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Critique de Arakasi


Yves-Marie Morgat a seize ans et des rêves plein la tête – des rêves d'aventure, bien sûr, comme il sied à un garçon de son âge, des rêves plein de navires, d'horizons mystérieux, de belles indigènes et d'exploits valeureux. Trop de rêves en vérité, de l'avis de son père et du meilleur ami de celui-ci, le savant M. Burns, vieux loup des mers revenu de tout dont les récits hauts en couleur fascinent le jeune homme. Mais l'aventure se rit des sages conseils des gens murs ! Et un soir de l'année 1777, elle vient frapper à la porte d'Yves-Marie en la personne du bagnard Jean de la Sorgue. Celui-ci parvient à convaincre le gamin de son innocence et obtient son aide pour s'évader afin de se venger de celui qui a causé sa perte, le redoutable pirate « Petit-Radet » qui harcèle les côtes de la Bretagne depuis de nombreuses années.

Un peu déçue par la lecture de ce roman de piraterie… Au vu de la réputation de l'auteur, je m'attendais à davantage de plaisir, à quelque chose d'alerte, d'enlevé, digne du grand Stevenson. Mais le récit s'est révélé finalement assez plat, pauvre en actions et en moments de bravoure. J'avoue avoir deviné sans grande difficulté le fin mot de l'histoire – il n'y avait guère que le narrateur pour se tromper à l'écheveau de coïncidences qui conduisait à l'identification de Petit-Radet ! Côté style, l'utilisation de l'argot maritime apporte une truculence plaisante aux dialogues, mais la narration elle-même est assez vieillotte et ne m'a guère aidée à m'immerger dans le récit. le narrateur est un peu empoté, mais sympathique. Restent un portrait réussi et très bien renseigné du Brest du XVIIIe siècle, ainsi qu'un personnage de pirate assez mystérieux, même s'il est loin d'égaler l'inénarrable Long John Silver. Pas désagréable mais oubliable.
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