bloquée»? Hymne à la femme ? Procès du patriarchat? Chant d'amour pour l'Algérie ? Nostalgie d'un passé bel et bien disparu ? Appel à d'autres (vrais) révolutions ? Ecrit contre l'obscurantisme et le conservatisme ? Procès des politiques ? Un peu de tout, de tout un peu, mais surtout des sujets multiples et divers qui découlent tous d'une grande déception, en même temps que d'une fierté sans limite pour le pays. Presque du «nationalisme»... presque chauvin.

Avis : Conseillé seulement à ceux qui aiment les femmes..., la liberté et leur prochain
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critiques presse (1)
Lhumanite
06 mai 2013
Pionnière du féminisme dans son pays, Fadéla M’Rabet analyse 
en toute lucidité l’état de son pays natal qui souffre d’une triple aliénation.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Un jour on s'aperçoit que demain, ce n'est pas l'infini. Que l'infini se trouvait dans le regard de ceux qu'on a aimés. Dans le timbre de leurs voix quand ils prononçaient notre nom, quand il devenait une note de musique dans leur chant, un parfum, une fleur de leur colline, un souvenir de leurs batailles.
L'infini, c'étaient les vastes destins qu'ils rêvaient pour nous, quand les soirs de lune nous étions les invités des étoiles.
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J'étais rivée au visage des adultes comme à mes livres. Mais ces livres-là étaient écrits dans des langues anciennes. Je les contemplais comme des hiéroglyphes aussi mystérieux que les tatouages sur le front de Djedda, ses armoiries. J'essayais de déchiffrer cette lueur au fond des yeux, avec le sentiment qu'elle savait tout, mais ne voulait pas tout révéler pour nous préserver.
Je regardais les paysages avec la même intensité que les êtres qui m'entouraient.
Ce sont ces êtres-là qui peuplent mes paysages, qui sont mes racines. Mais ceux, nombreux, qui sont partis au firmament de leur vie ont gardé intacte cette image d'aigles de l'Atlas, pour eux-même et pour les autres. On ne les verra pas en vieillards affaiblis, déçus. En détresse devant les promesses non tenues de leurs enfants.
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Kateb Yacine nous disait que la condition de la femme est due à la jalousie de l’homme, mais beaucoup de femmes prennent la jalousie pour une preuve d’amour. Erreur funeste. Le désir de posséder la femme n’est pas le fait d’un amoureux, mais d’un prédateur.
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Toute littérature prend naissance dans une souffrance et l’on écrit pour s’en délivrer, la sublimer, lui donner une expression universelle, éventuellement en faire une arme.
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Quand la réalité est insupportable, elle devient celle de nos cauchemars et c'est nos rêves que nous nous mettons à vivre.
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Videos de Fadéla M'Rabet (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fadéla M'Rabet
Fadéla M'Rabet, féministe algérienne de la première heure, est docteur en biologie. A la suite de la publication de La Femme algérienne (Maspero 1965) et de Les Algériennes (Maspero 1967), elle est interdite d'enseignement, de médias et doit quitter l'Algérie. Aujourd'hui Parisienne, elle a été maître de conférences et praticien des hôpitaux à Broussais Hôtel-Dieu. Elle a également publié, en septembre 2008, chez Riveneuve Editions Une enfance singulière et Le Muezzin aux yeux bleus.
Entretien avec Pascal Priestley réalisé au Salon du livre inter national d'Alger (SILA) le 23 septembre 2011
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